Flammèche

72 8 1
                                    

Lorsque j'ouvre les yeux, les rayons du soleil traversent les rideau qui cachent la fenêtre. Je m'étire, baille et m'assoie sur le lit. La première chose que j'aperçois est un petit bout de papier plié en quatre. Je le déplie précipitamment :

Chère Lana,
J'ai beaucoup aimé passer la soirée avec toi mais je dois tout de même te quitter, je passerai te voir ce soir chez toi pour m'assurer que tu te sois bien remise.
Bises,
Chat noir lpb

J'éclate de rire, m'imaginant son sourire en écrivant ce mot. Une infirmière viens me voir en millieux de mâtiné pour m'apporter l'uns de ces détestables petit déjeuner d'hôpital qui se compose principalement d'un croissant sec comme le désert et d'un jus d'orange panito®. Puis, vers 11h, un docteur en blouse blanche entre dans ma chambre pour m'annoncer que je suis désormais tout a fait rétablie. Je le remercie tout en gardant un ton froid. Je sais que c'est puéril mais cette aversion pour les médecins est plus forte que moi. En sortant, je plisse les yeux devant l'éblouissante lumière du jour, et un sourire radieux s'étale sur mon visage. Puis, je me rend compte que Simon n'est pas là. Qu'est ce qu'il fiche bon sang ! Je me résigne a rentrer à pied bien que je ne connaisse pas tout a fait l'emplacement de mon studio. Rapidement, je comprend mon erreur car je me perd et me retrouve dans une des ces ruelles sales et humides de Paris. Le soleil est en train de disparaitre derrière les immeubles et brusquement, je me rend compte que j'ai froid mais surtout, que j'ai peur. Alors que j'avance sans trop savoir où je vais, je vois un homme dans la pénombre. Je prend mon courage a deux mains et m'avance vers lui pour me renseigner.

- «Bonjour, euh je voudrai savoir si vous pouviez m'indiquer où je me trouve actuellement. Je me suis perdu et...»

- «Rien n'est gratuit dans la vie petite, mais on peu s'arranger» me coupa l'homme en s'avançant vers moi un sourire mauvais au lèvres.

Sentant que je me suis mis dans une mauvaise situation, je commence à reculer alors que la peur me prend lentement a la gorge.

- «Je vous remercie, je vais y aller»

Alors que je me retourne et me prépare à taper le sprint de ma vie, je sens la main de l'homme s'abattre violemment sur mon épaule. Je me retourne en grimaçant de douleur et le fixe avec une lueur mauvaise dans les yeux. Soudain, sans prévenir, je lui balance mon genoux dans les parties. Malheureusement, il le bloque et me pousse brutalement par terre.

- «La poupée sort les griffes dites, ça m'amuse encore plus les gars.»

A ces mots, trois autres personnes sortent de l'ombre et me coupent tout espoir de retraite. L'homme me plaque contre un mur et m'embrasse violemment. Je hurle et me débat, des larmes de colère roulant sur mes joues mais les trois autres me tiennent fermement et je réalisé avec horreur que l'homme commence à me déboutonner mon top. Alors, tandis qu'il m'embrasse, je lui mord fortement les lèvres, souhaitant lui infliger la plus grande douleur possible. Il hurle et me balance son poing dans la mâchoire.

- «Sale ****, ne refait jamais ça»

Les trois hommes me plaquent alors au sol et le taré que je vient de mordre sort un couteau dont la vue de la  lame m'arrache des sanglots incontrôlable. J'allais mourrir, violé et égorgé. Je le savais.
Je regarde impuissante la mort s'approcher de moi lorsque je vois soudain l'homme au couteau écarquille les yeux. Je le vois s'abattre sur le flan, le crâne fracassé par une longue barre de métal tandis que deux yeux vert émeraude sortent de l'obscurité. Je découvre avec stupéfaction chat noir s'approcher, les yeux étincelants de fureur. Bien que je ne le connaisse depuis seulement une journée, je suis presque effrayé de l'aura meurtrière qu'il dégage. Les trois hommes qui m'avaient agressé reculent en tremblant alors que le jeune homme s'avance d'une démarche féline, ses pupilles dilatée par la colère.
Tout se passe très très vite.
Tout semble flou.
Je n'ai que le temps de percevoir un mouvement flou tandis que le héro envoie au tapis les trois agresseurs. Il se tordent de douleur au sol mais se taisent lorsque le chat, pour la première fois depuis la confrontation, ouvre la bouche. Sa voix est plus tranchante qu'un rasoir, bien différente de celle a laquelle il m'a habitué.

- «Que dois-je faire de vous»

Les trois hommes gardent le silence, ce dernier entrecoupé de gémissements de douleur.

- «Je vous ai posé une question il me semble.»

L'un des trois homme se relève et braque un revolver sur moi.

- «Déguerpis le chat, où elle meurt.»

- «Grosse erreur» répondit chat noir

Alors que l'homme s'apprête à tirer, chat noir pousse un rugissement en hurlant d'une voix terrible ce mot.

- CATACLYSME

Le doigt de l'agresseur se tend sur la gâchette de l'arme tandis que chat noir, rapide comme une ombre propulse d'une violence inouïe l'homme contre la façade d'un immeuble.

Alors que l'homme tente de se relever, le héro s'avance et place sa main a quelques centimètres de son cœur. Jusque là, je ne l'avais pas remarqué mais la main gantée de chat noir est entourée d'une énergie sombre. Une énergie destructrice.

- «Donne moi une seul raison de ne pas te réduire en poussière immédiatement, souffle-il d'une voix menaçante »

L'homme ne répond pas mais dégaine un couteau et se jette sur le héros la lame en avant. Chat noir murmura un

- «Je t'aurai prévenu»

Puis, alors que la lame allait plonger dans son cou, il plaque brutalement sa main sur la poitrine de l'homme.
C'est alors, une scène terrifiante se produit sous mes yeux. Tout semble se passer au ralentit. Un claquement sec éclate et l'agresseur, une lueur d'incompréhension totale dans ses yeux, est projeté en arrière et se dissous sous les yeux triste de chat noir.

- «Pardonne moi», murmure-t-il

Il se tourne ensuite vers les deux autres qui se relevaient péniblement et leurs dit d'une voix terrible :

- «Ne la touchez plus jamais ou vous finirez comme lui»

Alors que les autres agresseurs s'enfuient en courant, il se précipite vers moi et me prend dans ses bras.

- «Lana, parle moi, je t'en pris.»

Je luis chuchote un merci ainsi que mon adresse puis, je me laisse happer par le sommeil, fuyant l'horreur que j'ai vécue aujourd'hui.

Cc, j'espère que le chapitre vous aura plus. Il était plus intense que les autre et j'ai voulu mettre en avant le côté protecteur et vengeur de chat noir par opposition au chapitre précédent où il était plus doux.

Chaluuuut !

amour BrasierOù les histoires vivent. Découvrez maintenant