𝘩𝘦𝘢𝘥𝘤𝘢𝘯𝘰𝘯𝘴 + 𝘪𝘮𝘢𝘨𝘪𝘯𝘦𝘴 𝘧𝘧𝘷𝘪𝘪.

⌦ 𝘪𝘮𝘢𝘨𝘪𝘯𝘦.| 𝘤𝘭𝘰𝘶𝘥.

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"-Excuse moi, une de mes missions s'est avérée un peu plus longue que prévu. Annonça le blondinet, arrivant aux côtés de la combattante.
- Ne t'en fais pas, je suis heureuse que tu ailles bien. Je m'inquiétais. "

La jeune femme se retourna vers le mercenaire pour se rapprocher de lui, sous le "ciel" du bidonville. Le lieu était vide et silencieux, si bien que seul le bruit de vent glacial pouvait parvenir à leurs oreilles. Leur rencontre était le fruit de l'invitation de la barista à se retrouver à la gare du bidonville, la nuit tombée. Le blond n'avait pas eu de réel choix, en effet. Lorsque Tifa avait quelque chose en tête, elle ne l'avait pas autre part. C'est ainsi que leur rencontre à la gare fut inévitablement, sous le regard dubitatif de Cloud. Elle ne lui avait encore pas annoncé la raison pour laquelle elle l'avait convié à une telle rencontre. Il ne tarda pas à l'apprendre, cette dernière triturant ses doigts d'un air nerveux. "À ce point?" Pensait Cloud, qui commençait à sérieusement se poser des questions. C'est après quelques secondes de silences que la femme se rapprocha de l'homme, remplissant ses poumons d'air dans l'espoir d'y accueillir tout autant de courage que d'air.

"-S'il te plais, laisse moi finir avant même que je ne commence. C'est une chose à laquelle je pense énormément, depuis maintenant ton départ à la Shinra. Tu as toujours été... Et bien, toi-même, Cloud. Rester avec toi pendant tant d'années de m'avait pas aidé à distinguer mes sentiments, mais ton absence accompagné de ton retour, elles, l'on fait. Cloud, je suis si heureuse que tu sois de retour... Je ne pensais jamais te revoir, honnêtement. Tu ne m'as jamais donné de nouvelles... Enfin.. uh, la jeune femme se racla la gorge, gêné. c'est donc pour cela que je t'ai fais venir si tard, et j'en suis vraiment désolée! Je... Je t'aime, Cloud. Énormément. "

Le regard bleu pétillant de l'adulte s'écarquilla de surprise. Ainsi, la déclaration de la barista prit fin, se faisant remplacer par le silence de la nuit. C'était donc la raison pour laquelle il était ici: son amie d'enfance venait de lui confesser ses sentiments. Une étrange sensation viendra envahir la poitrine du blond, qui ne pouvait que se contenter de baisser les yeux au sol, comme un enfant qui venait de faire une bêtise. Un pincement au cœur. Lui aussi été désolé. Il était désolé de ne pas retourner les sentiments pour cette dernière. Tifa était, et sera, son amie d'enfance. Ses sentiments à son égard étaient hélas, pour cette dernière, platoniques. De l'amitié, et rien de plus. De l'amitié pure et dure. Mais alors, que lui répondre ? Que dire pour rattraper son coeur en douceur et le replacer dans la poitrine de cette dernière sans une seule égratignure ? Quoi faire pour rendre le drame moins touchant et important pour cette dernière ? Le silence de l'ami avait suffit pour que la combattante comprenne, venant placer sa main sur sa poitrine, comme pour retenir son cœur d'une chute mortelle.

"-Je vois... commença-t-elle, arborant un triste sourire. Ne t'en fais pas. Ce n'est pas de ta faute. Je trouvais juste ça égoïste de ne pas te le partager. Je me sens mieux, maintenant que je te l'ai dis...
-Je suis désolé, Tifa...
-Tu sais... Iel t'attend dans ta chambre."

L'ancien SOLDAT resta silencieux un instant, immobile, préférant laisser son amie partir la première, ce qui ne tarda pas à arriver. Elle le dépassa et viendra retourner dans sa propre chambre, le cœur sûrement brisé par le rejet du second. Il n'espérait qu'une seule chose, ne pas l'avoir trop froissée. C'est ainsi qu'il restera planté là, seule, encore plus dubitatif qu'à son arrivée. Il aurait sûrement était capable de passer la nuit dehors si la dernière phrase de Tifa ne lui était pas revenu de plein fouet à l'esprit. « Iel t'attend dans ta chambre. » iel l'attendait. Il le faisait attendre, il ne pouvait pas rester là plus longtemps. Il tournera ainsi les talons pour rejoindre sa chambre, et y entrer sans un bruit. Les lumières étaient éteintes, aucun bruit dans la pièce. Était-iel parti ? L'attente avait-elle eu raison de la personne pour laquelle Cloud avait refusé les avances de Tifa ? Il ne pouvait s'en vouloir qu'à lui-même si telle était le cas. Il retirera ses chaussures, déposa son épée contre le mur; près du lit; et viendra s'allonger sur le lit. Mais c'est une fois allongé qu'il senti son épaule frôler quelque chose de froid, une surface plus ou moins lisse et froide comme la nuit. C'est en tournant son regard qu'il aperçu une ombre, une silhouette. Une silhouette allongée, lui tournant le dos. Et pourtant, aussi surprenant que cela puisse paraître, l'homme ne broncha pas.

"-Alors.. ? Emergea la voix fatiguée du.de la (c/c).
- Elle... Elle m'a dit qu'elle m'aimait.
Un silence s'installa brièvement entre les deux personnes allongées dans le lit, avant qu'un ne reprenne.
-Et alors. Pourquoi est-ce que tu n'es pas rentré avec elle, abruti.
-uh...Parce que je n'éprouve pas la même chose pour elle."

Le lit grinça, pendant que celui.celle qui lui faisait dos se retournait vers lui, sans un mot de plus. Cette action suffisait pour traduire son incompréhension. Pourquoi diable avait-il refusé? Mais aucune réponse ne viendra rassurer lea second.e. Iel était désormais le plus dubitatif de tous. Tout ce qu'ils faisaient étaient se fixer, dans l'obscurité de la chambre du blond. Souvent ils dormaient ensemble, lorsque lea (c/c) se sentait mal, ou avait simplement besoin de quelque chose. Leur relation était quelque chose d'étrange, complexe. Un soupire s'échappa du blond, qui viendra comme à contre coeur se rapprocher du.de la second.e pour lea prendre dans ses bras, silencieux.

"-J'ai refusé. J'ai refusé, parce que je ne peux penser qu'à une seule autre personne. Je ne peux penser qu'à toi, (Y/n)..."

Ainsi, ce sentiment désagréable dans la poitrine du blond viendra être remplacer par une douce chaleur, un agréable sentiment de satisfaction, de soulagement. Peut-être que lui aussi avait besoin de faire preuve d'honnêteté envers la personne qui occupait son esprit et son cœur depuis maintenant quelques temps. Les bras de l'être aimé viendront à leur tour participer à l'étreinte, laissant un fin soupire échapper de son nez.

"-Moi aussi, je ne pense qu'à toi."