Il est tard, il est nuit quand les cœurs vrillent,
Quand les sourires brillent il est réjoui, il est fuyard.
Le temps file, fuit, puis fane,
Les sens cillent, défilent, puis flânent.
Mais l'aiguille coursant les chiffres n'atteint point
Les filles dont les yeux se plissent dans le noir,
Puisque les fils, tenant l'horloge dans un recoin,
Leur donnent une raison d'y croire, une raison d'espoir.
Il est l'heure, évitons les peurs, évitons les pleurs,
Rangeons les ardeurs, sortons les mœurs,
Les filles et les fils se promettent l'infiniment,
Amour, d'un œil maternel, se projette doucement,
"Puissent-ils vriller sainement, Puissent-ils briller longtemps."
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La fine fleur des mots...
PoesíaEst-ce que l'on a le droit de haïr un sentiment ? Je ne sais pas. Mais je le prends. Après tout, je fais ce que je veux, non ? Et puis, je ne pense pas que cette question existentielle soit la priorité du monde. Alors autant en profiter. Donc, je...