Chapitre 11

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- Félicitation pour le bébé. Ça fait une semaine que tu ne t'es pas réveillée et mon successeur était paniqué, bien que Tsunade lui affirme que tu avais seulement besoin de repos.

Je souris au vieil homme et couvai le blond sur mes genoux d'un regard tendre.

- Qui aurais cru, en nous voyant à l'Académie, que nous finirions ensemble ?

- Certainement pas moi en tout cas, rit l'ancien Hokage. En tout cas, vous vous êtes bien trouvés.

Je ramenai mes cheveux écarlates au dessus de mon épaule gauche et en montrai une mèche au Sarutobi.

- Regarde, regarde-les. Je les ai crains, je les ai haïs. Si quelqu'un m'avait dit que je les aurais aimés à un moment donné, je lui aurait ris au nez. Pourtant, désormais, grâce à Minato, ils sont mon plus grand trésor. Parce qu'ils sont les fils rouges du destin qui m'a fait rencontré mon âme sœur, mon compagnon, mon amour, le père de mon enfant, Minato Namikaze.

Si le vieil homme n'avait pas déjà été convaincu de mon amour sincère pour le blond, il l'aurait été à cet instant, je pouvais le voir dans ses yeux.

- Bien, fit-il en se relevant. Je vais voir Biwako, elle qui se plaint déjà que je ne suis pas très présent, je ne vais pas lui donner des raisons supplémentaires de se plaindre. Au fait, je crois qu'il y a des personnes qui veulent te voir.

À peine était-il sortit que trois jeunes ninja entrèrent dans la pièce.

- Sensei, vous êtes réveillée !

- Vous avez retrouvé la fougue de la jeunesse. Il faut immédiatement que j'en informe mon éternel rival !

Et Gaï, à peine entré, sortit en trombe sous les yeux rieurs de mes deux autres élèves.

- Je pense que votre secret ne tient plus trop. Tous les ninja et les villageois de Konoha sont au courant que le Yondaime Hokage est avec vous, sensei. Il venait tous les jours, dès qu'il pouvait, et il avait l'air franchement paniqué par votre état, soupira Asuma. Il sera rassuré lorsqu'il apprendra votre réveil.

En effet, il avait été plus que ravi. Ensuite, il avait fait tout pour régler le conflit au plus vite, ne souhaitant pas que notre enfant grandisse dans la guerre, pas comme nous. Et il avait réussi. Mon ventre avait enflé, tout comme celui de mon amie Uchiwa, Mikoto. Elle avait d'ailleurs accouché d'un beau garçon, il y a deux mois. Et là, c'était mon tour. Mon enfant aurait comme parrain Kurama, à mes yeux, ceux de Minato et du renard, mais pour le reste des shinobi, ce serait Jiraya, et sa marraine serait Tsunade, comme ça, notre enfant serait bien protégé si nous venions à disparaître.

Cette nuit là, je sus que j'allais accoucher et partis du village avec Biwako, Minato et quelques anbu. L'accouchement d'une jinchuriki était le seul moment de sa vie où son sceau se fragilisait, il fallait donc veiller à ce que Kurama ne se libère pas. Le travail commença et je souffris durant des heures, malgré le démon renard qui tâchait de soulager ma douleur. Cependant, alors que j'allais être délivrée, je croisai un œil écarlate et hurlai de souffrance. Plus que celle de l'accouchement, je subissait en plus celle de l'extraction de mon biju. Le renard se libéra pourtant et commença à semer la destruction, manipulé – je pouvais le voir à ses pupilles qui reflétaient des sharingans. 

La roue du temps [Naruto] Tome 1. Terminée.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant