Le bruit des cartes glissant sur la table en bois est le seul son audible. Et ce depuis bientôt une heure.
Beaucoup de joueurs, beaucoup d'argent.
Et moi.
Je déteste le poker et tout ces hommes avec qui mon géniteur travail. Certains sont ses amis, leurs visages me sont familier. Quant-à d'autres, je devine à leurs regards qu'il ne sont pas là pour passer du bon temps.
Assez paradoxale pour une fille qui assiste à l'heure où je vous parles à une partie de poker.
Je dois avouer que je ne peux rien résister à mon paternel, alors j'ai acceptée. En soit ce n'est pas une tâche épuisante, j'en profite même pour discuter avec mon petit cousin Paul. J'ai trouvé ça étrange qu'il soit assis là en rentrant, on lui interdit systématiquement l'accès a la salle des jeux. Car, oui, dans la culture des mafia, on adore jouer avec l'argent, les armes et évidemment les femmes.
Le blanc qui s'était installer fut interrompu par le bruit des chaises, tous viennent de se lever et s'apprêtent à partir, je fait de même.
Mais les portes se ferment.
Les bougies s'éteignent.
Et tous ont déjà sortie leurs armes, prêt à tirer sur n'importe qui semblant être une menace.
- Baissez vos flingues messieurs, je souhaite seulement que ma fille assiste à notre échange. Je veux qu'elle sache ce qui se passe lorsque l'on rentre dans ce milieu.
Tout le monde se rassoit puis mon père reprend la parole.
- Le gagnant est Anson Mejira, le nouveau chef du cartel Colombien. Vous savez, à force, mes chers amis, que je tiens toujours parole.
Tous hoche la tête, moi je me contente de lever les yeux au ciel.
- Alors comme je l'avais promis, le vainqueur hérite donc de ma fille Rita.
Tout les regards se pose sur moi et mon pous s'accélère. Je ne comprends plus rien. Les applaudissements autour de moi résonnent comme si je les rêvais. Je reviens à la raison lorsque je croise le regard de Paul. Me vendre contre de l'argent à un jeu de poker. Il n'aurait pas fait ça, c'est mon père. Il ne m'a jamais appréciée, sentiments qui est d'ailleurs partager, mais pas à ce point.
Je sais que mon père n'aime pas l'humour, sous toutes ses formes, mais je réfléchis quand même à une éventuelle possibilité.
Mais non, aujourd'hui ce n'est ni mon anniversaire, ni ma fête.
- Allée, viens Rita. Me dit mon père, complètement décontracté.
Décontracté,
Comme si je n'étais rien.
Comme si CELA n'était rien.
Je ne bouge pas, et un garde du corps placer derrière moi me fait avancer.
- Anson, je te présente Rita.
En relevant la tête, je me rend compte que ce n'est pas un de ces vieux hommes pervers, mais un homme qui doit avoir mon âge, peut être un peu plus.
À vrai dire je ne l'avais pas vu, pourtant, comme à mon habitude, je n'ai fait que ça, observer les gens, leur comportements...
Je n'ai pas le temps de réfléchir ou même de protester car tout se passe très vite.
Je sens une pression sur mon cou.
Puis perd connaissance.

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Moritz
عاطفيةLorsque Rita a accepter d'assister à la partie de poker entre son père, chef de la mafia corse, et les chefs des cartels concurrents, elle ne se doutait pas que ce qui était mis en jeu c'était elle. Elle n'aurait pas deviner non plus que le gagnant...