Péripéties

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- Je prends le pistolet.

- Moi la hache.

- Je suppose que je dois prendre la dague.

12 heures plus tôt.

Ce matin je suis étonnée de trouver Aaron au fourneau, munit d'un tablier et d'ustensiles de cuisine.

Une odeur enivrante de crêpes flotte dans la pièce.

- Tu prépares quoi de bon? je lui demande en m'étirant.

- Je ne sais pas si on peut qualifier de bon ce que je prépare, dit-il avant de jeter un oeil vers ce qui ressemble à des gâteaux cramés, mais tout ce que tu aimes.

- Oh, on fête quelque chose aujourd'hui?

À ce que je sache ce n'est ni son anniversaire, ni le mien, ni le nôtre à moins qu'il ne veuille fêter nos six mois mais ce n'est pas aujourd'hui.

- Il n'y a pas de raison particulière, je voulais juste te faire plaisir. me répond-il avant de m'embraser tendrement.

Je lui souris et m'installe sur une chaise, la table est dressée et remplie de différentes pâtisseries, des coupelles avec des fruits sont également disposées sur la table

Ce petit déjeuner est semblable à un vrai festin.

Je commence à saisir différents gâteaux et à les déposer dans mon assiette en me retenant de rire face à leurs formes se rapprochant de l'abstrait.

- J'ai rencontré quelques problèmes, me confie Aaron attentif à mes réactions.

- C'est le fond qui compte pas la forme. Même si là, j'essaie de leur trouver une forme, je pouffe sous sa mine abattue.

Il prend place face à moi et nous prenons notre petit déjeuner.

Ses gâteaux ne sont pas si mauvais -je ne critiquerai pas car moi et la cuisine ça fait deux- ils ont beau avoir une forme atypique, ils ne sont pas immangeables.

Comme quoi, il ne faut pas juger quelque chose sur la forme mais sur le fond.

Le téléphone d'Aaron vibre et me sort de mes pensées, un appel qu'il ignore.

- Tu ne réponds pas?

- Je répondrai plus tard. me dit-il avant de reposer son téléphone vitré contre la table.

- Tu peux répondre maintenant.

Il est vraiment mignon à vouloir faire en sorte que ce moment soit intime et calme mais, il peut répondre à un appel, c'est peut-être important.

Des recruteurs influents étaient au match hier, même s'il s'est déjà fait repérer par plusieurs d'entre eux.

- Ce n'est pas important, je rappellerai plus tard.

Le reste du repas, Aaron me raconte toutes sortes de choses concernant le hockey que je ne comprends pas vraiment mais, je me contente de hocher la tête en souriant, ce que je fais à chaque fois.

On débarrasse ensuite la table et je m'occupe de faire la vaisselle et il y a du boulot.

Une heure plus tard, Aaron et moi sommes sur la route du campus, Cassie a besoin d'aide pour transporter ses affaires.

On est à quelques chambres d'écart mais, mon amie est le genre de fille qui garde et achète toute sorte de chose aussi inutiles soient-elles, sans compter son amour pour les vêtements..

Hidden SideOù les histoires vivent. Découvrez maintenant