Chapitre 9

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Le temps semblait long. Trop long.... insupportable et insuffisant. Comme si, finalement, il perdait son temps dans des révisions inutiles. Il souffla lestement sur ses feuilles, puis détourna son regard vers son ordinateur avant de le lever discrètement vers le noiraud qui lui paraissait concentré. Comment devait-il laisser sa motivation venir. L'explication des raisons nous pousse à certains actes, ou un choix. Hinata laissa un sourire se dessiner lentement sur ses lèvres. Un facteur psychologique qui influence le comportement des personnes. La volonté de faire un effort et d'atteindre ses objectifs fixés avec préposition existante. Il était nécessaire de réussir cette année. Le rouquin souffla, ce qui attira le regard bleuté de noiraud en face de lui qui paraissait être plus intéressé par son cours que lui. À son contraire, Tobio se sentait pris par les révisions et ne regardait rien d'autre que son écran, ses fiches... la motivation suppose l'existence nécessaire presque absolue, relative, plaisante, ou luxueuse. La motivation semblait presque trop éteinte. Une formulation qui ne touchait plus le roux depuis un moment puisqu'il dirigea ses yeux bruns vers son téléphone. Le temps était si long, il n'y arrivait plus, et il se sentait déjà soûlé de tout.

Les journées de partiel semblaient toujours longues et interminables, tout comme les révisions et elles approchaient. Elles approchaient toujours un peu plus. De plus en plus le calendrier qui se raccourcissait. Avoir un but... détenir la motivation, alors que l'impression de ne pas comprendre nous fixe avec mauvaise intention. Ses cours étaient illogiquement inarticulés sur son écran. Ses fiches ne ressemblaient à rien. Et son téléphone, tout comme ses heu était largement plus intéressant. C'était là, la bêtise du jeune rouquin qui regardait son cours avec dédain. Il était en train de tout lâcher. Pourquoi ne comprenait-il pas ce cours qu'il avait pris... il devait réviser non ? Il ne comprenait pas... au bout d'un moment il expira toute l'air de ses poumons. Le salon était calme. Trop silencieux à son goût. En face de lui, le noiraud tapotait sur son clavier espérant retenir quant à lui son cours. Son air concentré, ses yeux bleus rivés sur son écran qui faisant des allers-retours. Il y arrivait, alors que l'autre au contraire noiraud, en face de lui, se laisser distraire et ne faisait plus grand-chose. Tobio souffla tout de même, avant de saisir sa bouteille d'eau toujours ouverte à côté de son ordinateur. Pourtant, il se sentait épuiser de réviser encore, et encore. Mais, lui comme le rouquin finit par souffler assez lourdement. Le regard bleu de Kageyama se plongea dans celui marron de ce garçon au cheveux roux qui pouvait réchauffait un coucher de soleil en été. Il lui sourit un court instant... quelques secondes peut-être. Cela leur convenait. Hinata semblait à la fois perdu et saoulé de tout. Son regard retourna sur son ordinateur portable, puis il s'indigna en baissant lentement la tête ; il allait abandonner. Combien de fois regardait-il son cours d'anatomie essayant de comprendre lestement les muscles de son corps, qu'il utilisait tout le temps ? Plus d'une heure s'était écoulait, et sa concentration elle, devenait de plus en plus déplorable. Puisqu'en effet, ses pensées devenaient floues. Elles tournaient en boucle dans sa tête, ruminant quelques moments dans son esprit. Tout divaguait dans sa tête. Depuis l'évènement des vestiaires, ils se parlaient plus. Et ce n'était pas pour lui déplaire, il voulait juste avoir des mots, des actes et quelque chose pour définir tout ça. Mais sans ne donner de nom logique à leur relation. Shôyô s'était dit que c'était normal. Il avait eu sa réponse, pourtant, il semblait croire en quelque chose d'autre. Il souffla encore une fois, ne regardant cette fois-ci que le noiraud qui avait capté toute son intention sur celle de Hinata depuis quelques bonnes secondes. Il se mit à rire, la tête du roux semblait à la fois en panique et désespérée.

- « Je ne comprends rien... je ne vais pas avoir mes partiels... » souffla l'autre en s'indignant presque face à ce fait horrible qu'il n'osait penser correctement.

- « T'en es où ? » questionna l'autre avec automatisme parfait, regardant le jeune homme devant lui.

- « Anatomie... je ne comprends rien... » il semblait à deux doigts de pleurer, le pauvre ne comprenait vraiment rien. « J'en ai marre... je suis trop nul. Et partout je fais de la merdre... »

𝘔𝘢𝘶𝘥𝘪𝘵 𝘉𝘢𝘭𝘭𝘰𝘯 | ᵏᵃᵍᵉʰⁱⁿᵃ |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant