Chapitre 6

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Dans l'appartement qu'ils partageaient. Dans les étages qu'ils devaient cohabiter. Tout était calme. Un peu trop comparé à d'habitude.  Peut-être que le son d'une dispute quotidienne avait. L'habitude de rythmer leurs journées, ou même les débuts de soirées du haut des ces murs. Même le centre-ville paraissait plus enclin au bruit. Le son des moto qui ronronne sur le bitume, alors que quelques automobilistes impatient tente de changer la couleur rouge de ce feu tricolore. Même les passants et leurs voisins semblait outre qu'on n'entende pas le noiraud pester sur le rouquin qui aurait immédiatement répondut jusqu'à leurs insultes quotidienne. Mais non. Ce soir, le soleil ce coucher lentement derrière les buildings, immeubles et maison du centre. La brise de la soirée remuait leurs cheveux un peu trop plat. Et les oiseaux laissaient leurs jolis gazouillis raisonner dans les chênes, boulots et pin de la ville. Shôyô mangeait dans la cuisine, il semblait perdu dans toutes les pensés possibles, ne calmant pas son esprit. Celui-ci était alerté de questions tout autant plus dérangée que les autres. Le match, était la première chose qui lui avait parcouru l'esprit. Tandis que, le reste bien que trop superficiel en temps ordinaire... vagabonder en lui, torturant sa tête sur des choses qui lui paraissait purement bête et illogique. Alors que Tobio finissait de taper son cours. Un bâillement sortit du fin fond de sa gorge. Il essuya une larme de fatigue, permettant à son regard d'entrevoir ce qu'il se passait dans la cuisine. Il y avait une odeur de nouilles instantanées dans toutes les pièces, bien qu'en temps ordinaire il adore en manger, l'odeur de café semblait ne pas se mélanger correctement avec le reste. Un drôle de mélange qui avait poussé les deux à ouvrir les fenêtres. Le vent rafraîchissait l'appartement qui en avait bien besoins. Et Tobio finit par reculer de la table, le bruit de la chaise raisonna, il devait avoir finit. Le noiraud souffla fortement, levant ses bras en l'air pour détendre ses épaules et craquer ses doigts. Un truc simple, mais qui détend légèrement. Il se leva dans la cuisine, souriant niaisement quand il vu le jeune homme aspirer ses nouilles fortement, laissant quelques gouttes du jus s'écraser sur ses joues. À quoi pensait-il ? Finalement, il pouffa en ouvrant un placard pour se faire sûrement une barre de céréale en guise de collation, ou un sandwich... bref, il se redressa. Pour saisir des petites choses et le poser sur la table. Hinata, le regardait faire, ne sachant pas trop quoi comment réagir... il se mit à rougir légèrement quand il le vit. N'ayant rien d'autre à, il posa ses yeux sur un vase espérant que l'autre ne l'ait pas vu. Avant qu'il ne puisse tournait le regard, Kageyama le fixait déjà en train de mâcher un bout de tartine remplit de pâte à tartinée. Leurs regards semblaient bien accrocher l'un à l'autre.

- « Tobio ? » demanda dans un élan de souffle le petit roux, qui le prit dans un courage. Il croyait faire une effort. Et pourtant, non. Il souffla avant de se perdre dans le regarde du plus grand.

- « Quoi ? » questionna le jeune homme debout, alors que l'autre souriait. Sa voix était calme, gardant un malicieux espoir que cet instant dur un moment.

- « Tu me détestes ? » dit-il innocemment avant de soutenir son regard dans celui de Tobio. 

- « Pas que je sache... » répondit-il. « Pourquoi tu demandes ça ? » reprit-il en tendant une de ces tartines. Ce geste semblait simple d'esprit. L'autre la saisit avec hésitation avant de croquer dedans avec une minime joie en lui. Tobio se mit à sourire grandement. Avant de pouffer, ce qui fit rougir l'autre en une seconde. « T'as du chocolat ici... » dit-il avant de passer son pouce sur le coin des lèvres du Shôyô. Son doigt semblait être baladeur puisqu'il glissa sur les lèvres humides, fines et roses de celui-ci qui souffla sur ce doigt.

Hinata déglutit dans son envie. Il détourna aussi vite son regard avant de voir le noiraud s'approcher dangereusement de son visage. Il recula instinctivement, puis laissa ses joues s'empourprer d'un rouge pivoine légèrement fluo qui teinta son visage en une belle couleur écarlate. Pourquoi bégayait-il comme ça ? Il se releva en furie, marchant rapidement vers le lavabo pour faire couler l'eau inutilement.

𝘔𝘢𝘶𝘥𝘪𝘵 𝘉𝘢𝘭𝘭𝘰𝘯 | ᵏᵃᵍᵉʰⁱⁿᵃ |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant