[𝔸𝕚-𝕛𝕖 𝕝𝕖 𝕕𝕣𝕠𝕚𝕥 𝕕𝕖 𝕥'𝕒𝕚𝕞𝕖𝕣 ?] Tomura Shigaraki x Reader

Chapitre 11

PDV (T/P) :

Nous faisons le tour de nombreux magasins, et je m'amuse à essayer tout un tas de vêtements et accessoires. Je trainais Tomura dans toutes les boutiques, avec des fois, ses plaintes.
Mais il finissait toujours pas me suivre.

Quelques fois, je réussissais à le faire aller en cabine lui aussi. Mais ça n'arrivait pas souvent. Il gardait sa capuche sur sa tête, pour cacher son visage.

Je sentais sa réticence à rester entouré de tant de monde. Mon objectif était de lui faire oublier un peu ce qui se trouvait autour de nous.

Dans un magasin, je cherchais quelque chose à lui offrir. Mais je n'ai aucune idée de ce qui pourrait lui plaire. Et puis il veut toujours se fondre dans la foule pour ne pas être repéré.

Je ne sais donc pas quoi prendre. Tout est si coloré que je ne peux que penser qu'il n'aimera pas.

- Tu peux m'expliquer pourquoi on est encore au rayon homme ? Si rien ne te plaît on peut sortir, s'impatiente Tomura.

Il n'est pas très patient, au fil du temps qu'on passe ici, je vois bien qu'il en a assez de faire les boutiques. Je comptais lui faire la surprise, mais décidément, rien ne lui correspond.

- Je voulais t'offrir un truc sympa, j'avoue boudeuse.

J'entends sa langue claquer contre son palais. Puis l'instant d'après, une casquette venait se planter sur mon crâne. Je dû la redresser pour qu'elle ne cache pas mes yeux, et soit bien placé.

- Prends plutôt ça, m'indique-t-il. Je te rappelle que tu es recherchée.

Il est vrai que depuis un certain temps nous nous baladons comme si de rien était, mais Tomura a attaqué Yuei, et j'ai déjà été identifiée avec lui, au point que la police soit venue chez moi.

J'étais tellement heureuse de pouvoir sortir que j'en oubliais tout le reste. C'est pour cette raison que depuis le début l'homme qui m'accompagne est tendu, lui n'a pas oublié.

C'est ça qui nous différencie, je n'avais pas encore réalisé mon illégalité. Je dois rester sur mes gardes.

Je garde la casquette, et nous sortons du magasin. J'hésite à prolonger notre sortie. Il est vrai que nous devons rester discrets. Rester dans un endroit aussi fréquenté n'est pas bon pour nous.

Je suis prête à lui demander ce qu'il veut faire, quand il s'arrête de marcher et prend la parole.

- J'ai un truc à faire, attends moi là.

J'ai à peine le temps de réagir, il se fond dans la foule. Il avait l'air pressé, le centre commercial est grand. Je dois suivre ses consignes pour le retrouver rapidement.