La vie continuerai donc sans moi, l'ambulance s'était arrêtée entre Washington Street et Central Avenue, les gyrophares ne brillait plus et la sirène avait cessé d'émettre, le silence d'une avenue dont une vie venait de disparaitre. James sortit de l'ambulance, son esprit le torturait c'était lui qui devait perdre la vie aujourd'hui et ne pas prendre celle d'un autre. Il leva les mains au ciel et tomba à genoux les larmes ruisselaient sur son corps, qu'allait-il advenir maintenant ?
La mort est parfois la seule issue pour certaines personnes, en effet quand elle est le seul moyen de fuir les ennuis. Une fois mort tout le monde oublie vos erreurs, seule vos bonnes actions resurgissent et vous êtes bien entendu idéalisé après tout inutile de s'acharner sur une personne déjà morte ce serait une perte de temps même si l'acharnement sur autrui en est déjà une.
Je me retrouvais donc à la morgue, mis en baume, maquillé, les doigts cousu avant de tirer ma révérence et de ne plus jamais voir le jour, mon soleil s'était éteins et mon cœur avant lui. La vie ce cadeau qu'elle même m'a reprit. Mais la douleur avait disparu, je ne ressentais rien, seulement un vide infini et le sentiment d'être impuissant de regarder mon corps pourrir sans pouvoir y remédier. C'était donc ça la mort...
Je n'avais pas eu le temps de vivre, je n'avais pas eu vingt ans, je n'avais pas existé, je m'étais contenter d'errer dans un monde vaste de possibilités. J'avais échouer je ne m'étais pas assez amuser, je m'étais enfermer. La spirale d'une vie fiable et sans embûche où le travail guide nos vie où le monde et la société ne doit tourner que dans un sens qui lui est propre que de sortir de ce rang, que de briser les codes n'était pour eux que mépris et critique. J'avais pourtant eu le temps de souffrir, d'avoir peur. La vie est si belle pour être gâchée alors ne gâchez pas la votre et encore moins celles des autres contentez vous de rire, de danser, de sourire, d'aimer, de donner ce que vous avez de meilleur.
Ma mère s'assis juste avant que son téléphone lui glissa des mains, elle éclata en sanglot, ses pleurs étaient sans fin, elle s'assit sur les marches de l'escaliers, attendant mon retour. Toute sa vie venait de basculée, la chair de sa chair, la vie qu'elle a prodiguée s'était éteinte laissant derrière elle le cœur meurtri d'une pauvre mère. Elle resta assise dans l'escalier toute la nuit les larmes ne cessèrent de s'écouler le longs de ses joues si rouges.
Le jour de mon enterrement, l'église n'était pas pleine il y avait un peu de famille, quelques amis du lycée, mais rien de très extravagant après tout on n'accompli pas grand chose en moins de vingt ans d'existence. Ma mère est restée longtemps sur le premier banc de l'église fixant la croix placée au sein du chœur derrière l'autel son visage était terne creusé par les rides, son regard était vide et sa vie devenue morne, la solitude était la seule chose qui la constituait.
James était là, menotté dans le dernier banc, les gendarmes l'attendait à la sortie de l'église. Il ne savait pas comment ni pourquoi mais son fort intérieur l'avait guidé jusqu'aux portes de cette église, devenue vide peu à peu. Phoenix pleurait et les rues s'inondait.
Salut James lui dis-je avec un sourire narquois, il me regarda avec des yeux ébahit comme si il rêvait avant qu'il réponde j'aperçu ma mère, animée d'un regard sombre visant James, je tendis la main pour qu'elle nous rejoigne mais elle resta figée sur place sans bouger ni parler seulement son regard fixé dans celui de James. Je repris en demandant à James comment il se portait et si il s'était remis de l'accident.
Je n'étais qu'un spectre mais il me voyait réellement et en était persuadé, j'ignore pourquoi mon âme refusait de s'éteindre, un sage m'avait dit un jour la véritable mort n'est pas physique mais mental tu meurs réellement lorsque les souvenirs de toi disparaissent un à un.
KAMU SEDANG MEMBACA
Amour fantôme
RomansaAprès sa mort tragique, Andrew reprends ses esprits. Assez dingue n'est ce pas ? Mais en réalité son corps physique n'est plus sauf quand il le désire au plus profond. Son âme est resté, dictée par les choix de son cœur. L'amour, plus fort que la m...