⊱ 𝗦𝗠𝗢𝗞𝗘 || 𝗛.𝗦𝗔𝗡𝗭𝗨 ⊰

09 || I can solve all my problems with sex

Le téléphone de Ran émit deux alertes. Il l'attrapa et regarda l'écran. Après avoir lu ses messages, il afficha un sourrir satisfait. Une des prostituée qui se tenait derrière lui et qui avait lu les messages par dessus son épaule équarquilla les yeux et détailla Akumako, ce qu'elle ne manqua pas de remarquer. Elle allait poser une question quand elle entendi au loin les portes de l'ascenseur s'ouvrir et une personne furieuse sortit en marchant bruyamment avec les talons. Ran observait sa réaction, amusé.

- T'as foutu quoi...

A vrai dire, elle n'avait aucune idée de ce qu'elle avait à se reprocher, mais il était certain que cette personne était là pour elle.

- AKUMAKO !!! VIENS ICI SALE CHIENNE !!!

Reconnaissant immédiatement la voix de Sanzu elle frisonna et parti dans la direction de l'ascenseur, en espérant qu'il ne la remarque pas si elle se fondait dans la foule. Manque de bol, à peine eut elle fait deux pas de dehors de la pièce qu'une main rugeuse vint la saisir au niveau de la gorge et qu'elle perdit l'équilibre, se retrouvant au sol. Les filles autour d'eux s'écarterent et baisserent les yeux, par peur de se retrouver mêler à un règlement de compte du Bonten.

Akumako reprenait sa respiration, encore sous le choc, tandis que Sanzu la detaillait avec un air détraqué.

- Alors toi... murmura-il avant de la saisir brusquement par les cheveux et de l'emporter dans une des chambres réservées aux prostituées.

Il la jeta au sol dans un éxes de violence et verouilla la porte à double tour afin que personne ne parvienne à s'échapper. Il s'assit dos à la porte et mit sa tête entre ses mains. Le bout de ses doigts tremblaient terriblement. Sa main se dirigea vers la poche avant de son veston, d'où il saisit quelques pilules qu'il déposa sur sa langue. Immédiatement, un effet de bien être parcourut son corp et il s'affala contre la porte tout en arrêtant de trembler.

La jeune fille, quand à elle, ne savait pas vraiment quoi faire et s'était contentée de s'asseoir sur le sol tout en massant sa tête qui avait pris un sacré choc.

Les yeux du rose semblaient perdus et se baladaient dans la pièce sans qu'ils ne s'accrochent à un point. Soudain, il sembla se souvenir de la raison de sa présence et tenta de se relever mais la gravité l'emporta et il retomba mollement au sol.

- Toi, commença-il difficilement, toi tu sors plus d'ici...

Elle lui jeta un regard meurtrier devant lequel il ricanna. Il laissa retomber sa tête contre la porte et s'alluma un joint.

Elle se leva tout de même et tenta d'ouvrir la porte malgrès Sanzu qui bloquait l'accès. Elle lui donna deux coup de pieds dans les côtes mais celui-ci ne chancella même pas et se contenta de lui souffler sa fumée au visage.

- Tu fais pitié...

- Ferme-la et laisse moi sortir !

- Non.

- Ce n'est pas une question.

Elle se glaça devant le regard mauvais qu'il lui fit.

- Écoute. Depuis que t'es arrivée tu me caaaasses les couilles. Alors si tu pouvais me faire la faveur de t'asseoir et de fermer ta geule rien qu'un instant ce serait merveilleux. J'ai pas le droit de te tuer mais si je veux t'enfermer dans un pièce personne n'a son mot à dire.

- C'est quoi ton putain de problème avec moi !? Il y trois mois on se connaissait même pas !

Elle glissa une cigarette entre ses lèvres par nervosité.

- J'en sais bien plus que ce que tu ne peux imaginer. Je sais aussi que t'es une salope et que tu le restera jusqu'à la fin de ta vie. Les traîtres n'ont aucune valeur à mes yeux.