Chapitre 10

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Le lendemain, je me suis réveillé tôt, avec une idée en tête

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Le lendemain, je me suis réveillé tôt, avec une idée en tête. J'ai d'abord essayé de me rendormir, mais si je voulais surmonter mes inquiétudes envers les intentions de Glenn, le seul moyen était de passer du temps avec lui ; et l'envie de le voir a pris le dessus sur le sommeil et l'inquiétude. Je me suis donc levé discrètement, et je suis partie vers le van de Glenn. J'ai frappé quelques petits coups à sa porte, puis un peu plus fort, jusqu'à qu'il m'ouvre, à moitié réveillé, et la trace de l'oreiller sur la joue. 

- Kara ? Qu'est-ce qui t'arrive ? 
- Viens, dépêche toi. Je t'emmène là haut, le lever de soleil est magnifique !
- Mais il fait nuit, il a articulé en se passant une main sur le visage. Il avait les yeux mi-clos, et visiblement l'esprit encore bien embrumé. 

- Forcément, c'est mieux si on veut voir le soleil se lever. Allez dépêche toi. 

Il n'a pas eu l'air de comprendre tout ce que je lui ai dit, mais il est quand 
 même parti s'habiller, sûrement pas assez réveillé pour chercher à me contredire. 

Une demi-heure plus tard, le soleil se levait sous nos yeux, offrant une vue si splendide qu'elle en devenait émouvante. La lumière rasante du soleil naissant, donnant des jeux de lumières absolument incomparable. 

- J'avoue que ça valait le coup de se faire tirer du pieux si tôt pour assister à ça, intervient Glenn une fois le spectacle achevé.
- Je savais que ça te plairait. 

On est resté encore quelques dizaines de minutes comme ça. Pas besoin de beaucoup pour passer un bon moment. Une belle vue, un proche, et voilà. Mais toutes les bonnes choses ont une fin.

- Je suis occupé ce matin, mais on se retrouve cette aprèm ? Tant que t'es là je veux en profiter pour te voir au max. 
- Ok.
- T'es là pour combien de temps au fait ?
- Aucune idée. Je verrai bien. 
- Le plus longtemps possible j'espère. On redescend ?
- Allez. 

Comme prévu, quelques heures plus tard, on était de nouveau réuni. J'en revenais toujours pas qu'il soit là. Je continuai à lui faire découvrir les merveilles qui entouraient mon village. 

- C'est tellement beau, je comprends que tu ai du mal à trouver autre part mieux que chez toi. Le niveau est élevé. 
- J'suis vraiment contente que tu penses comme ça. 
- J'ai habité dans les montagnes il y a longtemps aussi. Ça me manquait ces paysages. Enfin je pense quand même que la Corse est au moins au niveau d'ici, voire plus. 
- Hum, peut-être. Pas sûr. Bon sinon, faudrait  quand même que je te présente à mes parents vu que t'es là. Si je leur dis que je sors voir un ami, ils vont pas comprendre. Ils savent que j'en ai pas ici. Et c'est juste hors de question que je leur mentent. Tout à l'heure j'ai juste dit que je sortais, mais j'aime pas ça. 
- Ils savent pas que j'existe ?

J'ai senti une pointe de déception dans sa voix, ce qui m'a fait culpabiliser.

- Si, bien-sûr ! Il savent juste pas qu'on est restées en contact depuis la Corse. 
- Mais pourquoi ?

Frangin.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant