2 : Londres.

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- - - - - - 26 décembre - - - - - -

Juliette tapait du talon sur le sol de l'aéroport. Il était presque trois heures du matin, la blonde avait trouvé un vol pas trop cher le vingt cinq au soir, décollant un peu avant minuit, ce qui voulait dire arrivée à deux heure et demie, mais elles s'en fichaient. Elles voulaient juste se voir. Ça faisait six mois, six longs mois que la brune étaient rentrée de Rome, et donc six mois sans le moindre contact physique, et ça commençait à sérieusement les peser. Elles avaient eu d'autres petites crises de jalousie à propos de Camille ou d'Abigail, mais en dehors de ça elles avaient plutôt réussi à s'habituer et s'accommoder de la distance. Mais elles étaient quand même plus que ravies de se retrouver enfin. Alors quand la brune vit la masse blonde bouclée rebondir dans les escaliers, elles se précipita vers elle. La remarquant, Alexia se précipita vers elle, trainant son gros sac avant de le lâcher pour enlacer la brune.

-Baby, finalmente. Mi sei mancato tanto. Souffla la blonde en soulevant légèrement la jeune femme, la tenant par les hanches. (Bébé, finalement. Tu m'as tellement manqué.)

-Toi aussi sweetheart, j'avais tellement hâte. Marmonna Juliette, les bras enlacés autour de ses épaules. Embrasse moi, sil te plaît, embrasse moi. Supplia-t-elle.

Alexia n'hésita pas une seconde et captura ses lèvres dans un long baiser passionné. Les mains de l'anglaise glissèrent dans les cheveux blonds, la tirant plus contre elle, pour l'empêcher de s'éloigner. La blonde contre elle, serra plus fort sa taille, les doigts serrés autour du manteau épais pour s'assurer que c'était bien réel, qu'elle était véritablement dans ses bras, contre ses lèvres.

-Ton goût m'avait manqué. Murmura la blonde.

-Rentrons que tu me goûtes plus. Souffla Juliette, le bout de sa langue effleurant la lèvre de sa petite amie.

-Oh mais tu ne peux pas dire des choses comme ça au milieu d'un aéroport. Gémit discrètement Alexia, qui la tenait toujours serrée contre elle.

-Si je peux. Surtout quand ma copine viens de rentrer après six mois loin de moi. Argua la brune. Et je peux même te dire que je suis si excitée que je ne suis pas sûre de savoir me retenir dans le taxi. Souffla-t-elle avant de l'embrasser encore.

-Arrête ça et emmène moi chez toi mi amor. Réclama la blonde.

Elle attrapa sa valise, et Juliette la tira au travers de l'aéroport, et elles le quittèrent rapidement, pour prendre un taxi. Elles partirent vite, et sur la banquette arrière, la brune ne pu s'empêcher de l'embrasser longuement, à tel point, qu'elle glissa une jambe sur les cuisses de la blonde pour la garder serrée contre elle.

-Mais tiens toi, on est pas seules. Gloussa Alexia.

-Tu m'as tellement manqué. J'ai passé la soirée d'hier à tout ranger et préparer pour toi, j'ai fais un gâteau, j'ai viré cinglée. Souffla la brune.

-Mais c'était le réveillon de Noël, t'as rien fait de particulier? Demanda la blonde qui avait un peu décroché de son téléphone la veille, pour du temps en famille.

-Ma mère m'a dit qu'il était hors de question que je sois présente si je m'évertuais à dire que je sortais avec une femme, une italienne. Expliqua Juliette. Mais comme de toute manière je hais le réveillon en famille depuis la mort de mon père et que y a quelques tensions avec ma soeur parce qu'elle trouve que je la délaisse depuis que je fais mes études loin d'elle, ce n'était pas plus mal ainsi. Résuma-t-elle.

-Mi amor. Soupira Alexia en la serrant dans ses bras.

-Je m'en fiche. Je t'ai toi. Sourit la brune.

-Je t'aime. Sourit la blonde en venant l'embrasser.

1433KMOù les histoires vivent. Découvrez maintenant