[𝔸𝕚-𝕛𝕖 𝕝𝕖 𝕕𝕣𝕠𝕚𝕥 𝕕𝕖 𝕥'𝕒𝕚𝕞𝕖𝕣 ?] Tomura Shigaraki x Reader

Chapitre 4

PDV Tomura :

La fille s'était enfuie, en faisant mine de ne pas avoir eu peur. Mais son visage était facile à lire, elle était effrayée par ce que le docteur avait dit.

Giran était prêt à la rattraper, mais elle m'intéresse. Elle n'a pas eu peur quand j'ai désintégrer un homme devant elle, au contraire elle m'a remerciée.

Et en plus de ça, soit elle a une énorme chance, soit son instinct de survie est très développé. J'allais la désintégrer à son tour si elle avait pris la main que je lui tendais, mais elle ne l'a pas fait.

Alors je ne dois pas la laisser s'en aller, elle se sent redevable donc je dois en profiter.

- Laisse moi faire Giran, je lui dis avant de sortir rejoindre la femme.

Je ne la vois pas dans le couloir. Je devine qu'elle a dû prendre ses jambes à son cou. J'accélère le pas pour la retrouver.

Une fois arrivé à l'extérieur, je la vois. Elle est adossée à un mur. Ses yeux regardent le vide, elle n'a pas l'air à l'aise.

J'hôte la main sur mon visage, la range dans la poche de mon sweat, et met une capuche pour tout de même cacher mon visage.

Elle a une respiration forte, et tente sûrement de se calmer. Avant même de me voir, elle quitte le mur contre lequel elle était, et reprend sa route.

Je ne peux m'empêcher de la regarder, et me dire que je veux en apprendre plus sur elle.

- (T/P), je l'interpelle.

Elle s'arrête à l'écoute de ma voix, et attend que je sois à sa hauteur pour reprendre sa marche.

Elle tourne la tête pour me regarder, et paraît surprise de voir mon visage. Elle détaille chaque parcelle. Je n'aime pas rester à découvert ainsi, mais dans les rues mes mains ne passent pas inaperçues.

- Comment t'es tu fait toutes ces cicatrices ?

Elle a vraiment de drôles de questions. Qu'est ce qu'elle peut en avoir à faire que j'ai des cicatrices ?

Tout le monde se fiche de mon apparence, j'effraie, je fais fuir. Mais elle est encore là.

- C'est rien, ça me démange juste parfois. Mais ce n'est pas pour ça que je suis là. N'est ce pas ?

Son regard se détache de moi. Elle ne me regarde plus. Elle se renferme, l'intérêt qu'elle avait pour moi disparaît soudain.

- Je ne compte pas devenir votre objet.

Le docteur lui a vraiment fait peur. Des fois, sa curiosité parle avant tout. Et puis lorsque Giran nous a fait un rapport sur son alter, il avait hâte de pouvoir l'étudier.