𝐎𝐂!𝐌𝐀𝐋𝐄 𝐗 𝐎𝐂!𝐌𝐀𝐋𝐄,,,
L'olivier : n.m. Arbre méditerranéen, chanté par tous les poètes de l'Antiquité. Symbole de vie et de pérennité, il constitue également une allégorie de la paix.
Lorsque Ether Saloritate, aveugle depuis sa naissanc...
« - Putain Cleon, tu fous quoi là ! Tu ne nous aides absolument pas !
« - Sérieux, tu saoules vraiment ! On fait comment maintenant ? »
Les deux grandes sœurs de Cleon lui criaient dessus alors qu'il avait fait fuir un voyageur égaré, empêchant à ses sœurs de le condamner à un destin funeste.
« - Je ne comprends toujours pas pourquoi Père ne t'as pas tué lorsqu'il en avait l'occasion. »
Ses mots le blessèrent, certes, mais pas plus que son apparence qu'il détestait par-dessus tout. Il subissait les cris de ses sœurs, sans prêter attention alors que ses yeux d'une couleur rappelant le le quartz bleuté observaient son reflet dans une flaque d'eau.
Qu'il détestait ses écailles au niveau de ses pommettes et ses cheveux qu'il cachait constamment.
Il arrêta sa lamentation de lui-même lorsqu'il sentit la main de l'une de ses sœurs, Stheno, lui pousser son épaule violemment.
« - Mais écoute nous, l'idiot ! C'est de ta faute qu'il est partit ! »
La colère traversa Cleon, qui se leva d'un coup et commença à partir, non sans cracher sur ses deux sœurs aux visages.
« - J'me casse, lâcha-t-il sans se retourner.
« - C'est ça ! On ne veut pas de toi ! Père ne veut pas de toi ! Personne ne veut de toi, criait sa seconde sœur, Euryale. Tu m'entends !?
« Personne ne veut de toi !! »
Et il partit vers une direction inconnue.
Il traversa nombreuses forêts, vallées, villages, se cachant sous un morceau de tissu et arriva finalement au bord de mer, respirant cet air salé caresser ses parcelles de peaux nues. Il huma cet air qu'il appréciait tant et profita de la chaleur procurée par le soleil sur sa peau, levant son visage vers ce ciel infiniment bleu en fermant ses yeux.
Au bout d’un moment, il ouvrit de nouveau ses orbes et chercha un petit bateau à voler. Il se dirigea vers une fine barque, en laissant une petite bourse de dédommagement, et prit le large pour s'enfuir loin de ses soucis et de sa réalité.
L’eau caressait et dansait avec la coque du bateau, l’amenant là où les courants le voulaient, vers une destination inconnue pour Dataréos. Le fort vent méditerranéen fit voler l'étoffe de la tenue de l’homme, qui savourait ce sentiment de liberté sur l’immensité bleu océanique. Le mistral, dans une raffale amicale, fit voler le tissu sur les cheveux, le faisant disparaître dans ce monde sans âme humaine et sans ennuie.
Et, sans se rendre compte, Cleon leva le poing en l’air en hurlant de joie et de bonheur, heureux de vivre la vie qu’il a enfin choisi.
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