𝑩𝒆𝒔𝒕 𝒇𝒓𝒊𝒆𝒏𝒅 𝒅𝒆𝒔𝒑𝒊𝒕𝒆 𝒆𝒗𝒆𝒓𝒚𝒕𝒉𝒊𝒏𝒈.

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 La mafia tisse sa toile, où les liens du sang se mêlent aux serments trahis, où les secrets murmurent à l'oreille des ombres, et où chaque pas dans l'obscurité est une danse avec le destin.❞


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Les nuits n'avaient jamais été aussi longues que celles que Jungwon venait de passer. Mais à la fois, ses muscles endoloris et ses yeux qui avaient comme cavalier la profondeur de ses cernes laissaient croire que sa quantité de sommeil se comptait plus en minutes qu'en heures.

Sunoo aussi n'avait pas fermé l'œil de la nuit. En plus d'être rongé par le stress, Jungwon avait dû tenter de trouver le sommeil (en vain) avec l'atroce berceuse des craquements de doigts du platine dont le cortisol avait noyé le cerveau.

Ils avaient perquisitionné le salon pour la nuit et, allongé sur le canapé, Jungwon se redressa péniblement, ses paupières lourdes comme du plomb. Il sentit une présence familière à ses côtés avant même d'ouvrir les yeux. Sa mère, vêtue d'un simple peignoir, s'était penchée sur lui, une douce chaleur parfumée de son shampoing préféré émanant de son corps.

—Tu n'as pas beaucoup dormi, murmura-t-elle en caressant tendrement ses cheveux en bataille.

Son toucher était délicat, réconfortant, et pour un instant, il se sentit apaisé malgré la fatigue qui pesait sur lui comme une couverture humide.

Elle soupira légèrement, ses doigts glissant dans les mèches sombres de son fils.

— Je vais chez ta tante aujourd'hui, chuchota-t-elle.

Dans le gaz Jungwon avait seulement marmonné une réponse que lui-même serait incapable de déchiffrer.

Il était même inapte de décrire combien de temps s'était écoulé entre le baiser que sa mère lui avait offert sur le sommet de sa tête alors qu'elle était encore en peignoir et l'instant où les clés s'agitèrent dans la serrure de la porte d'entrée.

Jungwon en avait sursauté dans son sommeil, alors qu'il venait enfin de trouver la trace de Morphée après toute une nuit à lui courir après.

Il se redressa finalement, les poings frottant ses yeux pour mieux voir à l'autre bout du canapé Sunoo qui somnolait paisiblement.

L'ordinateur du platine en veille posé sur ses genoux avait fait renaître en lui les événements de la veille. Jungwon aurait juré que cela aurait pu être un cauchemar si les mots de ce fameux f0r3shad0w ne couraient pas déjà dans son estomac pour longer son œsophage et se loger dans sa gorge en une vilaine boule épineuse.

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