Chapitre 1

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Kageyama Tobio, paraissait perpétuellement maussade et colérique. Combien de fois avait-il reçut de ses proches des réflexions. Faire des efforts... pourquoi en faire ? Après tout, tant que lui se sentait satisfait de lui, rien ne pouvait l'arrêter. Il se foutait complètement de ce qu'on pensait de lui. C'était peut-être ça son défaut. Mais non, hors de question. Ce n'était que lui. Les autres ne venaient lui parler que parce qu'il était doué, fort. Il en avait entendu des rumeurs sur lui dans les vestiaires, lors des cours de sport, ou dans les couloirs de l'école. Quand avait-il à faire. Aujourd'hui il tournerait la page, ne faisant ce qu'il lui plaît. Plus de parents, plus de trouble-fêtes. Seulement lui, ses ambitions et ses rêves. Et pourtant, tout le monde lui disait de sourire, d'être sociable, gentil. Quand avait-il à faire ? Il était lui-même, tant pis pour les autres. Ils étaient connus dans sa fédération. Mais les études mettent vite toute en pause. Alors oui, l'université allait être un nouveau départ. Et il donnera tout de lui. Dans son taxi, il passait sur un joli pont, et le chauffeur peu bavard lui avait mis une musique qui lui plaisait. Pourquoi se plaindre. Il y avait une espèce de tour rouge ou orange, peu importe, le reste était décorait par la verdure verdoyante, laissant des lampadaires blancs joncher les barrières bleues. Au loin, il voyait des appartements blancs, assez modernes qui permettaient l'entrevue du quartier d'affaire. Tobio approchait du centre, il le savait les bouchons se faisaient de plus en plus nombreux. Et son appartement étudiant n'était pas très loin. Il arriva dans un quartier assez chic, là où reposait sa voiture qu'il avait emmené ici depuis un moment. La brique rouge se laissait bercer par la chaleur de l'été, alors que les quelques buissons rouges eux, habillaient les escaliers grisâtres de béton vers cette porte d'entrée. Il expira un court instant, avant d'inspirer franchement ce nouvel air de plaisance. Kageyama était là, devant l'immeuble où son appartement situé au quatrième l'attendait depuis maintenant. Il salua le taxi avant d'attendre. Il ne savait pas quoi, mais il attendait.

- « À mes ambitions... » se murmura-t-il à lui-même avant de chercher les clés dans sa poche de jean.

- « C'est bizarre de se parler tout seul... » souffla en bref soupire une petite voix derrière lui qui lui donna un frisson.

Kageyama se retourna, ne comprenant pas grand-chose. Il se confronta à un garçon, visiblement plus petit que lui. Ses cheveux roux flottaient dans la brise chaude de l'été, alors qu'ils étaient coiffés... ses yeux bruns luisaient comme une légère imprudence. Ce garçon il l'avait déjà vu. Mais il ne savait pas où. Ou plus... il était habillé simplement, un veste ouverte mise à la va-vite. Un pantalon noir et une chemise déjà froissée. Ce qui le fit tiquer.

- « On se connait ? » questionna-t-il sèchement.

- « Peut-être... je ne sais pas. Tu es ? » le visage du roux s'était légèrement durcit. Son sourire niais avait disparu, et pourtant, il semblait aussi mignon qu'un chat. Il pencha légèrement sa tête sur un côté. Attendant une réponse, probablement. Mais rien... « Shôyô Hinata ! Et toi ? » finit-il par dire, alors que l'autre recula d'un pas.

- « T'es mon colocataire ? » reprit l'autre, qui rendit son visage un peu plus ferme. « Tobio Kageyama. »

- « T-tu... h-ein ? Mais non... » affirma dramatiquement le petit roux, qui voulait s'enfuir aussi vite. « P-pas... toi... » marmonna-t-il dans sa moustache avant de reculer à son tour.

- « Ok... fais ce que tu veux, je vais faire un tour. » il souffla, prenant avec lui toutes ses affaires. « J'espère que tu as les doubles des clés. » cracha-t-il tout en faisant dos à l'autre garçon qui le dévisagea au loin.

Shôyô Hinata, est petit par sa taille, pourtant ses yeux bruns et ses cheveux roux lui donnait un air adorable. Il est si joyeux et facile à vivre. Étant le contraire de Tobio, il pense toujours à ses camarades. S'il était venu ici. C'était avant tout pour ses études. Le volley, alors pourquoi ce garçon qu'il ne connaissait que de vu par le lycée, le dévisageait et lui parlait presque avec dédain et littéralement de haut ? Il avait réussi à devenir ami avec son chauffeur et la personne qui lui avait loué à condition qu'il soit en collocation dans cet immeuble. Mais ce Tobio était tout autre.

𝘔𝘢𝘶𝘥𝘪𝘵 𝘉𝘢𝘭𝘭𝘰𝘯 | ᵏᵃᵍᵉʰⁱⁿᵃ |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant