Chapitre 1

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L'été est la période de l'année que je préfère le plus. Ce sont les vacances. Les plages sont bondées de monde et je passe beaucoup de temps dans mon jardin à me détendre avec un verre de limonade. Tout est coloré et particulièrement chaleureux. En tant que grande fan de la nature, je ne manque pas une seule occasion d'aller à sa découverte. D'ailleurs, aujourd'hui je vais me promener dans un parc avec mon petit ami Saï. C'est un beau jeune homme. En tout cas il l'est à mes yeux. Ce que j'admire chez lui c'est son intelligence, sa bienveillance et sa passion pour l'art. C'est grâce à lui que j'ai commencé à m'y intéresser en passant.

Je vis dans un appartement qui se trouve dans une banlieue. Ce n'est pas le grand luxe mais je ne me plains pas. J'ai assez d'espace pour moi et Saï en a un également car nous vivons ensemble depuis un an. Notre couple est encore nouveau. Je ressens des papillons dans le ventre à chaque fois que je le vois et je ne peux pas m'empêcher de le mater quand il fait de la peinture torse nu. Je sais que c'est un fait exprès, il veut juste que je tombe en miette devant ses abdos et titille ma libido.

Il est actuellement quinze heures et je suis seule à l'appartement. Je me prépare avant de sortir. Mon téléphone sonne, c'est un appel de Tenten,une amie. Je décroche.

▪︎ Allô  ?

▪︎ Allô Hina, où est Saï ?

Je fronce les sourcils. C'est étrange qu'elle me le demande. D'après ce qu'il m'a dit, il est allé rendre visite à un ami que je connais d'ailleurs. Son nom est Shikamaru Nara. Le pauvre est alité à cause d'une fièvre violente.

▪︎ Il est chez son ami Shikamaru.

▪︎ Il t'a menti. Je l'ai actuellement en visuel. Il est avec une fille blonde et sacrément bien foutue ! Ils jouent les amoureux devant un café. Je t'envoie l'adresse ?

Mon cerveau est en pause. Je me sens détruite et mon cœur est écrabouillé d'un coup sec. Comment a-t-il pu me faire une chose pareille ? Il m'avait pourtant promis de ne jamais me faire souffrir. Je l'imagine déjà en train de s'amouracher avec cette blonde qui fait un doigt d'honneur à mes sentiments. Ceux-ci se retrouvent à la poubelle. J'ai tellement honte. Je suis clairement une idiote. Je prends une grande inspiration avant d'expirer en douceur. Tout le bouillon d'émotions que j'ai en moi sort et se transforme en des larmes incontrôlables. Putain je ne devrais même pas gaspiller une goutte de plus pour ce salaud. Je m'en rends bien compte mais je n'y peux rien. Je suis amoureuse de lui.

Je raccroche pendant que Tenten est en train d'insulter Saï sans relâche. Il faut que j'évacue et que je prenne un peu d'air. Alors, je sors de la maison pour courir. En voyant les gens sourire à chaque coin de rue, ma colère augmente. Bon Dieu ! Pourquoi les gens sont heureux alors que mon monde vient de s'écrouler ? C'est totalement injuste. Être en mouvement me procure un grand bien. La sensation du vent dans mes cheveux me donne l'impression d'être sur un nuage. Essoufflée à cause de ma course soudaine, je m'arrête. La réalité refait surface. J'extériorise tout avec des larmes. Une femme passe par là. Elle fait le grand tour pour ne pas avoir à passer à côté de moi. L'humanité a perdu son essence. Il est vrai que j'aurais dû choisir un autre endroit qu'un espace public pour chialer mais je mérite de la compassion.

