Pleurer, parce que je ne sais plus comment faire partir cette douleur qui m'envahit le corps. Les larmes qui coulent le long de mes joues, c'est la seule chose qui me reste de toi. Je ne sais faire que ça de toute façon et tu l'as très bien compris. Pleurer sans cesse, car la sensibilité́ est trop présente chez moi et que je ne sais pas comment la cacher. On pleure quand on a peur, on pleure de rire à s'en faire mal au ventre mais les vrais pleurs sont ceux qui nous font mal au cœur. Les nerfs qui se relâchent, la mâchoire qui tremble. Tout sort. Le malheur est là, lui aussi il s'exprime enfin. Toute cette tristesse accumulée au fil des journées et qui n'ose s'exprimer que la nuit quand on se retrouve seul avec soi-même. Pleurer encore et toujours peu importe les raisons, tant qu'on se libère alors on s'en fout. Personne ne doit juger une personne qui pleure. Vous ne savez pas tout le mal qu'on retient au fond de nous, on fait semblant que tout va bien. Alors que dans le fond, on veut juste s'écrouler parce que c'est plus simple de s'abandonner, de tout lâcher. On ne veut pas être égoïste, on veut juste ressentir un peu de réconfort. On n'a pas le droit au bonheur, c'est ça ? On doit souffrir encore et toujours ? L'histoire ne fera que se répéter ? Se rencontrer, se parler, s'attacher, s'aimer et pleurer pour souffrir indéfiniment... alors pleurons pour exprimer tout notre mal-être mais par pitié́ laissez-nous pleurer encore une nuit de plus.
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Anatomie d'un cœur égaré
Kısa Hikaye« Anatomie d'un cœur égaré » est une sorte de recueil de textes. Philosophie, poésie, refuge de mots, découvrez mon petit monde à moi et tout ce qui me passe par la tête. ✨📖
