𝐎𝐂!𝐌𝐀𝐋𝐄 𝐗 𝐎𝐂!𝐌𝐀𝐋𝐄,,,
L'olivier : n.m. Arbre méditerranéen, chanté par tous les poètes de l'Antiquité. Symbole de vie et de pérennité, il constitue également une allégorie de la paix.
Lorsque Ether Saloritate, aveugle depuis sa naissanc...
Le garde venait de sortir son épée luisante sous le soleil dur, pouvant aveugler toutes personnes qui tombaient sur ce jet de lumière étincelant. Mais pas Esther.
On le poussa en dehors du bateau, le faisant tomber sur sa fine couche de sable. Il resta dans sa position, ne relevant la tête lorsqu’il entendit une grosse caisse s'échouer près de lui et un long bâton tombait sur le sommet de ton crâne.
« –T’as ta ration pour quelques semaines. Démerde toi et crève bien ! »
Le rire grave du soldat se fit entendre et s’estompa petit à petit, laissant penser que le bateau quittait l’île. Esther souffla, enlevant le sable sur ses mains et se leva avec le bâton qui faillit casser sous son poids.
Il prit ce qu'il y avait dans la grande caisse et sentit : il y avait principalement des fruits et des légumes. Esther pouvait alors cultiver.
En se guidant du bruit des vagues, l'albinos tira la caisse de l'autre côté de la plage afin qu'elle soit à l'abri et décida de visiter cette île qui sera sa nouvelle cité. Sa nouvelle vie.
Toujours le bâton en main, il s'engouffra dans la dense végétation par une barrière végétale d'olivier. Les plantes dansaient au gré du vent marin qui s’engouffrait en douceur entre les branches et les organes végétatifs aériens où le soleil s'échouait en douceur sur ce vers si beau. L’odeur des oliviers, unique et particulièrement acide, flottait dans l’air qu’humait Esther à chaque pas qu’il faisait, le guidant vers le centre de l’île.
Esther était sous le charme de ce silence qui n’était dérangé que par le bruit de la nature et se dit que cette sentence n’était qu’un cadeau du ciel et ne comprenait pas la peur des gens à l’égard de l’île.
Mais son bâton rencontra une surface dure, se brisant sous le coup.
« – Fait chier… »
Esther laissa tomber le reste de bout de bois qui restait dans sa main et essaya d'atteindre la surface qui a réussi à briser son aide précieuse. Lorsque sa main rencontra cette fameuse surface, il fut touché par le froid brute et la texture lisse, comme si un sculpteur avait joué de son art sur ce qui devait être de la pierre. Et au fur et à mesure qu'Esther baladait ses mains, il remarqua une certaine reconnaissance avec que son inspection continuait sur la pierre lisse, Esther quelque chose qu'il avait déjà touché au niveau de la forme. Et l'évidence frappa lorsque ses deux mains s'attardèrent à un endroit.
Mais un bruit fut reconnu par son oreille sensible et se retourna instinctivement. Et le bruit s'arrêta d'un coup.
« – Qui est là ! avait crié l'albinos. »
Le bruit du vent dans les feuilles lui répondit.
« – Peu importe qui tu es, on est dans le même bateau. Enfin… sur la même île plutôt, mais voilà quoi ! Montre toi, lâche. »
L'albinos soupira par ce silence qui le frappa de nouveau.
« – C'est bon Esther, sussura-t-il pour lui même, le soleil t'as cogné sur le crâne. Faut que j'arrête de crier comme ça… Déjà que la cité ne voulait pas de moi, faudrait pas que la nature fasse de même. »
L'air sorti de ses poumons avec une telle force qu'un frisson lui parcouru l'échine. Mais cette fois-ci, il entendit instinctivement une branche se casser derrière lui, révélant la présence de quelqu'un ou d'un animal.
« – Humain, qui que tu sois, ne te retourne surtout pas. »
Esther écarquilla les yeux à l'entente d'une voix humaine. Il obéit malgré tout aux directives de l'inconnu, surtout lorsqu'il sentit une pointe aiguisée dans son dos.
« – Déjà, que fais-tu ici, humain ? Et ensuite, tu fous quoi à peloter la poitrine de cette statue ? »
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