Un soldat arrive en trombe dans la petite cabane en bois qui nous sert d'hôpital, il lui manque une partie de sa jambe et sa mâchoire n'est plus là. Je regarde le corps du jeune homme il doit avoir 19 ans. Lola qui est à côtés de moi essaye désespérément de stopper l'hémorragie mais l'homme commence à s'étouffer avec son propre sang il tente de se redresser mais il a des éclats d'obus figer dans le corps.
Je n'arrive plus à bouger, je reste tétanisé devant ce corps qui se vide de son sang, ma collègue essaye de l'aider à respirer mais il s'évanouie à cause de la douleur qui devint trop intense pour lui...une larme coule sur ma joue et ma tête me fais mal, ça ne fais que trois mois que je suis là et je n'ai réussi a sauvé aucun soldat en détresse.
Un homme à côtés de moi souffle en me regardant. Il me dis « ce n'est pas comme ça qu'on va gagner cette guerre, ce mec était un des meilleurs tireurs de tout ce front, faite votre boulot bordel ! ».Il avait prononcé cette phrase avec dureté c'est vrai que je ne suis pas efficace, je n'ai encore sauvé personne. Après m'avoir regardé avec un air hautain, il porte le corps maintenant vide de vie et le jette au-dessus du mur de sac de sable, puis il récupère son arme et s'en vas comme si rien ne c'était passé. Aujourd'hui, je prends le train pour rentrer chez moi, pendant mon trajets je rencontre un groupe d'homme fort sympathique, qui me racontent leurs combats, je suis assise a cotes d'un jeune homme qui se nomme Nicolas, il me raconte que le soldat que j'ai rencontrés à l'infirmerie s'appelle Rick, il serait sans famille car d'après les garçons il n'as jamais reçus aucune lettre. On me raconte aussi qu'il n'as pas de sentiment, il n'a jamais pleuré ni trembler pendant les combats ou pendant la nuit, il ne se lie pas d'amitié et il n'aime pas parler de sa vie privé.
Cet homme m'intrigue, comment par ces temps il ne peut pleurer ou même garder son calme, moi-même qui ne suis pas au front je reste tétanisé devant une simple blessure et j'ai la nausée quand je vois un mort.
A la tombé de la nuit j'arrive enfin à Paris, je prends mes bagages en laissant mes" amis "se débrouiller, je sors de la gare avec un sac à dos taché de sang et de boue, je commence à marcher sur les rues pavés de paris. Cela fait maintenant une semaine que je ne me suis pas lavé, les gens qui passent devant moi me regarde comme si j'étais une débauché, je continue, je baisse la tête et après au moins 20minutes de marche j'arrive devant chez moi, j'entre, j'enlèves mes chaussure me laissant pied nu. Je monte l'escalier en pierre blanche. Quand j'arrive à l'étage mina, ma sœur de 10 ans est endormis sur la table de la cuisine, je pose mon sac sur la chaise du salon et me dirige vers la chambre de mon petit frère. Il vient d'avoir six mois, il est allongés dans son lit avec une simple couverture sur le dos...je l'embrasse sur le front et sort sans faire de bruit. Demain je travaillerais dans l'usine avec ma mère, puis je prendrais le train vers l'enfer.
Avant, la guerre ne me faisait pas peur, quand j'étais enfant je voulais devenir un homme pour pouvoir devenir soldat. Mais, il y a un mois j'ai dû rejoindre une équipe de médecin, car la guerre avait était déclaré. Je me sentais prête et je me sentais capable de surmonter tous ce stresse mais...la deuxième semaine, j'ai dû essayer de sauver mon père, il est mort sous mes yeux, je n'ai pas pu le sauver. Depuis ce jour je n'arrive plus à regarder un blessé ou une blessure, le sang me donne envie de vomir, mais il faut que j'essaye et que je continue de me battre. Je me suis fait le devoir de résister et de ne jamais renoncer, je dois sauver au moins une vie, je n'ai pas pu sauver mon père mais je peux sauver les familles d'autre personne avec mon travaille...