Toji x male!reader

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Une (première) commande de PhobiccSuna ! 

Merci à toi parce que j'avais envie d'écrire sur Papaguro depuis longtemps ! 

J'espère qu'elle te plaira et que ça te donnera envie de m'en repasser ! Bonne lecture à tous ! 

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Ce soir comme tous les soirs de la semaine, tu prends ton service au casino. Ce n'est qu'il y a un an que tu avais décidé d'arrêter tes études, de tout stopper, simplement parce que ça ne te plaisait pas et que tu te refusais à poursuivre la vie toute tracée que ton père avait planifiée pour toi. Hors de question que quelqu'un vive sa vie à travers toi. Hors de question de te priver de ta propre vie.

Tout ce que tu souhaitais, c'était la liberté. La liberté de pouvoir faire ce que tu veux, d'aller où tu veux. Et ça, ton père ne l'avait pas entendu. Il t'avait mis à la porte et t'avait coupé les vivres, en prenant soin de bien te rappeler que tu n'étais plus le bienvenu chez lui, qu'il avait honte de toi, et qu'à partir de cet instant, celui où tu avais mis les pieds hors de chez lui, il n'avait plus de fils.

Tu avais passé quelques temps chez un très bon ami de la famille, que tu considérais, lui, comme ton vrai père. Depuis le décès de ta mère survenu il y a une dizaine d'années (décès qui vous a laissés complètement abattus et amorphes, ton père et toi) il s'était montré très prévenant envers toi. Il avait toujours été de bon conseil, et avait compris ton choix. C'est lui qui t'a aidé à t'installer dans ton nouvel appartement, et qui t'a aidé à trouver ce travail que tu adores. 

Parce qu'on ne va pas se mentir, te pavaner au casino, distribuer les cartes, tourner les roues... Tout ça tu adores. Tu aimes qu'on te regarde, tu aimes qu'on t'aime et surtout qu'on te déteste. Au casino, c'est toi le patron, les clients eux, doivent t'obéir. 

Dans les vestiaires des employés, tu enfiles ton uniforme de travail: un pantalon noir parfaitement repassé, une chemise blanche immaculée, un veston noir avec des motifs jaunes d'or et des chaussures de ville vernies que tu adores porter. Ca te donne un côté classe et distingué. Un côté "riche" comme se plaisait à te rabacher ton père. 

Sans oublier la cravate que tu auras dénouée d'ici une heure et demi. Un geste que tu effectues machinalement, mais qui fait fondre toutes les femmes qui te voient faire.

Avant de sortir des vestiaires, tu te regardes dans le miroir et tire sur ton gilet. Tu soupçonnes tes patrons de t'avoir donné un uniforme serré exprès. Après tout, tu es un beau garçon de vingt cinq ans, au physique bien avantageux: De beaux yeux bleus sombres qui brillent d'une lueur malsaine. Un visage angélique, qui te donne des airs hypocrite, et un corps qui, ne le cachons pas, fait ramper les femmes à tes pieds. 

Voilà pourquoi ton patron te fait porter un uniforme serré. 

Quand tu travailles en soirées, les profits se multiplient. Les femmes cherchent à passer plus de temps en ta compagnie. (Sans parler des pourboires que tu ramasses quand tu laisses distraitement un bouton de ta chemise ouvert alors que tu distribue les cartes. En bref tu es beau et tu le sais. Et tu en joues beaucoup. Avec tout le monde. 

Toi et ta collègue de nuit allez prendre le relais de vos collègues de jour à la table de Black Jack. A l'instant où tu ramasses les cartes et où tu commences à les mélanger, tu remarques cet homme, un grand homme un costume noir, probablement la quarantaine, la tête posée sur sa main, l'air un peu nerveux. Aux vues du nombre de verres posés à côté de lui, il est ici depuis cet après midi: le casino fait attention à ne pas servir de boissons alcoolisées à intervalles trop rapprochées. 

One shots Jujutsu KaisenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant