4 : Londres, confinées.

264 18 0
                                    

- - - - - - 4 octobre - - - - - -

J : #Alexia, je viens de voir les infos, tu vas bien mon amour hein?#

A : #Je vais bien, je vais bien, promis# #Le virus a bien atteint l'Italie, on va rentrer en confinement...# #Ce qui veut dire que dans trois jours je pourrais ne plus sortir de chez moi pour autre chose que mes courses, je vais vivre isolée de tous pendant un temps indéfini...# #J'ai peur..#

J : #Tout va bien aller Alex', sors le moins possible, respecte les règles, et ça ira.#

A : #Je n'ai pas peur du virus, mais du confinement..# #Je n'ai pas envie de me retrouver seule dans mon appart'..# #Mais Camille rentre chez ses parents# #Amy se confine ave sa copine Lauria# #Lucy avec son mec...#

J : #Comment ça se passe pour ta thèse?#

A : #Tout par appel téléphonique, mail, et visioconférence.#

J : #Alors viens à Londres.#

Dans le seconde suivante, le téléphone de Juliette sonnait alors qu'elle était dans son canapé regardant les infos en faisant des câlins à son lapin. La télé diffusait les mêmes informations depuis plus d'une semaine. Un virus inconnu, venu d'Asie à priori, envahissait le monde progressivement, comme on ne savait encore rien de lui, on ne savait pas non plus comment le repousser, l'éviter et le guérir. De plus en plus de pays entraient en confinement pour éviter que les gens soient en contact et donc éviter la propagation du virus. Mais ce soir, Juliette avait vu que c'était au tour de l'Italie de rentrer en confinement, et elle s'était inquiétée, d'où le message. Elle n'avait pas prévu d'inviter Alexia, mais savoir que sa petite amie allait se retrouver seule, enfermée chez elle pendant un temps indéfini, et que ce fait l'inquiétait, lui avait fait proposé d'instinct qu'elle vienne chez elle. Surtout qu'elle n'était pas à l'abris d'être bientôt confinée à son tour.

-Allo? Alex'? Demanda la brune.

-T'es sérieuse? Questionna de suite Alexia. T'es au courant que si nous on rentre en confinement, l'Angleterre ne va pas tarder aussi, on pourrait se retrouver confinées chez toi pendant des semaines.

-C'est vrai, mais si je dois être confinée, je veux que se soit avec Dolce et toi. Remarqua Juliette. Écoute fais ta valise, et viens ici. Je devais venir à Rome pour ton anniversaire dans un mois et demi, on sera probablement confinées d'ici là, ou en tout cas les passages entre les pays seront surement complexes. Nos thèses se font à distance du coup, alors viens chez moi, s'il te plaît.

-Y a un vol cette nuit, j'arriverais à six heure demain matin à Londres, ça te va? Demanda la blonde, téléphone coincé entre l'oreille et l'épaule, pianotant sur son ordinateur.

-C'est parfait. Fait ta valise et viens chez moi. Sourit la brune.

-Je me dépêche. Je t'aime. Lança Alexia en se levant.

-Je t'aime aussi. Dolce et moi t'attendons. Finit Juliette.

Chacune de leur côté elles préparèrent ce voyage imprévu. Alexia faisant sa valise, essayant de ne rien oublier pour le travail, de prendre tout ses vêtements préférés, quelques livres et choses importantes, tout en prévenant amies et famille qu'elle partait faire son confinement ailleurs. Juliette elle rangea son appartement, lavant même si c'était déjà propre, changeant ses draps, cachant certaines petites choses, elle en profita pour laver la cage de son lapin. Et après quelques messages avec la blonde, elle mangea un bout et se coucha, mettant son réveil assez tôt pour être à six heure à l'aéroport. Sur place, elle patienta dans la zone des arrivées, et regarda les personnes défiler. L'ambiance était étrange, des personnes arrivaient, d'autres partaient, tout à fait normal jusque là, mais c'est l'ambiance générale planant au dessus de tout le monde qui était étrange. Toutes les personnes avaient l'air inquiètes, voir paniquées, personne ne savait véritablement ce qui allait arriver dans les jours à venir, ni ce qu'était ce virus et ce qu'ils risquaient. Juliette l'avait vu à la télé, une panique générale avait pris le dessus dans plein de villes et pays, mais au milieu de l'aéroport elle le ressentait véritablement, et elle avait qu'une hâte : retrouver sa petite amie, la serrer contre elle, la ramener au loft et oublier tout le bazar du monde et de la société, pour être juste elles deux -et Dolce bien sur. Elle avait vraiment besoin de la revoir, Paris était il y a plus de trois mois, et sa petite amie lui manquait déjà énormément encore plus avec ce bazar planétaire. Alors quand elle vit la chevelure blonde, le sweat rouge avec le pantalon de velours noir, la grosse valise et le sac à dos, elle leva son panneau avec le nom de la jeune femme. Cette dernière la repéra rapidement et accouru vers elle.

1433KMOù les histoires vivent. Découvrez maintenant