Il ne reste plus rien de cette période.
Les vestiges de terres fertiles et boisée se heurtent à mes yeux. Des grilles de fer rouillées s'enfoncent dans le sol, des bols et des bombones de plastiques sont abandonnés dans le peu d'herbe restante.
Un cabanon de fortune est rempli de branches mortes.
Les quelques moutons qu'il reste me regardent droit sans vriller. Ils semblent se complaire à ces ruines.
Comment font-ils? Ont-ils toujours vécu ainsi ? N'ayant connu que la misère, ne connaissant rien des richesses du monde on ne peut détester cela.
Ces moutons aiment leurs terres tristes et dévastés car c'est tout ce que la vie leur a offert, ils sont arrivés bien après la guerre.
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Perdu.es
PoetryJ'ai écrit des lignes. D'abord pour tenir compte de chaque minute de mon existence, pour la forme, pour le style. Puis pour trouver une solution, déverser ma haine, ma tristesse, ma joie, mes opinions. Tout ce qui m'encombrait devant les autres et q...