𝑩𝒆𝒉𝒊𝒏𝒅 𝒚𝒐𝒖.

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Je suis l'ombre derrière toi trésor


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Les longues mains blanches et graciles du brun naviguèrent jusqu'à sa poche duquel il y sortit dans une lassitude évidente l'objet responsable du bruit autour d'eux, attirant comme une évidence les yeux mouchards du blond platine dessus.

Les orbes des deux garçons coururent sur les quelques mots s'alignant sur le téléphone de Jungwon, jusqu'à ce qu'un soupir de frustration ne s'échappe de ses lèvres. D'un geste franc et rapide manquant de faire sursauter Sunoo, le téléphone avait fini au fond de sa poche.

Ne dis rien, souffla Jungwon, accélérant le pas, pressé de rejoindre le lieu animé où ils espéraient trouver la réponse à leur présence ici.

L'obscurité de la nuit les enveloppait depuis déjà quelques heures, arrachant un sourire moqueur au blond platine, qui retint de justesse un ricanement préférant mordiller le bâton de sa sucette.

— Je ne dis rien, ricana-t-il.

Jungwon acquiesça silencieusement, ses lèvres se scellant en une ligne fine faisant disparaître la courbure si particulière de celles-ci. Il n'y avait rien à dire.

Le brunet resserra sa veste en cuir, essayant vainement de couper la légère brise qui s'amusait à faire virevolter leurs cheveux. Mais elle était insignifiante face au danger guettant leur action impulsive. Et même s'ils n'avaient pas abordé un second plan d'action en cas de besoin, aucun ne put laisser de côté la possibilité qu'une faille existait, d'une dangerosité d'un monde qui leur échappait grandement. Mais il fallait avancer, coûte que coûte, le repli étant inenvisageable pour le brun.

Leurs ombres se fondirent dans les ténèbres, seules témoins de leur hâte muette vers l'endroit manquant cruellement de lumière.

On doit plus être très loin, murmura le brunet, les bras fermement croisés sur sa poitrine, tentant de garder le peu de chaleur offerte par son sweat-shirt.

Ils continuèrent de marcher silencieusement, leurs pieds frappant le pavé en synchronisation, comme un métronome marquant le temps qui les séparait encore de la promesse de lumières et de musique. Pourtant, à quelques mètres seulement de leur destination, le ronronnement sourd d'un moteur troubla la quiétude nocturne.

Et comme un seul homme, leurs visages pivotèrent vers la source du bruit qui se faisait de plus en plus clair.

Une voiture noire apparut, glissant le long du trottoir à leur allure. Deux motos la suivaient de si près qu'ils eurent peur de les voir percuter le véhicule, leurs phares perçant la nuit de faisceaux qui firent baisser les yeux des deux amis.

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