Épilogue : Rome & Londres, en famille.

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[Encore une fois, les dialogues sont en italien à l'exception de ceux en italiques qui sont de l'anglais.]

15 ans plus tard

-Maman, on atterrit dans combien de temps? Demanda Ezio, la tête glisser entre les deux sièges, ses joues écrasées.

Juliette releva le regard de son livre pour le regarder et ne pu retenir un gloussement en le voyant ainsi. Il avait quinze ans, mais se conduisait encore comme un enfant des fois. Ils avaient décollé deux heures auparavant, et son fils était encore plus impatient. Il était de nature douce et calme, mais il n'avait que peu de patience. Alexia disait souvent qu'il était son portrait craché, et ce n'était pas faux, elle était plutôt calme et réservée, toujours pleine de tendresse pour ceux qu'elle aimait, mais elle pouvait aussi rapidement perdre patience. Tout comme Giulia avait la nature joyeuse, pleine d'énergie et protectrice de sa femme, Ezio était un bout d'elle, mais finalement leurs deux enfants étaient complémentaires, s'aimaient plus que tout, et ils formaient ensemble une famille unie et heureuse, tout ce que Juliette avait toujours voulu. Alors pour les vacances d'été des enfants, la brune avait proposé à sa femme de les emmener à Londres. Ils avaient toujours vécu à Rome, avaient leur vies là bas, et il arrivait que Juliette rentre en Angleterre seule, pour ses amies, ou de rares occasions, mais les enfants n'y était jamais allé. Seulement ils avaient quinze et dix sept ans, la brune les pensait assez âgés maintenant pour voyager, et elle et Alexia voulaient leurs montrer une partie de leurs origines. Alors elles avaient tout organisé, et étaient partis tout les quatre ce matin. Les deux enfants étaient assis ensemble dans la rangée de sièges devant elles.

-Il reste moins d'une demie heure. Lui répondit finalement Juliette.

-C'est long. Soupira Ezio, s'affaissant, écrasant un peu plus ses joues.

-Impatient. Rétorqua Alexia le nez dans son livre, soulignant une phrase, avec un sourire.

-Maman tu as un bonbon? Demanda Giulia, la tête entre son fauteuil et le hublot.

Alexia laissa son crayon se glisser dans le livre, et se tordit pour plonger sa main dans sa poche, et en sortit deux bonbons qu'elle leur donna. Sa femme sourit en la voyant faire. Depuis la naissance d'Ezio, la blonde avait cette habitude étrange d'avoir des petits bonbons dans ses poches et dans ses sacs, tout le temps, et les enfants le savaient.

-Tu en veux un baby? Demanda la blonde en en prenant un, alors que leurs enfants c'étaient réinstallés sur leurs sièges sans les regarder.

-Non merci. Fit gentiment la brune. Vous mangez trop de sucre.

-Ah-ah, rappelle toi ce qu'on a dit pour les vacances? Rétorqua Alexia.

-C'est détente, on a le droit et on doit se faire plaisir. Se souvint Juliette, en se penchant pour venir l'embrasser. Je vous aime, alors se faire plaisir oui, rapprocher notre jour de décès non. Pas d'abus. Souffla-t-elle.

-Je serais toujours là mio amore, toujours. Tu le sais, je te l'ai dit. Après tout tu es l'amour de ma vie, et c'est pas du sucre qui gâchera ça. Assura la blonde en glissant sa main sur la joue de son amante.

Et il y eut plus de baisers, doux, comme une caresse, les deux femmes se complaisant dans la tendresse de l'instant, elles étaient mariées depuis tant d'années, ensemble depuis encore plus, avaient deux enfants et des travails prenants, et pourtant il y avait cette connexion entre elles comme au début.

Une demie heure plus tard, ils quittaient l'avion, traversant l'aéroport en récupérant leurs bagages, pour ensuite prendre le taxi. À l'arrière de celui ci, les deux enfants se mirent face à face, et les deux femmes firent de même, tous tourné vers les fenêtres, regardant la ville défiler alors que le taxi les conduisait vers leur hôtel du centre.

1433KMOù les histoires vivent. Découvrez maintenant