Retrouvailles (Livaï X OC )

chapitre 2

Tu passais le reste de ta journée dans la ville.

Tu posais ton regard sur la grande horloge de l'église et remarquait qu'il était déjà minuit passé.

Tu déambulait dans les rues presque déserte, le vent frais te frappait le visage et faisait voler quelques mèches de tes cheveux sur ton visage.

Tu continuais de marcher en les attachant en queue de cheval à l'aide de ton élastique toujours accroché à ton poignet.

Quand tu passais près de l'escalier des bas fond, une vague de souvenirs frappait ton esprit.

C'était il y a 5 ans, tu réalisais ta première mission en tant que soldate du bataillon d'exploration après 4 ans en camps d'entraînement et un an et demi de formation au sein du bataillon.

Votre rôle : intercepter un groupe de voleur qui sévissait à la surface mais qui logeait dans les bas fond.

Ton équipe : tes camarades d'escouade et ton caporal chef : Livaï Ackermann.

Après une course poursuite épuisante tu parviens enfin à clouer au sol l'un des membres du groupe de voleur.

Épuisée par ta course et dans l'euphorie d'avoir enfin pu en intercepter un tu te laissais distraire et c'est à ce moment qu'il décida de sortir un couteau de sa poche, il s'apprêtait à te planter quand le bruit de l'équipement tridimensionnelle résonna au dessus de vous.

En l'espace de quelques secondes le soldat se posa au sol et en une fraction de seconde il désarma l'homme que tu venais d'intercepter.

Ce dernier était plaqué au sol, visage contre le béton glacial des bas fond.

Tu te redressa rapidement et croisa le regard perçant de ton caporal qui menottait ton agresseur.

-Est ce que ça va ? Demanda il en t'inspectant rapidement.

-Oui..je suis désolée, ça n'aurait pas dû arriver.. dit tu confuse

-J'aimerais à l'avenir ne pas avoir à te sauver toutes les cinq minutes, tu comprendra que gérer les enfants ce n'est pas mon domaine. Répondit il en relevant de force ton agresseur.

C'est à ce moment là, que tu eu l'envie d'être à ton tour cheffe d'escouade, tu voulais être le modèle des autres à ton tour.

C'est aussi à ce moment là que votre histoire à deux débuta.

Tu pressais soudainement le pas pour quitter ce lieu qui te rappellait tant de choses que tu avais désespérément voulu oublier.

Quand tu franchis les grilles du bataillon d'exploration, tu remarquais de la lumière à la fenêtre de sa chambre.

Les rideaux n'était pas tiré, pendant quelques instant tes yeux était rivés sur cette simple fenêtre.

Ton regard se figea quand tu le vis torse nu être poussé par Anna contre la vitre.

T'es poings se serraient sans que tu ne t'en rendes compte tout comme ta machoire.

Tu t'empressais de regagner ta chambre qui était évidemment au fond du couloir.

Tu allais forcément devoir passer devant la sienne, quand tu te trouvais devant celle ci tu perçus de faible gémissements venant de la part d'Anna.

Un second souvenir te revint en tête.

Cela faisait maintenant 3 ans que tu étais soldate au sein du bataillon d'exploration et un an que tu entretenait une relation particulière avec ton superieure.

C'était un soir d'hiver quand tout le monde était couché que tu te rendis à sa chambre, tu y entra sans prendre la peine de frapper et le vit assis à son bureau secondaire en train de remplir des rapports.

Tu t'approchais doucement derrière lui et fit glisser tes mains sur son torse, il esquissa un sourire et te fit face.

-Tu ne devrais pas être debout à cette heure. Dit il en posant ses mains sur tes hanches.

-Et toi, tu ne devrais plus travailler à cette heure. Répondit tu en souriant

Tu te mises à califourchon sur ses genoux et posais tes lèvres sur les siennes.

Votre baisser était passionné, tes mains défirent les premiers boutons de sa chemise pour venir caresser son torse.

Tu sentais son excitation monter contre tes cuisses.

Rapidement votre soirée se finit dans les draps.

Ce tendre souvenir d'un amour passé désormais brisé te procurait un sentiment de tristesse profonde.

C'est dans cet esprit que tu rejoignis ta chambre et trouvait le sommeil.

Le lendemain, quand tu te rendis au réfectoire pour prendre ton habituel café  tu remarquais que Anna n'était pas à table contrairement à Livaï

Les recrues n'était pas encore arrivés.

Tu t'installais avec les autres et écoutait leurs conversations sans y prendre part.

-Anna n'est pas réveillée ? Demanda Hansi

-Si elle pouvait ne jamais se réveiller ça en arrangerait plus d'un. Dit tu entre deux gorgée.

-Je te demande pardon ? Demanda froidement Livaï.

-Tu as très bien entendu. Répondit tu en le regardant dans les yeux.

Anna arrivait à son tour dans le réfectoire.

-visiblement il suffit de siffler le nom de certaines pour qu'elles arrivent. Dit tu en  te levant.

Anna prit ton bras pour te retenir d'aller plus loin.

Tes yeux passait de sa main à son visage, espérant pour elle qu'elle te lâche rapidement.

-Je peux savoir c'est quoi ton problème avec moi? Ça fait cinq ans.. tu devrais passer à autre chose.

-Tu m'excuseras mais quand la personne que je considèrais comme ma sœur n'a eu aucun scrupule à coucher avec mon fiancé il y a cinq ans j'ai un peu du mal à oublier. Répondit tu froidement en dégageant ton bras de son emprise.

-Je suis désolée pour ça mais les sentiments ça ne se contrôle pas. Se justifa Anna.

-Exactement c'est pour ça que je vous hais tout les deux au plus au point. Répondit tu froidement avant de sortir du réfectoire.

Tu croisais les recrues qui rentrait pour déjeuner.

Tu t'empressais de te rendre à ta chambre quand tu sentis quelqu'un te retenir par le bras.

Cette personne t'emmenait de force dans une pièce.

Tu reconnus immédiatement son bureau.

-Qu'est ce que tu veux ? Demanda tu en croisant les bras

-Je veux que tu arrêtes de te comporter comme ça. Tu agis comme une enfant, nous deux c'est du passé, tu dois accepter que Anna et moi avons une relation actuellement. Dit il en s'appuyant contre son bureau.

-Tout ça ne serait jamais arrivé si tu avais su être fidèle..

-Nous étions en pleine crise de couple, tu es partie prendre quelques jours chez ta mère pour réfléchir ! Tu allais me quitter alors ne me repproche pas mes actes ! Hurla il sans le vouloir.

-Je n'allais pas te quitter.. dit tu doucement

-Excuse moi j'ai pas entendu.

-je n'allais pas te quitter Livaï ! Je suis allée chez ma mère pour voir un médecin ..

-Un médecin ? Demanda il confus

-Ça n'a plus d'importance maintenant.. dit tu en quittant la pièce, profondément attristée par la situation.