Chapitre 4 : Maladresse

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Le mercredi était vite arrivé, bien trop vite au goût d'Obanai. Le mercredi matin, avant de partir en cours, il avait fait une crise de panique. Et si tout ne se passait pas comme prévu, et si il commettait une maladresse qui dégoûterait Mitsuri, et si, à cause ça, il perdait toutes ses chances de partager une romance avec la jeune fille ? Il avait hésité à en parler à Tengen, mais il avait renoncé. Il connaissait son ami, il ne manque pas une occasion de le charier. Il va me trouver ridicule... Enfin, c'était trop tard pour reculer, maintenant. Il était 14h50, et la jeune fille qu'il aimait tant allait bientôt arriver.

14h50. Si elle ne se empêchait pas, Mitsuri allait être en retard ! Mais elle tenait absolument à tout faire pour impressionner le jeune homme. Elle était donc encore dans sa salle de bain, à s'appliquer un léger gloss sur ses lèvres rosies. Après cela, elle attrapa son sac à dos contenant son téléphone, ses cahiers et quelques mochis en cas de besoin et sortit de chez elle.

La jeune fille dut courir un peu pour arriver à l'heure chez Obanai. C'était une grande tour moderne, dans un quartier très agité de la ville. Partout autour d'elle, les vélos la frôlaient, les voitures la dépassaient, une foule de gens lui barrait parfois le passage. Cet endroit grouillant de vie plut aussitôt à Mitsuri, qui adorait découvrir de nouveaux lieux. Elle aperçut d'ailleurs un bar à mochis pas loin. Ce serait une bonne excuse pour revenir...

Voyant l'heure qui tournait, elle s'approcha de l'interphone, chercha à "Iguro", puis sonna. Le jeune homme mit un peu de temps à décrocher, mais il lui ouvrit en lui indiquant le 16ème étage. Mitsuri s'empressa d'entrer et s'engouffra dans l'ascenseur.

Pendant ce temps-là, Obanai finissait de ranger (c'est pour ça qu'il avait mis du temps à répondre). Sa chambre devait être impeccable, pour ne pas que la rose pense qu'il était un garçon désordonné ! Il lui avait même préparé un gâteau... Quand soudain, il entendit un bruit dans le couloir, et la lumière qui s'allumait. C'est elle !

Effectivement, c'était bien Mitsuri, tout aussi ravissante sans son uniforme scolaire, qui lui souriait.

Mitsuri : "Salut Obanai !

Obanai : "Sa...Salut Mitsuri... Viens, entre !"

La jeune fille pénétra dans l'appartement et prit quelques secondes pour admirer la modernité du lieu, vaste et bien éclairé.

Obanai la conduisit dans sa chambre (NDA : NON tous ceux qui ont l'esprit mal placé (j'en fais partie c'est pour ça que je précise) ils ne vont pas faire de choses bizarres !) où il avait installé deux chaises et son ordi portable. Mitsuri s'avança, mais elle aperçut au sol quelque chose de blanc et fin qui attira son attention. Elle se baissa pour mieux voir. Il s'agissait d'un serpent d'une blancheur éclatante qui évoluait en liberté dans la chambre de son camarade !

Mitsuri : "Obanai... C'est normal que... Ce serpent...

Obanai : Ah oui. C'est Kaburamaru, ne t'inquiète pas. Il est apprivoisé.

- Je ne m'inquiète pas ! Il est tellement mignon..."

En effet, Obanai était beaucoup plus à l'aise lorsqu'il parlait sciences. Ce qui lui donna une idée :

Obanai : "Mitsuri, ça te dit qu'on fasse notre exposé sur les serpents ?

Mitsuri : Ah, mais oui ! C'est une très bonne idée !"

Ravi, car il n'allait pas bagayer pendant deux heures, Obanai sourit et l'invita à s'assoir. Il ouvrit son ordinateur, et les deux commencèrent à travailler, tout à fait sérieusement, concentrés. Mais cette concentration dériva peu à peu, car Mitsuri, plutôt du genre hyperactive, ne put s'empêcher de remarquer qu'ils étaient très proches, et que de nombreuses fois, leurs mains se frôlaient, les parcourant d'un petit frisson.

Elle commença à s'ennuyer, alors elle tourna légèrement la tête, de sorte à voir le visage du jeune homme en entier... se déconnectant complètement de l'ambiance studieuse installée. Du regard, elle suivit les traits du visage fin et svelte d'Obanai, parcourant avec avidité ses cheveux soyeux, ses yeux vairons si originaux et qui faisait chavirer son coeur, son nez fin et légèrement recourbé... Mais elle fut déçue de ne pouvoir admirer la bouche du jeune homme, malheureusement dissimulée sous un bandage. Elle fit la moue, ce qui n'échappa pas au regard de son partenaire, qui commença à s'affoler. Quoi ? J'ai fait quelque chose de mal ? Je ne t'intéresse pas ? Nooon qu'est-ce qui ne va pas ?

Légèrement paniqué, Obanai recula sa chaise, pas de beaucoup... mais juste assez pour déstabiliser la jeune fille, qui était accoudée à l'accoudoir de la chaise occupée par le garçon, (désolée, j'ai pas trouvé d'autre mot pour éviter de répéter "accouder") et tomba sur lui !

Ils restèrent dans cette position quelques instants, sans bouger, en se fixant du regard, l'air tétanisé. Obanai surtout, était complètement affolé. Et merde... Moi qui voulais une journée réussie, sans événements gênants ou bizarres... Lentement, en prenant soin de ne pas s'appuyer sur le torse du garçon qu'elle aimait, Mitsuri se releva, puis lui tendit la main pour qu'il fasse de même, tout en murmurant "désolée... désolée..."

Obanai : "On... on a assez travaillé. On s'arrête là... d'accord ?

Mitsuri : Ou... Oui. Je vais rentrer. À demain..."

Et, sans prévenir, elle tourna les talons et sortit de l'appartement, puis courut jusqu'à chez elle, où elle se jeta sur son lit. Cependant, au lieu d'être triste ou déboussolée, elle était heureuse de ce qui était arrivée. De toutes façons, si Obanai la considérait comme bizarre et ne voulait pas d'elle, elle pouvait tout tenter : même les contacts physiques... Non, elle ne s'en voulait pas du tout pour ce qui s'était passé. Mais qu'en était-il pour lui ?

Lui, était à plat ventre sur son lit, en se maudissant d'être si idiot. Pourquoi... Tout se passait bien et... d'un coup... Soudain, il entendit une petite sonnerie : il avait reçu un message. De... Mitsuri.

Mitsuri :
-Hey, je suis désolée pour tout à l'heure, je t'ai sans doute gêné...

Il décida de répondre aussitôt pour ne pas la tourmenter. Elle était tellement gentille...

-Non, c'est moi qui suis désolé. Je ne sais pas ce qui s'est passé... Excuse-moi, je comprendrais que tu m'en veuilles.

-Pourquoi je t'en voudrais ? On a pas fait exprès, c'était un accident. C'es tpas grave...

-Merci pour ton soutient, tu es gentille.

À ces mots, Mitsuri rougit légèrement. Il ne lui en voulait pas, et elle non plus... De plus, il la trouvait gentille... Il lui avait fait un compliment... Elle répondit :

-Merci ! Du coup, on s'invite de nouveau pour finir ? Chez moi, samedi matin ? On pourra déjeuner ensemble !

-D'accord, samedi.

Obanai n'en croyait pas ses yeux. Mitsuri ne lui en voulait pas, ils allaient se revoir, et manger ensemble ?! Finalement, il n'était peut-être pas si inintéressant pour elle...

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Ouf ! Fini ! Plus de 1000 mots, un de mes reccords ! Et quand je vois les fanfics de 50 chapitres de 2000 mots... J'ai pas assez d'inspi, moi.

J'ai failli ne pas sortir ce soir, parce que... j'ai deux contrôles demain et j'ai pas révisé. Non.

Bon du coup j'y vais, j'espère que ce chapitre pour le moins tactile vous aura plu !

Travail d'équipe ! ~{MITSURI X OBANAI}~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant