La Rose des Ames [Le QG des drames]

Prologue : L'après...

***

Hey Hey Hey !!!

Voici ma première fanfiction Harry Potter, en français en plus. J'ai mis plusieurs mois à l'écrire et j'ai même pensé que je ne pourrais jamais la finir, mais me voilà !
Je ne vais pas vous embêter longtemps avec mes notes, j'espère sincèrement que vous apprécierez mon travail, n'hésitez pas à commenter en me donnant votre avis.

Si jamais vous voulez suivre mes aventures lorsque j'écris, voici mon insta spécial écriture : @alecsnight
Byeeee <333

***

       Cela faisait un peu plus d'un an après la bataille de Poudlard, le combat final qui avait mené à la chute du mage noir ainsi que des mangemorts l'ayant suivi. Les septièmes années ayant survécu et ayant eu la force mentale pour, étaient revenus pour une huitième année. Ils n'avaient été qu'une quinzaine, mais c'était tout de même mieux que rien. Cette huitième année en question venait de s'achever, la quinzaine d'élèves ayant tous eu leurs aspics aux plus grandes joies des professeurs.

      C'était également le cas d'Harry, qui en plus de cela avait dû supporter les cauchemars, les flashbacks, la célébrité ainsi que quelques autres petits détails qui n'avaient en rien rendue cette dernière année plus facile. Sans parler du fait que tout le monde attendait de lui qu'il devienne Auror, prenne une place au Magenmagot et s'immisce dans les rouages du Ministère en utilisant à tort et à travers son statut de sauveur du monde pour révolutionner le monde sorcier britannique. Hors, personne ne s'était demandé ce que lui voulait vraiment. Et laissez moi vous dire, que ses plans étaient bien loin de tout ce raffut politique. Il voulait avant tout qu'on le laisse tranquille, qu'il puisse souffler auprès de ses proches, pleurer et faire son deuil des morts sans aucune Rita Skeeter collée à son derrière.

      C'est pourquoi il était allé se réfugier au Square Grimmaurd avec Sirius à la seconde où il avait quitté Poudlard. D'ailleurs, parlons-en de Sirius. Harry était toujours incapable de comprendre comment celui ci avait survécu au voile, il l'avait clairement vu se prendre un avada de cette immonde Bellatrix et être aspiré par le voile, mais le voilà qui gambadait dans sa demeure familiale comme si de rien n'était. Le comble pour Harry était sans doute la présence de Severus Snape qui, miraculeusement - c'était à se demander si la vie avait vraiment été si clémente - avait également survécu au poison de Nagini, malgré le fait qu'Harry l'ait également vu fermer les yeux à jamais. Et maintenant celui logeait dans la demeure sans avoir daigné fournir ne serait-ce qu'une explication vague à Harry. C'était à en devenir fou, voir ces deux là sous le même toit sans s'arracher les yeux le laissait dubitatif - et encore c'était un euphémisme - il essayait de comprendre au travers de leur comportement mais impossible d'en tirer quoi que ce soit. Ils avaient juste l'air de deux colocataires distants et froids. Mais Harry savait, il avait appris au fil des années, que cela signifiait qu'il y avait quelque chose qu'on ne lui disait pas.

      De ce qu'il avait compris, Snape avait pris 3 ans de pause en tant que professeur de Poudlard et se consacrait à la confection et la vente de potions. Sans doute pour faire un break de toutes ces années sombres et mettre finalement derrière lui son passé. Sirius lui faisait fleurir et prospérer la fortune Black tout en redorant le blason de la famille depuis que le dossier avait été de nouveau ouvert par le Ministre et son innocence prouvée. Harry quant à lui allait lui aussi prendre une pause de quelques mois avant de réfléchir à son avenir, il avait tellement cru pendant des années qu'il n'en aurait pas, qu'y songer frôlait l'irréalisme pour lui.

      De son côté, Ron allait entrer à l'école des Aurors dès la Rentrée, bien qu'il fut triste d'apprendre que son meilleur ami ne le suivrait pas. Hermione, elle, allait commencer une carrière de journaliste, ayant clamé haut et fort après toutes leurs années à se frotter à la presse qu'elle en avait marre de voir tant de fake news et d'idioties publiées à tout bout de champ. Lors de cette discussion, Ron et Harry avaient bien compris que leur amie comptait secouer le monde entier du journalisme d'un bon coup de baguette bien placé. Bien sûr, ces derniers ainsi que la famille Weasley rendaient visite à Harry, les repas se transformant presque en réunion de l'Ordre comme lorsque Harry en avait appris l'existence quelques années plus tôt.

      Le brun pouvait paraître bien seul ainsi, entouré de son parrain et d'un professeur qui avait passé des années à le haïr, ses amis et sa famille adoptive ne venant que de temps à autre. Mais c'était sans compter sur Yoora, une fille de son âge qui avait failli mourir devant lui pendant la bataille qu'il avait sauvée puis suivie durant tout le long de son rétablissement. Elle venait du clan Jun, une famille sorcière coréenne qui était l'équivalent des Malfoy là-bas. Tous des sangs purs - qui cependant eux, n'avaient rien contre les moldus ou les sorciers.ères né.es de moldus ni contre les elfes - ils étaient aussi riches, tous Serpentards et possédant également des caractéristiques génétiques héréditaires assez étonnantes : de longs cheveux noirs corbeaux ainsi que des yeux bleus ciels, si clairs qu'on ne pouvait que s'en éblouir. La jeune fille était également revenue en huitième année et s'était vite intégrée au Golden Trio, bien qu'elle était plus attachée à Harry à qui elle devait la vie. C'était donc sans surprise qu'il lui avait proposé de devenir sa colocataire au Square Grimmaurd, cette dernière n'ayant pas hésité une seule seconde à suivre son meilleur ami. Les deux étaient devenus extrêmement fusionnels en quelques mois, presque semblables à des jumeaux. Si vous leur demandiez leur âme sœur amicale, ils répondraient le prénom de l'autre tant leur lien était unique et spécial. Oh, bien sûr, Hermione et Ron en étaient toujours un peu jaloux mais avait fini par l'accepter, voyant à quel point cette amitié était différente de leur trio, ce n'était absolument pas comparable.

      A ce tableau ne restait qu'un nuage qu'il n'avait pas élucidé depuis la Bataille, un nuage qui l'avait adouci en huitième année avant de le briser un mois auparavant, à la fin des aspics. Un nuage noir qui assombrissait sa vie depuis plusieurs semaines mais qu'il n'arrivait pas à oublier, et de plus en plus de mal à cacher. Un nuage que seul Yoora pouvait voir, et contre lequel elle enrageait dès qu'elle voyait la lueur de tristesse se loger dans les yeux d'Harry.