ᴄʜᴀᴘɪᴛʀᴇ ɪɪ

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Aideen

- Ah, Aideen! s'exclama le gouverneur, une fois la porte du bureau refermée derrière moi.

Il m'attendait au milieu de la pièce, une jeune femme brune à ses côtés.

- Qui est-ce ?

- Justement, je voulais te la présenter. Avance, mon enfant, dit-il en tendant le bras vers la femme qui l'accompagnait.

- Aideen, je te présente Azia Griffin ! enchaîna-t-il. Azia, voici Aideen Bauer. Elle dirige cet escadron.

Azia

Voici donc le fameux camp de l'escadron E. En arrivant, j'ai d'abord été surprise par la simplicité des lieux. Je m'attendais à de grands bâtiments bétonnés, mais il n'en est rien. Le camp a beau être immense, englobant la capitale, il est essentiellement constitué de tentes.

Par ailleurs, il est plutôt animé par endroits. De nombreux soldats discutent ou se battent dans l'étendue d'espace au sein des murs, d'autres s'échangent régulièrement la garde du camp via des tours improvisées.

J'ai pu remarquer un seul grand bâtiment en plus du petit dans lequel nous venons d'entrer. Qui se trouve être le bureau d'Aideen. En parlant de cette dernière, elle prend la parole.

- Pourquoi me la présenter au juste ?

- Je souhaiterais qu'elle intègre ton équipe.

- Mais n'est-elle pas un peu... commença Aideen.

- Frêle ? terminai-je.

Elle grimaça, j'haussai les sourcils.

- Ne te fie pas à son apparence Aideen. Cette enfant possède une intelligence ainsi qu'une capacité d'analyse et de compréhension hors-normes.

Il marqua une pause. J'ose espérer qu'Aideen en profitera pour assimiler ce qu'Eric venait de lui dire.

- Vois-tu, poursuivit le gouverneur, avec cette nouvelle menace, je pense qu'un peu de renforts ne te ferait pas de mal.

- Quelle menace exactement ? demandai-je, n'ayant pas été informée au préalable.

Je parvenais à peine à comprendre ce que je faisais ici, au final. Eric m'avait promis pouvoir apprendre à me battre, afin de venger mon village. Je n'avais pas entendu parler d'une quelconque menace.

- Daeril. Un mec ayant pour seul but d'anéantir l'humanité, répondit un jeune homme brun qui venait d'entrer dans le bureau.

- Un peu débile étant donné qu'il en fait partie... rétorqua une grande femme noire qui venait elle aussi d'entrer.

La cheffe se tourna vers les nouveaux arrivants. Elle semblait les connaître.

- Nikos, Samira ? Qu'est-ce que vous faites ici ?

- Je t'ai cherchée partout ! Quand je suis tombée sur Nikos, il venait justement te voir, répliqua la dénommée Samira.

- Alors elle m'a accompagnée, compléta le brun.

- Bien... Samira, pourquoi voulais-tu me voir ? demanda Aideen, nous délaissant quelques instants.

Je me tournai alors vers Éric, profitant de l'inattention d'Aideen pour l'interroger.

- Mais tu m'avais dit-

- Pas maintenant Azia, m'interrompit-il.

Putain. Je fulminais. Comment avait-il pu me cacher ça ? Il m'avait pourtant juré ne pas connaître l'identité de la personne que je cherchais depuis toutes ces années !

- Merci Samira, intervint Aideen, tandis que la concernée quittait la pièce dans la hâte.

La cheffe se tourna alors vers nous.

- Nikos, je te présente notre nouvelle recrue, Azia Griffin. Azia, voici Nikos Vaugh, mon bras-droit, reprit-elle en me gratifiant d'un sourire conciliant.

- Et la femme qui vient de sortir est Samira, la générale de nos troupes. Elle est d'une loyauté infaillible, tu peux lui faire confiance.

Je saluai le concerné, politesse qu'il me rendit.

- Bien, maintenant les présentations sont faites. Azia ?

Je me tournai dans sa direction, en attente de la suite.

- Suis-moi.

Elle sortit sans vraiment m'attendre, et je la suivis, n'ayant pas d'autre choix. Je pris cependant le soin de lancer un regard noir au gouverneur. Il entendra à nouveau parler de moi, qu'il en soit sûr. Aideen s'avança vers un groupe de personnes avant de prendre la parole.

- Samira ? Je te la confie, j'ai des choses à régler.

La femme de toute à l'heure s'avança vers moi. Elle tenait une tablette dans les mains, et venait de laisser le groupe de personnes bien plus jeunes et anxieux qu'elle. Son sourire étincelant et l'armure qu'elle portait lui conféraient une aura bienveillante et chaleureuse. Quelques cicatrices parsemaient ça-et-là sa peau noire. Je lui donnerais la trentaine, pas plus.

- Bien, Azia ! Entamons-là, cette visite.

Elle commença à marcher, m'invitant à faire de même.

- Pour commencer, je m'appelle Samira, mais tout le monde ici m'appelle Sam, alors à toi de voir ce que tu préfères. Autre information, Aideen a une fâcheuse tendance à appeler les soldats par leur nom de famille, et non leur prénom. Ne t'en étonne pas, c'est normal.

- Les garçons ici peuvent se montrer assez lourds, mais au fond ils ne sont pas bien méchants, enchaîna-t-elle. Apprends à te faire respecter et tout ira pour le mieux.

Elle contourna un rassemblement de tentes qu'elle me montra du doigt.

- Tu trouveras facilement la cafétéria, elle est noire de monde à certaines heures de la journée. La pharmacie du camp, les produits provenant des marchands de la capitale et la cuisine se situent du même côté. L'infirmerie n'est pas loin d'ici, je te la montrerai quand on passera devant.

Voilà environ un quart d'heure qu'elle me faisait visiter les lieux. Dortoirs, salles de douche (communes pour mon plus grand malheur), salles d'armements, et même une bibliothèque !

- Ahh et ma partie préférée, les salles d'entraînement ! s'écria-t-elle en écartant les bras.

Nous nous étions arrêtées devant le grand bâtiment bétonné. C'était donc ça, un complexe d'entraînement ! Samira semblait bien enjouée de me montrer cette partie du camp. En même temps, je la comprends... Une dizaine de salles, toutes réservées à un usage spécifique: salle de fitness, salle de boxe, salles d'entraînement au tir, à l'arme blanche, au corps-à-corps...

Tout était minutieusement pensé et organisé pour que chacun trouve son bonheur.

-... Et c'est là que s'entraînent nos talentueux...

Mais je ne l'écoutais plus.

Mon regard était seulement attiré par une silhouette sur ma gauche. A l'écart des autres, elle semblait s'entraîner au lancer de couteaux, seule.

Captivée, je ne parvenais pas à détourner mon regard de cette femme. Elle a une telle aisance... Une combinaison en cuir, des cheveux noir corbeau et un lancer irréprochable.

Elle dégageait une aura d'une puissance indescriptible. Et bien qu'elle me tourne le dos, j'étais persuadée qu'elle était d'une beauté à couper le souffle.

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coucou !

j'ai pas grand-chose à annoncer, j'ai déjà un peu tout dit au chapitre précédent

je voulais juste prendre quelques lignes pour remercier _lynn_lh, qui m'a aiguillée dans mes idées et m'a évité de partir trop loin pas mal de fois 🫶🏻

on a aussi eu une trop bonne idée pour la suite, vous verrez ça dans le chapitre qui sortira après la réécriture

bisousss

Until Death Do Us Apart [MINI-REECRITURE] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant