chapitre 30

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Quelques jours étaient passés depuis la 57 ieme expédition.

T'a cheville était plus ou moins remise, il ne fallait pas que tu forces dessus.

Tu t'étais servis de ces jours pour aller faire quelques recherches en ville sur le révérend nick qui refusaient toujours de parler malgré la torture physique qu'il subissait de la part de Livaï.

Et pourtant vous saviez tous qu'il n'y allait pas de main morte.

Tu te dirigeais vers les cellules accompagnée d'une adolescente, de sa fille.

-Si j'arrive à le faire parler, vous relacherez mon père ? Demanda - t - elle inquiète.

-Tu n'auras rien besoin de faire, je m'occupe de le faire parler, en revanche si tu tentes quoi que ce soit de stupide il y a de fortes chances que tu finisses comme ton père. Dit tu fermement.

Tu l'a vis serrer quelque chose dans la poche de sa veste.

-Je te conseille de laisser tomber ce couteau ici.

Elle se figeait et te regardait intensément.

-Comment je sais ? Tu ne quittes pas ta poche depuis que je t'ai récupérée, tu serres ton poing autour depuis quelques minutes et je sais que c'est un couteau parce que je t'ai entendue jurer quand tu t'es coupé avec la lame. Comment je le sais ? Du sang à coulé le long de ton poignet il y a cinq minutes donc j'en ait déduit que tu t'étais coupée.

-Je veux juste que vous laissiez mon père tranquille, il ne sait rien !

Tu te stoppais et te tournais lentement vers elle.

-Ne hausse pas la voix avec moi. Dit tu fermement.

-Sinon quoi ? Vous allez frapper une gamine de 16 ans.

-Ne me tente pas. Répondit tu froidement avant de l'attraper par le poignet et de la trainer jusqu'en cellule.

Quand tu entrais, le révérend Nick s'effondrait en larmes en voyant sa fille.

-Emilie ! S'écria - t - il

Livaï se tournait vers toi ne comprenant pas pourquoi tu avais ramené une enfant ici.

Tu remarquais que ses phalanges étaient devenues rouges sous l'effet des coups répétés.

-Fais moi confiance. Dit tu en te mettant à côté de lui.

-Papa, tu dois tout leurs dire sinon ils me tueront ! Pleurait Émilie.

-Vous ne retirerez pas la vie à une enfant ? Demanda le révérend Nick inquiet.

- Tout dépendra des réponses que nous obtiendrons. Répondit tu froidement.

-Mais je ne peux pas trahir le culte du mur !

Tu attrappais Émilie et la mit contre toi, tu sortis de sa veste le couteau qu'elle avait emmené et le posait sur sa gorge.

Livaï te connaissait par coeur et savait que tu ne le ferais jamais.

-Pourquoi est ce qu'il y a ces titans dans les murs ? Comment avez vous su qu'il ne fallait pas qu'il voit le soleil ? Demanda tu.

-Ce sont les gardiens des murs, il s'eveilleront quand la déesse Rose s'éveillera. Si nous les eveillons trop tôt ce sera la fin de l'humanité. Dit il en baissant le regard.

-La fin de l'humanité ? Demanda Livaï.

Aucune réponse, Livaï s'impatientait et s'avançait d'un pas rapide vers lui avant de lui envoyer un énième coup au visage.

Emilie sursauta sous l'effet de la violence.

-Je n'en sais pas plus... Répondit le révérend en gémissant de douleur.

-J'en ait marre d'attendre, si tu penses que nous sommes tes pantins et bien on va jouer au marionnettiste ! Criait Livaï avant de s'emparer brusquement du couteau que tu tenais.

Il prit fermement la main du révérend et la tournait paume vers le ciel. Il posait la pointe du couteau sur les veines du poignet et l'enfonçait sans traverser la peau.

-Tu penses que si je te laisse uniquement les nerfs tu seras suffisamment désarticulé pour que je puisse faire de toi ma marionnette ? Demanda Livaï avec un regard que tu ne lui connaissais pas.

Un regard qu'il n'avait eu que dans les bas fond étant enfant.

-Emilie, tu peux y aller. Dit tu en mettant Émilie en dehors de la cellule.

La situation était en train de dérapé, jamais il n'avait été question de tuer de sang froid et encore moins seulement pour quelques informations.

-Livai arrête ça . Dit tu fermement en te rapprochant de lui.

Tu posais ta main sur son épaule, il ne prit pas la peine de se tourner vers toi il te poussait en arrière violemment contre le mur en pierres.

Jamais il n'avait été violent avec toi, il s'apprêtait à planter le couteau dans la main de son otage quand tu le poussais de toutes tes forces plus loin.

Il se tournait vers toi avec un regard noir.

Il quittait la cellule visiblement très énervé de la situation, tu le rejoignais.

A sa hauteur, il se tournait vers toi et prit fermement ton bras.

-Je t'interdis de te mettre en travers de mes plans !

-Tes plans ?! Tu étais prêt à le tuer ! Tu n'étais plus le même Livaï...

-Je te présente le vrai moi Anya ! Tu croyais quoi ?! Que quelques baisers et un peu d'amour allait m'adoucir ?!

-Je déteste cette version de toi dans ce cas..

Tu eu la sensation de ne l'avoir jamais vraiment connu, ce n'était pas l'homme que tu aimes en face de toi mais un Inconnu.

-Alors je crois que nous n'aurions pas du ré essayer si tu n'es pas capable de m'aimer ainsi !

-Je refuse d'aimer un homme qui prends plaisir à être violent et à tuer de sang froid..

-Et moi je refuse d'aimer une femme comme toi !

- Une femme comme moi ?.. demanda tu en essayant de contenir tes larmes.

-Tu peux pleurer, tu ne sais faire que ça de toute manière. Dit il froidement en quittant les sous terrains.

Tu pris un moment pour reprendre tes esprits et essuyer tes larmes qui avaient coulés sans que tu ne puisses les retenir.

Tes yeux étaient gonflés quand tu partis dans le bureau d'Erwin.

Quand tu entrais, Livaï était assis en face de lui, tu remarquais qu'il avait probablement pleuré aussi mais tu t'avançais d'un pas déterminé vers le bureau et y déposait ta veste.

-Je vous la rends, je retourne chez la garnison plus tôt que prévu.

-Anya, il reste encore quelques mois avant ta réintégration à ton ancien poste. Dit Erwin.

-Je n'ai plus rien à faire ici, et je n'aurais même jamais du venir je crois. Dit tu sûre de toi.

Tu entendis Livaï se redresser dans sa chaise.

-Nous venons de recruter des nouveaux chefs d'escouade à cause des pertes de la dernière expédition alors je suppose que je pourrais te trouver un remplaçant... Prépare tes affaires, je m'occupe des documents. Répondit Erwin déçu de te voir partir.

Tu ne répondis rien et partis à ta chambre faire tes affaires.

Et si tout avait été une erreur finalement ?

Et si tu avais de nouveau cru en un conte de fée qui ne pouvais se terminer que tragiquement ? 

Retrouvailles (Livaï X OC )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant