Mauvaise augure, mauvais avenir

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AVANT DE LIRE !!!!!!!!


TW : Sang, meurtre, viol, violence, folie.


La prévention à été faite alors je ne suis pas responsable des dégâts causés aux âmes sensibles qui auront tout de même lu cet écrit.






Le sang coule à travers mes mains, coulant à flots entre chacun de mes doigts. Chaque goutte qui tombe et vient s'écraser sur le sol, provoque ce bruit qui résonnera toujours dans ma tête. Cet acte ce répète en boucle, je le revois, je le revis, je le recommence. Une rue sombre, une heure tardive, une cible facile. Drogues, cordes, torchons, scotch ou chaînes, tout peut servir. Immobilisation, manipulation, luxure et torture. Les étapes de cette recette odieuse sont si simples, comment est-ce même possible ? J'ai tué tous ces êtres, car je ne me sentais pas vivant. J'ai assassiné pour vivre, je sombre dans l'addiction pour faire battre mon cœur. L'adrénaline est constamment présente, la morphine leur est constamment injectée. Je souris à la vue de ces corps, drogués, nus, sans défense. Je veux manger leurs organes, j'en ai envie. Je veux toucher ces corps inanimés, je les veux. J'accroche ces corps allongés, lorsque je dessine une longue entaille, le long de leurs beaux corps déjà morts. L'organe principal a arrêté de battre, je le récupère, le caresse, l'embrasse, je me frotte contre celui-ci, je l'aime et le remercie. La collection s'agrandit. Je sombre dans la folie, perverti. Perverti et assombri, c'est comme cela que je vis. 

Mes yeux s'ouvrent, mauvais rêve, mauvaise augure. Je suis dos au mur, rôles inversés. Rôles inversés, je n'en suis pas rassuré. Mauvais rêve, mauvaise trêve. Je vais mourir, de cette âme, qui ne cesse de s'assombrir. Gants, lunettes protections, il n'en a pas, j'ai rêvé d'être à sa place, maintenant nous sommes face à face. Cœur qui bat, vie qui défile, souvenirs jusqu'à tout va, avec moi, il va taper dans le mille. Pulsations que je ne peux arrêter, c'est lui qui le fera cesser de battre. Il aime mon corps, il aime mon cœur, il aime mon sang, il m'aime mort. La folie règne, la folie domine, la folie gère, la folie dirige. Des idées, je ne sais pas, des envies, je n'en ai plus. Je suis condamné, je vais devoir y passer. Ses mains rouges sur mon corps blanc, ses dents blanches sur mon corps rouge. Je dois pourrir ici, il n'y a pas d'autre possibilité, c'est une évidence, c'est une évidence, c'est une évidence.

Our last hoursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant