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Les rayons du soleil transpercent la fenêtre me forçant à ouvrir mes yeux encore mi-clos, le plafond blanc est la première chose que je perçois puis je bouge ma tête à gauche. Je me lève précipitamment du lit oùu je me trouve, je ne connais aucunement cette pièce et ce n'est pas ma chambre. J'observe la pièce des yeux découvrant une grande penderie, une commode se trouvant devant le lit et un bureau où u est posé passé un maillot orange dessus. Il me faut peu de temps pour réaliser à qui il appartient. À la hâte, je sors des couvertures, me trouvant déebout face au grand lit. Il faut que, je sortes de cette maison au plus vite ! Qu'est-ce qui m'a pris hier soir ? J'étais bourrée, voilà la raison. J'ai été stupide de penser qu'il s'en voulait vraiment, c'est un footballeur, il est pareil que les autres. Ils attendent qu'une chose : avoir une fille dans leurson lit. J'attrape mon sac à main sur la table de chevet passosant par le miroir où je découvre ma tenue de la veille, au moins, je suis restée habillée. Soulagéeer, je souffle un coup avant d'ouvrir doucement la porte passant seulement mon visage. Je regarde brièvement de droite à gauche et aucun signe de vie. Sur la pointe des pieds, j'atteinds l'escalier situé plus loin, je descends avec délicatesse celui-ci pensant que je suis clairement en train de me faire la malle de chez lui, a. Alors, qu'il m'a hébergée gentiment. Mais ce n'est pas qu'avec des petites paroles que tout s'arrange. Je ne me laisserais pas berner, l'ancienne Thelma aà disparu pour faire place à celle d'hier : forte et affirmée dans sces choix. J'arrive rapidement en bas, tout près de la porte alors que je remarque le bouclé étendu sur le canapé. De légers ronflements se dégagent de la bouche du gardien emmitouflé sous une couverture. Cette scène me fait légèrement sourire, mais je me reprends rapidement tournant la tête de gauche à droite pour oublier cette image. J'attrape mes chaussures que j'enfile rapidement, un petit bruit me provient du salon alors que j'attrape la poignéeet ouvrant doucement la porte pour sortir au plus vite d'ici.

Assise sur un trottoir plus loin de la rue du bouclé, le soleil tapetapant fortement aujourd'hui et c'est agréable pour une journée d'hiver. J'attrape mon téléphone se trouvant dans mon sac avant de chercher le numéro d'un de mes colocataires. Je porte l'appareil à mon oreille, quelques bips résonnent avant d'entendre une voix masculine.

— Thelma ? Prononce Léo.

— Léo, je prononce fébrilement, désolée de te réveiller, je poursuis timidement, pourrais— tu venir me chercher ?

— Ne bouge pas, j'arrive, il répond alors que j'entends qu'il fait quelques pas, je suis là d'ici 15 min.

Je souffle de soulagement, positionnant mes yeux vers le trottoir d'en face. Cette soirée a été une vraie catastrophe, dans tous les sens du terme. J'ai besoin de me vider l'esprit au plus vite.




14 h 30

Josh & Léo House



Je flotte dans l'eau, en arrivant, je me suis rapidement préparé un bain. Je me sentais sale, de ce que j'ai pu faire de la soirée de la vieille sûrement. Je regarde à nouveau le plafond blanc, est-ce une lubie de tous d'avoir un plafond blanc. Puis mon regard se cette porte sur le petit tabouret positionnéer à côté de la baignoire et surtout surde l'objet de toutes mes convoitises posées dessus. J'examine longuement la lame, quelques jours que je n'ai pas touchés à cette arme de torture. Mais en soit, c'est loin de l'être pour moi, je me sens tellement bien dès que je plante la lame dans ma chair : je me sens revivre. Mon attention se porte sur mon téléphone qui vibre à côté. J'attrape le smartphone le positionnant devant mes yeux, trouvant un message.

BEGGIN YOU - ÉDITÉ CHEZ AMAZONOù les histoires vivent. Découvrez maintenant