Une éternité est passée, une vie s'est produite,
Quelle surprise fortuite, que cet orage déchaîné,
Parfois calme, souvent agité,
D'ordinaire assuré, rarement troublé,
Voilà sur quoi mes yeux se sont attardés.
Une seconde, une minute, elles fuitent.
L'horloge tourne, mes réflexions ne cessent,
Qu'est ce donc que ce bleu qui inverse
mes plans, mes ambitions ? Et si vite !Un message, puis deux, déjà sept jours !
Le temps est-il si rapide lorsqu'il est question d'amour ?
Les souvenirs m'échappent, cela fait si longtemps.
N'était-ce pas seulement des tourments ?
L'expérience me trompe, ma mémoire m'étouffe.
N'était-ce pas mauvais, malsain, malheureux ?
Ne l'étaient-ils pas tous ? De faux dieux,
De politiques fantasmes ! Tous envolés en un seul souffle.Si le printemps est une renaissance, ceci est un big bang.
Comment peut-on oublier autant ?
Comment peut-on se souvenir si fort ?
Car ces yeux boulverseraient des morts !
Et si ce réveil n'était qu'un leurre,
Une idylle vouée à mourir dans l'heure ?Mes sentiments rouillés, mon coeur ankylosé,
Pourraient-ils survivre à ce poison de retour ?
Et me revoici, peurs et angoisses rédigées,
Comme si une sentence pouvait être proclamée...
Petite souviens toi, il n'existe aucun recours.
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La fine fleur des mots...
PoetryEst-ce que l'on a le droit de haïr un sentiment ? Je ne sais pas. Mais je le prends. Après tout, je fais ce que je veux, non ? Et puis, je ne pense pas que cette question existentielle soit la priorité du monde. Alors autant en profiter. Donc, je...