[𝔸𝕚-𝕛𝕖 𝕝𝕖 𝕕𝕣𝕠𝕚𝕥 𝕕𝕖 𝕥'𝕒𝕚𝕞𝕖𝕣 ?] Tomura Shigaraki x Reader

Chapitre 1

NDA : Mentions d'agression sexuelle

PDV (T/P) :

Autour de moi, tout est calme. Je me sens bien, je suis comme au paradis. Mon corps est allongé sur un nuage, je pourrais rester ici pour l'éternité si je le pouvais.

Ce paysage, je le connais. Je m'y rends chaque nuit. Mon esprit a créé cet univers calme et rassurant qui m'apaise.

À côté de moi, une forme humaine se dessine. Mais ses formes sont elles même composées de nuage. Je ne l'avais jamais vu. C'est la première fois qu'il fait son apparition ici. Cette présence n'est pas dérangeante, elle est même intéressante.

Je ne sais pas ce que j'essaie d'imaginer, mais j'ai envie de savoir ce que ça représente. Je me penche dans sa direction, je tends un bras, et tente de la toucher.

Mais ma main passe au travers de son corps. Il n'est pas tangible, je bascule. Je n'ai plus rien à me raccrocher. Mon corps tombe dans les ténèbres.

Puis plus rien. L'obscurité m'entoure. J'ouvre mes paupières, et me réveille de ce rêve. J'éteins mon réveil que je n'avais encore pas entendu.

Il m'arrive souvent de dormir tellement profondément que je n'entend pas mon réveil, et c'est un gros problème tous les jours. C'est à cause de ce problème, que je me fais sans cesse renvoyé. Je n'arrive jamais à garder un travail constant, car les retards s'accumulent, et toutes les entreprises dans lesquelles je travaille me renvoient.

À force, je n'ai plus la force de me lever le matin. J'ai l'impression que mon corps lui même me demande d'arrêter, mais ce n'est pas en arrêtant qu'on arrive à payer un loyer et de quoi manger.

Je prends donc mon courage à deux mains, et décide de me lever. Je m'habille vite, et sors de mon petit studio pour me rendre à mon arrêt de bus. Je regarde l'heure sur mon téléphone. Si je marche vite, je devrais pouvoir prendre le bus sans problème.

Je prends la direction de mon arrêt qui n'est pas loin de chez moi. Mais arriver au coin de la rue, je vois le bus. Des personnes montent dedans. J'ai peut-être encore le temps d'y arriver.

Je trottine pour aller plus vite, et ne pas tomber. Mais je n'ai pas été assez rapide. Le véhicule part sans moi. Je dois attendre vingt minutes si je veux pouvoir prendre le prochain bus.

Ma solution la plus rapide était sans aucun doute de m'y rendre à pied.

Je suis désespérée. J'ai encore raté le bus. Je n'ai jamais eu de chance dans la vie. J'ai un corps qui n'en fait qu'à sa tête, et je n'ai aucune compétence particulière qui me démarque des autres. Mon alter est inutile dans la vie de tous les jours, je suis une ratée.

Mon alter est tellement limité, que je n'en ai aucune utilité. Quand j'étais enfant, on a même failli passer à côté de ma capacité. Lorsque mes pieds touchent un être vivant, celui-ci s'arrête, son temps s'arrête pendant dix minutes.