Travail d'équipe ! ~{MITSURI X OBANAI}~

Chapitre 5 : Sakura

On était samedi, et Obanai devait se rendre chez Mitsuri pour finir leur travail. Étrangement, il était bien plus confiant cette fois-ci que la première. Sans doute parce que le rendez-vous n'était pas chez lui...

Il partit à l'heure et arriva bientôt devant la maison de sa camarade. Car oui, il s'agissait bien d'une maison, une jolie maisonnette en bois bordée de grands immeubles, et comprenant un petit jardin bien garni. La maison était constituée de deux étages, et au-dessus de la porte, des vitraux colorés, disposés en demi-cercle, devait inonder le vestibule de couleurs lumineuses les jours de beau temps. Elle a de la chance d'habiter là... C'est vraiment joli. Se dit le garçon en poussant le portillon du jardin. Il grimpa les quelques marches du perron et toqua à la porte de bois.

Il entendit des bruits de pas précipités et la porte s'ouvrit presque immédiatement sur une Mitsuri surprise et agitée, et de toute évidence pas encore coiffée. Obanai sourit, voyant que décidément, il s'en faisait pour rien par rapport à son apparence.

Mitsuri : "Salut Obanai ! Désolée, je n'ai pas eu le temps de me coiffer ! Je viens de me réveiller...

Obanai : C'est pas grave ! Tu as mangé, au moins ?

- Ah... Non, je n'ai pas eu le temps...

- Tu ne peux pas travailler le ventre vide. Allons manger. Je t'invite.

- A...Attends ! Où ça ?

- Héhé... Surprise !

- D'accord, mais laisse-moi le temps de me coiffer.

- Je vais t'aider.

- Hein ?

- Tu as entendu. Amène-moi ta brosse. Tu vas prendre des heures à démêler tous ces noeuds."

Alors que la jeune fille s'éloignait, effarée par l'élan d'attention de son amoureux, celui-ci se félicitait intérieurement. Il avait bien fait de lui proposer une activité, idéale pour apprendre à se connaître en dehors des cours. Quant à l'idée de lui brosser les cheveux... C'était venu sur un coup de tête, mais, voyant la réaction de la retardataire, il ne la regretta pas.

D'ailleurs, elle revint avec une brosse à cheveux entre les mains, et la tendit à Obanai, qui lui indiqua de s'asseoir. Elle s'exécuta et sentit bientôt la douce sensation de mains qui caressaient ses cheveux. Elle soupira de contentement et se défendit sous les doux et réguliers passages de brosse de celui qu'elle aimait. Quelle situation improbable... C'est comme si on était en couple...

Lorsqu'il eut fini, elle se releva et le remercia pour ce bon moment.

Mitsuri : "Ça faisait longtemps qu'on s'était occupé de moi... Mes parents ne sont quasiment jamais là.

Obanai : Ah bon ? C'est triste... Tu ne te sens pas seule, parfois ?

Mitsuri : Eh bien... Je n'y ai pas vraiment réfléchi. La solitude ne me fait rien, j'y suis habituée. Mais voir des gens... C'est vrai qu'en dehors du lycée, à part Kanao, je ne vois personne.

- Je... Je viendrais te voir. On... on est... amis, maintenant ?

- Je- Oui !! On est amis ! (Elle le regarda dans les yeux) Ça me ferait super plaisir qu'on se voit en dehors des cours, en amis..."

Obanai, qui, à son grand étonnement, ne rougissait ni n'equarquillait les yeux de surprise, lui adressa un grand sourire qui fit fondre le coeur de la jeune fille.

Obanai : "On y va ?"

Et, sans attendre la réponse de sa bien-aimée, il la prit par la main et l'entraîna dans le tumulte de la ville.
Mitsuri était aux anges. C'était sa première sortie en ville sans sa meilleure amie, et en plus, accompagnée du garçon qui faisait battre son coeur ! Ils flanèrent quelques temps dans la ville de printemps, où tous les cerisiers etaient en fleur, rendant l'atmosphère chaleureuse et romantique, digne d'un conte de fée.

Focalisée sur le jeune homme et sur leurs mains scellées, Mitsuri n'avait pas remarqué qu'ils se rapprochaient du quartier de celui-ci. D'ailleurs, il ne tarda pas à stopper devant une jolie façade de boutique rose et blanche, un peu à l'ancienne. La rose leva les yeux, et fut étonnée de constater que le noiraud l'avait emmenée dans le bar à mochis qu'elle avait repéré lorsqu'elle était venue chez lui !

Obanai poussa la porte du café, joliment nommé "Au Sakura Mochi", et invita son amie à entrer. Dans l'ambiance chaleureuse et cosy du bar, que la lumière inondait, les deux amoureux s'installèrent à un petit bar de trois places à l'écart, collé à la vitrine. Au-dessus d'eux étaient suspendues de magnifiques décorations de verre, qui prenaient des couleurs incroyables sous l'effet de la lumière qui les traversaient.

Un serveur leur apporta la carte et ils commandèrent une dizaine de sakura mochis pour deux, puis l'employé repartit. (NDA : il est évident qu'il les ship)

Mitsuri : "C'est un endroit incroyable... Jamais je n'aurais pensé faire une sortie en ville si merveilleuse...

Obanai : Je suis content que ça te plaise. Il faudrait qu'on revienne...

- Ou alors, on fait le tour de la ville pour dénicher les meilleurs cafés pour un petit déjeuner !"

Obanai rit, puis ils continuèrent à discuter de tout et de rien, comme des amis de longue date qui se connaissaient depuis toujours.

-

Pendant ce temps, les soeurs Kocho avaient elles aussi organisé une virée en ville. Alors qu'elles se promenaient dans une allée commerçante, elles passèrent devant un mignon bar à mochis intitulé "Au Sakura Mochi". Kanao, qui aimait les jolies devantures à l'ancienne, fut attirée par celle-ci et y attarda le regard. Soudain, elle ouvrit grand les yeux, alertant ses aînées.

Kanae : "Allons, Kanao, qu'y a-t-il ?

Kanao : Grande soeur... Ton plan a fonctionné ! Regarde qui discute derrière la vitrine !"

La grande soeur regarda attentivement, puis ne put réprimer un sourire : Kanroji et Iguro étaient en pleine discussion, riant comme de vieux amis. Quelle surprise, et quelle satisfaction !

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Coucou !

Décidemment, je sais pas respecter mon plan... Ce chapitre a été imaginé 0,0000000001 seconde avant de le commencer. Mais j'en suis plutôt fière !

Je tiens à remercier mes lecteurs et mes abonnés qui me soutiennent et m'encouragent dans l'écriture de cette fanfic, qui, je l'espère, vous plait !

/!\ Il n'y aura peut-être pas de chapitre mercredi, car je suis en vacances et il se peut que je manque de temps pour écrire (je raconte vraiment ma vie moi...) /!\