Dimanche 18h30....
Allongé sur mon lit, je regarde mon plafond.
J'ai passé ma journée à l'hôpital avec ma petite sœur et ma maman.
Ma petite sœur va un peu mieux donc on croise les doigts avec ma mère.
Évidemment je n'ai pas dit à ma mère que j'ai perdu ma virginité avec Olivio...
J'avais peur...
Maéva n'est pas au courant encore.
Aujourd'hui je me sens prête à aller voir mon père.
Je me lève de mon lit et enfile un sweat-shirt qui était resté sur ma chaise de bureau.
Je descends les escaliers et sort de chez moi en fermant la porte d'entrée à clé derrière moi.
Je mets ma capuche parce qu'il pleut évidement.
En me tournant, je croise le regard d'Olivio qui est à ça fenêtre.
Je détourne le regard et part en marchant dans les rues de Toulouse.
Il pleut et je commence à être trempé.
Une boule s'installe dans ma gorge...
J'arrive devant un grand portail en fer, ça me glace le sang.
Il grince quand je l'ouvre, je me faufile à
l'intérieur de celui ci.
Une petite forêt se trouve devant moi.
C'est sombre et pas très rassurant comme endroit.
C'est endroit n'est pas super rassurant.
Je marche à travers les tombes jusqu'à que mes yeux tombent sur une en particulier..."Franck Lopez"
Je m'arrête devant celle ci et la fixe.
Les images me reviennent...
La lettre, le sang, mon père...
Un frisson me parcours...
Ma gorge devient sèche et mes yeux humides...
C'était peut être trop tôt pour venir ici.
Un bruit de branche qui craque derrière moi me fait sursauter.
Je me tourne d'un coup en reculant.
C'est Olivio...Moi : tu m'as fait peur
Un sanglot sort d'entre mes lèvres.
Son regard froid s'adoucit en se posant sur moi.Olivio : j'ai remarqué
Une larme coule sûr ma joue.
Moi : non sérieux Oli pourquoi tu m'as suivi ?
Il répond pas et continue de me regarder bêtement ce qui commence à m'énerver.
Les larmes coulent sur mes joues.
C'est des larmes d'épuisement...Moi : tu as vu que j'étais au cimetière quand j'ai passé le portail Olivio alors pourquoi tu m'as suivi ?
Dis je en essuyant ma joue.
Il me regarde, il a l'air perdu mais l'épuisement mental et la fatigue prennent le dessus.Moi : tu sais pourquoi j'y vais ! Tu sais que c'est dur parce que tu étais avec moi !
Ma voix craque.
Ces yeux se noircit...
Il déglutis avant de s'approcher de moi.Moi : tu fais quoi Oli ?
Il pose ça main sur mon cou, je frissonne...
Il attrape le collier de mon père et me l'arrache d'un coup en le laissant tomber par terre.
Je le regarde les larmes aux yeux en posant ma main sur mon cou.
Olivio déglutis avant de me tourner le dos.Moi : connard !
Dis je en hurlant de douleur...
Il s'arrête même pas et part...PDV DE OLIVIO
Elle a raison...
Je suis qu'un connard.
Je l'ai suivi parce que je voulais m'excuser mais au lieu de ça j'ai cassé ce qu'elle avait de plus cher au monde.
A la place de lui dire ce que je ressentais, je l'ai encore détruite...
Au moins elle m'en voudra tellement qu'elle
s'approchera plus de moi...
Ça va me faire souffrir mais c'est peut être mieux comme ça.
Si je me tourne, elle verra mes larmes et j'ai pas envie.
Je déteste l'aimer....
J'arrive chez moi et monte m'enfermer dans ma chambre malgré les appels inquiet de mon frère.
Je t'aime mais je te déteste...PDV DE ANIA
Il pleut des cordes...
J'ai froid...
Je marche en direction de la sortie du cimetière.
Enfin sortie de celui ci je souffle un coup mais je me remets à pleurer de plus belle.
Pourquoi il a fait ça.
Il savait ça me ferait mal.
J'arrive devant chez moi et j'ouvre la porte en tremblant tellement j'ai froid.
Je ferme derrière moi et je monte dans ma chambre.
Je pose le collier cassé sur mon bureau et je fronce les sourcils en voyant a travers ma fenêtre qu'Olivio est accoudé à ça fenêtre.
Je m'approche de la mienne et ferme les rideaux quand je me rends compte qu'il regarde en ma direction.
Je me laisse tomber sur mon parquet en glissant sur ma fenêtre.
Je ramène mes genoux vers ma poitrine et pose ma tête dans mes bras qui sont croisés sur mes genoux.
Mes larmes coulent...
Je déteste le fait de t'aimer.......
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I Hate You I Love You
Fanfiction"Je te déteste... Je t'aime... Je déteste le fait de t'aimer..."