Travail d'équipe ! ~{MITSURI X OBANAI}~

Chapitre 7 : Aveu

Obanai marchait seul dans la rue. C'était le soir, la nuit était tombée mais les lumières des phares, des enseignes et des lampadaires éclairaient bien la rue, donnant une impression féerique. Pourtant, le jeune homme n'avait pas le coeur à profiter de cette atmosphère. Tout le rendait triste, mélancolique, en ce moment.

Avec Mitsuri, ils s'étaient invités de nouveau, et avaient fini leur travail. Puis, l'exposé était passé... Et depuis, les deux élèves ne s'étaient pas revus en dehors du lycée. C'était une déception pour Obanai, qui n'avait pas su tirer profit de cette occasion de la voir et de se rapprocher d'elle. Tout était redevenu comme avant, comme si rien ne s'était passé. Et ça durait depuis dix jours...

Il avait envie de la revoir. Il le voulait, il avait besoin d'elle. Elle n'était plus là pour éclairer sa vie, ses journées, occuper son esprit et manger des mochis avec lui. C'était comme un vide... Il se sentait seul, horriblement seul, et même son ami Tengen ne pouvait rien y faire.

En ce vendredi soir, il errait dans la ville, n'ayant aucun destination, sans l'intention de rentrer chez lui. Il pensait que ça lui ferait du bien de marcher, mais c'était tout le contraire... Il n'en pouvait plus de cette situation. Il savait aller la voir. Si il en a le courage, il lui dira ce qu'il ressent pour elle. Sinon, il lui dira qu'il passait juste la voir en tant qu'ami.

Il reprit ses esprits, et commença à marcher jusqu'à la maison de Mitsuri. Arrivé là-bas, il regarda sa montre. 19h04... J'espère qu'elle n'est pas en train de manger. Il sonna à la porte, et attendit une réponse, ou plutôt le bruit de pas précipités qui l'avait accueilli la dernière fois. Mais il n'entendit rien, sauf la porte, qui s'ouvrit lentement sur le visage mélancolique de Mitsuri, alertant immédiatement le visiteur. Seulement, celle-ci changea d'expression bien vite, arborant son sourire qui le faisait fondre.

Mitsuri : "Obanai ! Quelle surprise ! Entre !

Obanai : Ah, Mitsuri... Tu vas bien ? Tu faisais une drôle de tête, tout à l'heure...

- Euh, oui, ça va. Viens, qu'est-ce qui t'amène ?

- Je... Je me suis dit que... en tant qu'ami... Je pouvais passer te voir, prendre de tes nouvelles, discuter avec toi ! Je ne te dérange pas, au moins ?

- Oh non, pas du tout ! C'est très gentil à toi d'être passé. (Elle baissa la tête) Nos conversations me manquent..."

Elle le conduisit au salon, près de la cheminée, et le fit s'asseoir sur l'un des deux fauteuils de cuir, prenant le deuxième. Ils commencèrent à parler, de tout et de rien, comme d'habitude. Mais cela manquait de vie, d'intérêt. Tout était faux. À un moment, l'hôtesse se leva et dit à son invité qu'elle allait chercher à boire, car il faisait chaud, le laissant seul pendant un instant.

Instant qui commençait à s'éterniser... Au bout de dix minutes, ne la voyant pas revenir, il décida d'aller voir ce qu'il se passait. Et il fut bien surpris de la voir en boule, la tête entre les bras, adossée aux tiroirs ! En écoutant, il s'aperçut qu'elle sanglotait. Paniqué, il se rapprocha d'elle, et s'agenouilla devant elle en la tenant par les épaules.

Obanai : "Mitsuri... Dis-moi ce qui ne va pas."

Mitsuri releva la tête, et Obanai découvrit pour la première fois son visage inondé de larmes. Jamais il ne l'avait vue aussi triste. En fait, il l'avait toujours vue souriante, sociable et sympathique. Alors, elle cachait ses véritables émotions pendant tout ce temps ?

Mitsuri : "Rien... ((Elle essuya ses larmes) Ce n'est rien. Ça va.

Obanai : Tu crois vraiment que je vais gober ça ? Tu peux me dire, tu sais... On est amis.

- Obanai... Je ne comprends pas ce qui m'arrive... Depuis que nous avons présenté notre exposé, je ressens comme un vide... quand je ne te vois plus."

Elle fondit en larmes à nouveau, et le jeune homme s'assit à ses côtés, l'entourant de ses bras et la serra contre lui. Cela appaisa un peu Mitsuri, qui trouvait un certain réconfort dans cette étreinte de celui qu'elle aimait.

Obanai : "Tu sais, Mitsuri, moi aussi... Je ressens ce vide. Quand tu n'es pas là, tour devient ennuyeux, triste. Parce que tu respires la joie de vivre, parce que tu donnes du bonheur autour de toi. Parce que les gens t'apprécient et se sentent bien avec toi.

Mitsuri : C'est... C'est vrai ? Et... Et toi ? Tu penses quoi de moi ?

- Tu es... la personne la plus gentille, sociable et altruiste que j'ai jamais rencontrée. Tout me plaît chez toi et... Mitsuri... Je t'aime."

Mitsuri n'en revenait pas. Ça faisait cinq secondes qu'Obanai avait fini sa phrase, mais elle n'arrivait pas à réaliser. Avait-elle bien entendu ? Il avait dit... "je t'aime" ? Soudain, sa pensée fut interrompue par la voix du jeune homme.

Obanai : "Mitsuri ? Ça va ?"

Pour toute réponse, celle-ci se tourna vers lui et le prit dans ses bras, avant d'enfouir son visage dans le cou de son partenaire et de murmurer : "Moi aussi... Je t'aime... Depuis tellement longtemps..."

Agréablement surpris, Obanai posa sa main sur le menton de la jeune fille de sorte à lui relever la tête. Puis, il approcha son visage de sa bien-aimée, tout en lorgnant ses lèvres rosées. Il lui jeta un coup d'œil, attendant son autorisation, et celle ci lui confirma en posant ses lèvres sur les siennes. Ils fermèrent les yeux, savourant ce moment unique, l'un contre l'autre, seuls au monde.

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Tout le week-end, les deux amants s'étaient échangé des messages, et ce lundi, ils n'avaient qu'une hâte, se retrouver au lycée. Lorsqu'elle sortit de chez elle, Mitsuri eut la bonne surprise de trouver Obanai devant chez elle, qui l'attendait pour partir. Obanai déposa un léger baiser sur la bouche de la rose, avant de lui sourire et de lui prendre la main.

Lorsqu'ils arrivèrent au lycée, leurs mains entrelacées, Kanae et Shinobu échangèrent un regard complice, voyant que leur plan avait porté ses fruits. Pas trop tôt !

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Mes amis, j'ai le déplaisir de vous annoncer que la fanfiction est finie. J'espère vraiment qu'elle vous a plue, même si elle était un peu courte !

Mais ne soyez pas trop déçus, une nouvelle fanfic arrive ! Ou plus précisément, un one-shot... Je n'en dis pas plus...

À bientôt, et merci à tous pour votre fidélité, vous êtes géniaux !