Our last hours

[-18] Don d'organe

Ce soir, ma vie a changé. Ce ressenti en moi est splendide. Mon corps tremble encore de tout ce que nous avons fait. D'une simple virée en couple, cette soirée est devenue magique. C'est en cette soirée que je lui ai donné mon cœur, et qu'avec mon cœur va mon corps. Après ces années de confiance, de complicité, de partage, il les a reçus . Il me tenait les mains, se tenant face à moi, ses yeux plongés dans les miens, dévorant l'entièreté de mes pupilles, avant de divaguer sur mon cou, ma poitrine, mon ventre libre car je portais un haut court. La Terre tourne aussi vite que mon cœur bat. Nos doigts croisés semblent ne jamais vouloir se lâche.

Ses hanches sont collées aux miennes, cœur contre cœur. Nos doigts se lâchent enfin, puis viennent les mains. Sur les cheveux, puis descendent sur les épaules, les côtes, les hanches, les fesses. Nos corps se brûlent l'un l'autre, entrent en fusion, et n'arrêtent pas de gesticuler? Nous ne pouvons plus arrêter de nous toucher, de nous embrasser. La chaleur est telle que nos vêtements se sont retrouvés au sol. L'un sur l'autre, nous tombons à court de souffle, l'alchimie de nos deux enveloppes corporelle est surnaturelle. Nus, en sueur et essoufflés, nous nous offrons l'un à l'autre, maintenant et pour toujours.

J'idolâtre ce moment où il m'a embrassé sans arrêt, puis il s'est reculé  pour m'observer, complètement nu, allongé en dessous de lui. Il m'a demandé si j'étais prêt, question à laquelle j'ai acquiescé d'un rapide mouvement de tête. Le tournant de la situation a changé ma vie. D'un câlin nous avons fini sur un ébat d'une intensité sans pareille. Nos langues s'entremêlent, nos sueurs se mélangent, nos cœurs battent à la même fréquence. Mon entrée et sa sortie se rencontrent pour la première fois, rentrant avec facilité, malgré le peu de douleur l'accompagnant au début, mais vite apaisée par l'amour qui est mis à l'acte.

Mes gémissements compensent ses bruits, semblables à des soupirs d'épuisement mélangés à des grognements. Mon corps n'en pouvait plus, tant le plaisir était intense. chacun des bruits que nous et notre acte faisions formaient toute une harmonie de sensorialité sexuelle. Entre  nos gémissements tous plus forts les uns que les autres, l'espèce de bruit que créent nos allers-retours, les quelques baisers que nous échangeons, les fessées qu'il me mettait, ou bien les grincements du lit qui suivait nos mouvements.

Chaque fois qu'il touchait le fond de mon entrée, chaque baiser, chaque fessée, chaque fois qu'il tenait ma gorge avec force, chaque fois qu'il saisissait mes cheveux.

Chacun de ces actes - et d'autres encore - contribuaient à l'intensité, la profondeur, et l'animosité de mon plaisir, et de sa satisfaction, qui contribuait elle même étrangement à son plaisir sexuel. La brutalité de l'amour passionnel est à son apogée, la fleur de notre relation s'embrase, et nos corps tremblent de plaisir, de jouissance, d'amour pour ce contact, si envoûté et si passionnel. Lui même était épuisé, mais il tenait bon, tant notre acte lui procurait une plaisance incroyable.

Nos corps se vidaient de leur énergie, c'est alors que je lui ai dit qu'il pouvait amener le bouquet final. Un second tournant de situation a eu lieu. Le préservatif à volé à travers la pièce, puis après l'entrée du bas, c'est mon entrée du haut qui va déguster. La largeur et la longueur de cette verge restent inoubliables, tant je prenais du plaisir à l'avoir dans ma bouche. Même ce tuyau avait bon goût.

Parfois je manquais de m'étouffer, mais je tenais bon, malgré les larmes qui ruinaient mon maquillage. Et malgré ça, il disait que j'étais d'une beauté sans pareille, sa grande main caressait ma joue, l'autre tenait mes cheveux, me guidant sur ces allers-retours. Il en criait presque, et se tenait à ma tête, comme si je l'aidais à se tenir droit. Même moi je gémissais, malgré tout l'espace que sa verge prenait dans ma bouche. J'ai adoré ce moment où il m'a dit que ça arrivait, et que si je souhaitais me retirer, c'était le moment.

Malgré la brutalité passionnelle, le respect restait présent, alors je me suis mis en arrière, attendant qu'il atteigne son point de jouissance.

C'était un feu d'artifice, il rugissait en même temps qu'il jouissait, qu'il gémissait. Sa main caressait ma joue moite lorsqu'il m'a dit merci, que toutes sortes de compliments sortaient de sa bouche. Il complimentait ma beauté, alors que mon maquillage a coulé, la sueur restait omniprésente sur mon front, même mes cheveux étaient ébouriffés. Aucun doute, l'amour règne entre nous, par dessus le sexe, la passion, l'attraction sexuelle et l'envie de toucher l'autre. 

Tous ces actes et sentiments que j'ai cités sont comme des sous-parties de l'amour pur que nous nous donnons à travers chaque seconde que nous vivons communément. Ensemble pendant chacun de ces moments, l'amour qui lie nos deux cœurs est celui qui rayonne le plus, tel deux astres qui se relient par une ceinture d'astéroïdes, chacun d'eux représentant une façon de nous le prouver, chaque jour et à jamais.