[𝔸𝕚-𝕛𝕖 𝕝𝕖 𝕕𝕣𝕠𝕚𝕥 𝕕𝕖 𝕥'𝕒𝕚𝕞𝕖𝕣 ?] Tomura Shigaraki x Reader

Epilogue

PDV (T/P) :

J'ai l'impression de me réveiller d'un long sommeil chaotique. La matière moelleuse qui me soutient est inhabituelle depuis plusieurs mois.

Je suis tellement bien installée que je n'ai aucune envie de me lever.

Au loin, des voix parlent. Je n'y prête pas attention, je ne veux pas sortir de ce semblant de paix que je vis.

- Il arrive ! Je suis sûr qu'il va être trop content en la voyant.

Je n'arrive pas à savoir si les paroles sont réelles ou créées par mon imagination. Il me semble reconnaître ce timbre enfantin, mais je ne m'en préoccupe pas.

Cela faisait longtemps que je n'avais pas aussi bien dormi en prison. Je ne me souvenais pas que mon lit était aussi confortable.

Soudain, je réalise. Je ne suis pas dans mon lit, les voix ne sont pas celles des gardes. Je ne suis plus en prison.

Mes paupières s'ouvrent, je me trouve dans ce qui semble être un bureau. Je suis allongée dans un grand canapé moelleux.

Mon corps est couvert par une couverture chaleureuse en cette période hivernale. Je ne sais pas où je suis, mais il semble que les personnes aient le porte monnaie rempli.

Alors que j'analyse encore cette pièce, la poignée se baisse. Quelqu'un est sur le point de rentrer. Effrayée, je me redresse dans le coin du canapé, comme si je pouvais me fondre à l'intérieur.
Je suis estomaquée en voyant qui s'introduit dans la pièce.

- Qu'est-ce qu'ils ont encore fait...? Soupir l'homme.

Sa fâcheuse habitude d'arborer une main sur son visage, sa démarche, sa voix, je le reconnaîtrais entre mille.

Les mois que nous avons passés séparés ont visiblement été plus durs que pour moi. Il a perdu des doigts, ses cheveux ont poussé et ont pris une nouvelle teinte blanche qui lui va parfaitement bien.

Je peine encore à réaliser que cela puisse être lui. C'est impossible, je dois rêver. Ses yeux se posent sur moi, il me remarque enfin et hésite à son tour.

- C'est impossible, il déclare en s'approchant de moi.

- Tomura, je prononce son nom comme une libération.

J'aimerais me jeter dans ses bras, mais je vois qu'il est sous le choc. Je ne veux pas le brusquer et attends qu'il réalise que je suis bien de retour.

- Elle est morte, qui es-tu pour oser te faire passer pour elle !?

Je suis surprise par ces paroles. Il a tenu tant de temps en croyant que j'étais décédée ? Je m'en veux de ne pas avoir réussi à les suivre durant la bataille.