chapitre 3

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_ Le jour suivant il s'est lui-même déchiqueté le visage. Il est mort parce qu'il avait perdu beaucoup de sang. Je me suis toujours demandé comment il a pu s'enlever la peau sans abandonner ou mourir avant. Il devait certainement avoir une bonne volonté et être shooter en motivation. Il a quand même eu une fin heureuse. Contrairement à ses victimes, il n'a pas goûter à la jouissance de se débattre et espérait que les renforts le retrouve sain et sauf. Moi je dis que le juge aurait dû le condamner à la peine capital, mort par chaise électrique. Mais malheureusement, il a jugé qu'il n'était pas dans sa pleine puissance et qu'il était préférable de le laisser tuer une victime de plus. S'il avait fait correctement le boulot pour lequel il encaisse des milliers par mois, ça n'aurait pas coûter la vie de mon unique stagiaire, qui avait d'ailleurs beaucoup de potentiel, et plusieurs postes . J'étais à deux doigts de mettre la clé sous la porte. C'était affreux, tu ne pourrai jamais imaginer la pression de dingue que j'ai dû supporter. C'est bon on est arrivé, tu veux entrer ? Dis-je en voyant le portail de ma maison.

_ Non..........je préfère.... rentrer chez moi............ j'ai besoin..... de me reposer. Bafouilla-t-il.

Le pauvre son visage est devenu tout blanc, prions pour qu'il arrive chez lui sain et sauf. Je crois que je suis allée un peu loin avec lui.

Et puis merde, il s'en remettra.

_ On se voit chez moi demain pour la réunion. J'ai tellement hâte !

_ Joie pas partagé. Me répond-t-il mécaniquement.

Je descends et ferme la portière. Je lui fais un aurevoir avec ma main et m'engouffre dans la maison.

Je mets les clés et actionne le poignet. Alors que j'allais monter les escaliers, la lumière du salon s'allume pour y découvrir ma mère, assise sur le canapé, jambes croisées.

Un jour c'est moi qui mourra à cause d'elle et non le contraire.

_ Maman, tu m'as fait peur, j'ai failli me chier dessus.

_ Alors comment c'est passé ta soirée ? Me questionna-t-elle en colère.

_ Cool, Diego s'est révélé être un gars intéressant. Hâte de commencer ma vie avec lui.

_ Qu'est-ce-que tu lui as fais ? Tonna ma mère.

_ Pourquoi ça serait tout de suite de ma faute ? Je l'ai trouvé à mon goût. C'est pas toi qui disais que dans la vie des sacrifices sont nécessaires ? J'ai compris le sens de ta phrase.

_ Dis-moi si je dois préparer ma fuite pour les Îles Caraïbes.

_ Et avec quel argent ?

_ Contrairement à une certaine jeune fille de 28 ans que je nommerai pas, j'ai des amis qui aiment gaspiller leur agent dans l'entretien de ma personne.

_ Ça s'appelle être une profiteuse, ouvre de temps en temps un dictionnaire au lieu de passer des heures sur des revues qui ne changeront jamais ta vie.

_ Putain ! J'aurai dû te donner plus de fessées quand t'étais encore enfant. Répond juste à ma question ! Me cria presque ma mère.

_ Tu n'as pas confiance en ta seule fille préférée ? Tu me connais ! Dis-je en plaçant ma main sur la poitrine faussement scandalisé.

_ Et c'est bien pour ça que j'ai peur.

_ Il est en bonne santé, juste quelques vomis ici par là mais rien d'alarmant. Demain tu le verras par toi-même. Je vais me coucher, je dois être belle pour accueillir mon futur mari et ma belle-famille.

Je lui fais un bisou sur la joue et la laisse pour monter dans ma chambre.

Je prends une douche histoire d'enlever les mauvais odeurs de vomi que Diego avait laissé sur mes pauvres vêtements.

Différente jusqu'au boutOù les histoires vivent. Découvrez maintenant