Chapitre 8 : Je te kiff

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Pdv T/p :

Putain je me suis perdue ! J'en étais sûre ! En plus je croise que des gars chelou et Orel ne me répond pas par message. Quel enculé ce mec ! A force de tourner en rond, je finis enfin par retrouver l'hôtel. C'est pas trop tôt bordel ! Je me dirige vers les portes automatiques encore bien sous l'effet de l'alcool et je me les prends en pleine gueule car elles ne se sont pas ouvertes.

- Tu cherches la merde ! je fais à la porte.

Putain si même les objets se mettent à se foutre de ma gueule je vais péter un câble ! Les portes s'ouvrent enfin et je pénètre dans le lieu en titubant. En relevant ma tête qui pèse une tonne, je découvre qu'Aurélien est juste là, derrière le comptoir, à me fixer bizarrement. Merde...

- Orel...

Je suis comme figée face à lui, je sais pas si c'est l'alcool mais je sais pas quoi dire... Celui-ci passe devant le comptoir et se rapproche de moi.

- Ça va ? Tu t'es bien amusée ? Je pensais pas que tu allais boire autant, il fait en rigolant. Je vois que tu as retrouvé le chemin en tout cas.

- Ouais... Tranquille, je fais genre d'être tout à fait sobre et d'en avoir rien à faire qu'il m'ait laissé tomber.

- J'ai vu les messages que tu m'as envoyés... il fait d'une voix plus douce et sérieuse. Ça t'a fait vraiment fait chier de savoir que je suis en couple ? il me fait de son regard de mec plus fatigué que moi.

J'avale ma salive et commence à paniquer mais après tout au point où j'en suis autant dire la vérité...

- Ouais de ouf, je veux dire j'avais l'impression qu'il se passait un truc entre nous et je commençais à bien te kiffer même si ça fait pas si longtemps qu'on se connaît et qu'il s'est pas passé grand chose, mais apparement c'était dans ma tête, je fais en soupirant et détournant le regard.

- Ouais pareil, il me répond en me prenant la main.

Je reporte mon regard sur lui, l'incompréhension se lisant dans mes yeux.

- Ah bon ? je demande surprise.

- Ben ouais, je veux dire t'es cool et super jolie et le feeling passe bien pour une fois, il fait en souriant bêtement.

- Mais... Et ta meuf ?

- Ça faisait des années que j'avais envie de la quitter... Mais j'en avais pas les couilles, et puis au final elle a vu les messages que tu as envoyé tout à l'heure et elle m'a largué.

- Sérieux ? Pardon... je fais faussement désolé.

- C'est pas grave je viens de te le dire j'en avais rien à faire de cette meuf, je devrais plutôt te remercier ! J'ai pas eu à la quitter moi même finalement, il me fait en riant légèrement.

Je l'accompagne dans son rire soulagé de ne pas avoir niqué sa vie. Puis suite à cela on se fixe tous les deux les yeux imbibés d'alcool et on se jette l'un dans les bras de l'autre et on s'embrasse avec fougue. Orel me porte jusqu'à la cuisine ce qui me surprend je ne pensais qu'avec son physique il avait autant de force...

Il me pose un peu brusquement sur le plan de travail en continuant de m'embrasser. Il descend ses baisers en me déshabillant, il est à la fois doux et brusque, surement l'alcool de tout à l'heure qui est toujours un peu présent dans son sang. Je le déshabille également, puis il se passe plein de choses que je ne pensais pas que deux personnes à moitiés déchirées pouvaient faire...

Au bout d'un certain temps, on termine notre très agréable moment intime... On est maintenant tous deux assis par terre contre la cuisinière, ma tête sur l'épaule d'Aurélien essoufflé.

Comment c'est loin Où les histoires vivent. Découvrez maintenant