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Elle observe la ville par la fenêtre
L'aurore du matin,cette douce atmosphère
Des milions de vies à cet instant s'éveillent
Mais elle,cela fait bien longtemps qu'elle veille
Elle cueuille les attitudes,les mouvements
Une petite fourmillère qui suprend
Ce quartier jusqu'ici désert
Elle en profite pour écrire des vers
Sur les gens et leurs habitudes,
Elle imagine leur inquiétude
De vivre ici,de mourrir ici,
L'inquiétude que peuvent avoir
Toutes ces silhouttes en retard
Elle leur invente,à leur insu
Une vie qui n'a pas la leur,mais qui leur aurait peut-être plu
Elle les dessine également
Des croquis réalisés rapidement
A la mine grise de son crayon bois
C'est alors qu'elle apperçoit
Dans la foule,cette fille ou ce garçon qui passe
Cet individu qui à l'élégance,les bras lasses,
Qui possède une beauté incroyable selon
Elle,qui n'hésite pas à reprendre son crayon.

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