Pensées du soir

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J'écrivais la nuit, pour mieux penser le jour. C'était toujours ce que je me disais. Avant de poser mes mots sur un bout de papier, je me disais que c'était pour le mieux et que le pire était passé. Je voulais toujours écrire. C'était la seule façon de pouvoir mettre des mots sur ce que je ressentais. J'ai ce besoin de devoir tout décrire, toutes les sensations que j'ai. Ce besoin est devenu presque vitale. Je m'évade de la réalité en écrivant, je me plonge dans un monde parallèle où je suis libre d'exprimer tout ce que je ressens. Les émotions qu'une certaine personne me procurait. Cela dépassait tout ce que j'avais pu imaginer. Son sourire, c'est ce qui me redonnait le goût à la vie, c'est ma note sucrée, c'est ce qui faisait que je devais sourire moi aussi. Son sourire, ses yeux, tout cela fait mon bonheur. Cette personne me suffisait amplement. Mais pour couronner le tout, il y a ses mots. Ce genre de mots qui vous touchent en plein cœur mais sans vous faire de mal. Non, juste des mots qui vous séduisent et qui ne s'oublient pas. Et c'est alors que cet être parfaitement banal, va progressivement prendre de plus en plus de place dans votre vie sans même que vous vous en rendiez compte. Cet être vous marquera à vie. C'est comme ça, ça arrive après tout ? Est-ce vraiment grave d'être attaché à une personne ? Je n'en pense pas moins. On a tous besoin de cette personne qui représente la stabilité quand notre vie est un véritable bordel ambulant. Alors peut-être que ça peut sembler ridicule aux yeux des autres mais après tout, est-ce que le regard des autres compte vraiment ? La nuit, c'est ce moment, cet instant, où les artistes s'expriment. La journée, ils analysent, ils regardent ce que le monde a à leur proposer. Et ils s'interrogent, ils se demandent si les évènements de leur simple vie ont un sens. Mais ils pensent, ils pensent et repensent à cette existence. Alors, ils dansent, ils dessinent, ils jouent du piano, ils s'expriment dans leur coin, dans leur jardin secret. Les étoiles les aident dans la nuit, elles les guident tel un phare dans un port. J'écrivais la nuit, pour mieux penser le jour.

Anatomie d'un cœur égaréOù les histoires vivent. Découvrez maintenant