Je décide de rentrer à la maison mais avant, je m'arrange à ce que mes yeux ne soient pas mouillés. Il est hors de question que Saï me voit dans cet état. Je retrousse donc mon chemin jusqu'à chez moi. De retour une quinzaine de minutes plus tard, je vais rapidement dans la salle de bain. Je me douche puis je porte la tenue la plus sexy que j'ai dans mon armoire. Je vais lui montrer ce qu'il a perdu. J'ai une robe en soie que je n'ai jamais porté. Aujourd'hui c'est le grand jour. Le décolleté de cette dernière me met en valeur. En me regardant dans le miroir, je me demande pourquoi j'ai tout de même été cocufiée. Il doit y avoir un truc qui cloche chez moi quand-même.

Je sors de là puis je vais au salon. Je me fait un marathon de films mélodramatiques en attendant mon ex. Oui, c'est fini entre nous. Pas de pardon pour lui. C'est à dix-neuf heures que le bon monsieur pointe le bout de son nez. Rien que de le voir avec un sourire me mets en rogne. Il fait comme s'il ne venait pas de voir une autre fille et de l'embrasser en public.

- Bonsoir mon amour, dit-il calmement. Je suis vraiment désolé. Shikamaru ne se sentait vraiment pas bien.

J'y crois pas. Il me prend pour une idiote. Je ne veux même pas le regarder. Je sens qu'il se rapproche de moi. Dès qu'il est dans le salon, il se met en face de moi et me dévisage. Je le regarde du haut vers le bas assez rapidement pour qu'il ne s'en rende pas compte. Le bourge porte le tee-shirt blanc que je lui ai offert à la saint Valentin. C'est trop, c'est un total manque de respect. Je me lève en flèche et lui colle une gifle. Il est surpris et ne comprend pas ce qui se passe.

- Salaud ! Prends tes affaires et fous le camp d'ici !

Ça fait du bien d'exploser un peu. J'avais du mal à faire semblant. Mes larmes reviennent. Non, retournez d'où vous venez. Il ne mérite pas cela. Malgré mon souhait, elles et m'humilient. Et voilà que je passe pour une conne devant Saï.

- Mon amour, ne pleure pas. Tu sais que je n'aime pas te voir ainsi. Est-ce que tu es en colère parce que je ne suis pas arrivé à temps pour qu'on aille se promener ?

Il pense vraiment que je pleure à cause d'une promenade ? C'est hallucinant. Il pourrait quand-même réunir ses neurones pour tenter de comprendre la situation.

- J'emmerde cette promenade ! Tu t'es bien foutu de moi avec ta blonde. Tu pensais que je n'allais jamais le savoir ?

Il veut me toucher l'épaule mais je recule avant de croiser mes bras.

- É...écoute Hina ma chérie. J'allais te le dire mais je ne savais pas comment faire. C'est arrivé comme ça. Cette fille ne représente rien pour moi car tu es la seule que j'aime.

Ses yeux noirs persants sont scotchés à mon visage. Je me maudit d'être toujours amoureuse de lui malgré le fait que je sache qu'il me trompe. Dans un moment de faiblesse et aveuglée par l'amour, une partie de moi veut croire en ce qu'il dit. Enfin, notre relation avait l'air tellement belle et réelle. Il m'aime, c'est certain. Je le regarde. Il se rapproche et tente de me prendre dans ses bras mais je me reprends

- Puisque tu ne veux pas partir, c'est moi qui m'en vais !

Je sors immédiatement. Heureusement que Tenten vit non loin de là. Je sais qu'elle m'attend avec un gros pot de glace et un ours en peluche.

Note de l'auteure

Encore une nouvelle histoire ! J'espère qu'elle vous plaira. Commentez et votez si c'est le cas. Cela me fait très plaisir de discuter avec vous en commentaire. L'histoire n'aura que vingt chapitres. Ce sera très court. Je vais essayer de publier un chapitre tous les jours mais en ce moment je suis assez occupée donc ça ne va pas être facile et ce n'est pas une promesse.

Si tout se passe bien, le prochain chapitre sera publié demain. Il n'y a pas d'heures fixes pour les publications. Soyez juste prêts à recevoir une notification à n'importe quel moment !

Un amour presque parfait Où les histoires vivent. Découvrez maintenant