Jungwon, rongé depuis des années par la mort de son père, est prêt à tout pour poser un point final à ses tourments. Suicide ? Assassinat ? Sa haine n'en démord pas.
Dans sa soif de savoir, il fera la connaissance de Hee Seung, un homme à la personn...
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❝ Dans l'ombre où le sang se mêle aux secrets, la loyauté s'achète et la peur se danse. ❞
Le cœur martelait la poitrine de Jungwon. La bile lui remonta si vite qu'il ne put que se plier en deux sous la douleur qui ne s'extraya jamais. Tout s'enchaîna vite, trop vite. D'une montée de chaleur qui vint lui tordre la gorge, jusqu'à ses poumons hurlant au manque d'air. Il l'a sentit, la vague d'angoisse s'engouffrant dans son être jusqu'à se répandre comme du feu sous sa peau. La douleur lui hurlant de s'arracher l'épiderme. Les mots lui manquèrent, pourtant sa gorge le brûlait, prête à hurler sa douleur impensable.
Ce fut trop soudain.
Ses yeux roulèrent dans ses orbites alors qu'il crut reconnaître la voix aiguë de Sunoo bourdonnant dans ses oreilles. Et si tout son corps fut près à fondre, le tremblement de ses mains ne suffisait pas à alerter ses ravisseurs. De la sueur froide vint se former sur son front, dégoulinant lentement dans son cou, tandis que son corps entier se tendit sous le poids de l'arme qu'il ne put annihiler.
Il était en joue face à une arme.
— Il est en train de crever, ne put s'empêcher de grogner une voix qu'il entendit lui brûler la peau comme l'acide de son estomac.
La folie du moment faillit lui arracher un ricanement empli d'une folie que ses lèvres retinrent de justesse. Son corps se mit à tanguer de plus en plus, engourdi par une sensation de picotement désagréable, comme des fourmis rampant sur ses doigts et il eut presque la vision réelle que ce soit le cas.
Et tout lui échappa, du poids de l'arme dans son dos jusqu'aux grognements des ravisseurs lui ordonnant de reprendre sa marche. Les battements frénétiques de son palpitant comme seule source de bruit captée par ses oreilles. La pression de l'arme soudainement disparue fut néanmoins vite remplacée par la poigne gantée de son assaillant.
Celui-ci lui agrippant la taille, retenant de justesse le poids du brun qui fut foudroyé d'une faiblesse, arrachant un énième grognement au complice de cet inconnu l'ayant sauvé d'une chute certaine.
—Tout doux, murmura l'haleine mentholée de l'agresseur qui lui fit davantage tourner la tête.
Lui laissant tout juste la chance d'apercevoir le visage de celui-ci d'un flou trop contrasté pour y mémoriser les traits uniques de celui-ci. Pourtant, dans un ultime effort de survie, son bras partit à toute vitesse vers le visage de l'homme aux gants.
Et tout fut instantané. Le temps d'un battement de cils.
Ce qui fut certain, c'est qu'il ne vit pas venir le coup dans son dos. Encore moins sa tête qui cogna contre le bois dur et froid de la porte lui arrachant un hoquet de douleur, en même temps que la porte victime du dommage collatérale qui s'écarta dans un long grincement, recouvrant risiblement les piaillements de douleur du brunet.
