𝘔𝘢𝘶𝘥𝘪𝘵 𝘉𝘢𝘭𝘭𝘰𝘯 | ᵏᵃᵍᵉʰⁱⁿᵃ |

Chapitre 8

Renvoyer un ballon c'est donne une passe à l'autre. Quelle soit en coopération, ou qu'elle ait un but à marquer un point. Une fois que la balle est lancée, elle voltige dans les airs, elle volerait presque dans une splendide ondulation venteuse qui donne le frisson. Une grosse balle aérostat gonflés au gaz qui s'envoie, se reçoit et suit des trajectoires que l'on donne. Ils avaient un peu l'impression que leur rencontre était comme un coup d'envoi trop fort que l'on ne considère comme une menace avant de prendre du recul et d'apprendre à l'envoyer correctement afin de toucher et de marquer des points. Ils devaient réviser en vue des partiels. Les matchs avaient été suspendus. Il ne voyait que les murs de leur appartement nuits et jours. Plonger dans l'océan des révisions entre l'ordinateur, les fiches et les livres. Il faisait beau dehors. Le mois de mai avait pointé le bout de son nez par l'odeur des terrasses et des fleurs sur les balcons. L'ombre rafraîchissait la peau, tandis que le soleil réchauffait lentement le teint pour le rendre un peu plus bronzé à l'approche de l'été. Il y avait comme un voile transparent que l'on n'ose pas déchirer par peur de l'abîmer. Et tout arrive.

Lorsqu'on envoie une balle, on la met systématiquement dans le camp advers. Elle suit une trajectoire volante en une ligne droite. On penserait même qu'elle bondit dans l'air. Une circonférence de soixante-cinq centimètre, une masse de deux cent soixante, une pression de zéro virgule trente bars... un ballon de volley-ball est souple et léger. Il n'est pas comme celui de foot ball. Il y avait entrainement ce soir... et en plus de ça. Il y allait probablement avoir une soirée... un long silence sommeillait dans l'appartement avant que Tobio ne se lève pour aller dans la cuisine.

Hinata en avait déjà marre de réviser. Il n'y arrivait plus. Certains cours le perdaient plus que d'autre. Comment devait-il s'y retrouver dans toutes ses informations. D'autant plus que... qu'en avait-il à faire des différentes éducations ? Lui aussi avait ses méthodes. Pourtant il semblait concentré. Détournant son regard de temps en temps sur celui de Tobio. Oui, le noiraud s'attardait à le regardait. Son esprit semblait émerveillé par la tête concentré et désespérée du jeune roux qui mâchait frénétiquement son crayon à papier. Parfois, ils s'interrogeaient sur l'anatomie et la psychologie. Il était que leur système de traitement de l'information, n'était pas le même pour les révisions que sur le terrain. C'est ce qui les fit rire, avant de comprendre qu'ils n'allaient pas avoir tous les points dans cette matière. Kageyama malgré tout, semblait concentré sur son écran, même si parfois Shôyô s'amusait à le taquiner, faisant glisser son pied le long de son mollet. Il gardait du temps pour se vouer pleinement aux révisions.

- « J'en ai marre... » souffla le rouquin avant de baisser la tête.

- « Marre de ? » questionna bêtement le noiraud.

- « Bah... réviser ! » pesta l'autre.

- « Bah ne révise pas... » dit l'autre comme si ce raisonnement était évident. Il haussa les épaules avant de poser son regard sur celui du roux. Kageyama prit son verre afin d'avaler une bonne gorgée d'eau, mais le regard doux et innocent du roux le perturba il se sentait étrange. Il ne s'attarda pas sur lui. Préférant prendre son téléphone. Scrutant l'heure, le noiraud préféra rester silencieux.

- « Kag ? » dit-il gentiment avec une douceur presque rancunière. À ses mots, l'autre tiqua légèrement avant souffler.

- « Quoi ? »

- « Tu m'aimes ? »

- « En quoi cette réponse pourrait t'intéresser ? » fit-il avec calme avant de se relever de sa chaise et de prendre son sac et ses affaires. « Bref... bouge, on a entraînement ce soir. »

- « Vas-y tout seul. » rechigna le roux. Il se mit à bouder, préférant se lever dans le clame. Il ignora le jeune noiraud pour partir dans sa chambre. Le plus petit souffla encore, puis, il ferma son ordinateur potable mettant le reste sous l'un de ses bras.