Mon été s'allonge sur plusieurs mois
Le temps semble y tourner en rond
Le vide m'enlace encore une fois
Alors que je reste penchée sur moiLes larmes qui brillent au soleil
S'échapperont peut être du coin de son oeil à ses joues devenues lâches et tombantes
Les plantes s'épuiseront peut-être sous la chaleur cinglante
Mais les hautes pousses de maïs fières
resteront plantées là
On ira se reposer à l'ombre sous les arbres tortueux de la forêt
Je comtemplerai à souhait les spirales de tes cheveux
Je t'embrasserai peut-être, tes yeux dans les miens comme des billes de verre, impénétrables
L'eau montera sous nos pieds, l'écume se faufilant entre nos orteils
Quand on ira sur cette plage de pierre et de poussière
Les ambres et rosés du soleil qui s'enfuit comme seule lumière
Je pourrai vivre enfin.Mais l'été est déjà fini,
et le vide est resté m'étouffer
Les questions et les doutes emcombrent encore ma tête
Ma vie était elle une blague dans ce temps qui tourne encore et encore en rond ?
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Perdu.es
PoetryJ'ai écrit des lignes. D'abord pour tenir compte de chaque minute de mon existence, pour la forme, pour le style. Puis pour trouver une solution, déverser ma haine, ma tristesse, ma joie, mes opinions. Tout ce qui m'encombrait devant les autres et q...