Chapitre 3: D'une cave vers l'appartement

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Flatiron District, New York, 9h42.

Elle se lève, difficilement, ses os et sa colonne vertébrale craquent, son t-shirt dévoile une parcelle de son épiderme pâle et ses côtes s'écartent avant qu'elle ne baille.

Après s'être endormie devant l'écran bleu, lui bousillant les yeux et laissant une lumière blanche quand ses paupières se ferment, elle s'est réveillé avec une sensation bizarre. Mélangée dans une nostalgie surprenante et une envie d'été, ses sourcils se froncèrent.

Elle se lève du canapé, couvert d'un plaid remplie de poils de chat et caché derrière un énième tas de vêtements, sûrement d'anciens propres qu'elle n'avait jamais ranger, au final, c'était devenu un oreiller géant pour la jeune fille aigrie.

Alors qu'elle s'avance vers la cuisine, elle glisse sur un morceau de papier, nageant dans l'air, elle manque de déguster le sol.
Après quelques secondes où elle s'accroche à l'espoir qu'elle ne tombera pas, son corps s'éclate sur le sol et un gémissement de douleur accompagné d'insultes se fait entendre dans le studio devenu médiocre.

Elle se relève en marmonnant, avec la sensation d'un plat sur la peau puis part à la quête de nourriture, désirant quelque chose de sucrée à se mettre sous la dent.

Enfin ! Quand elle trouve un paquet de céréales enfuit sous un lourd tas de feuilles, elle plonge son avant bras dans le carton rectangulaire pour en sortir un sachet plastique contenant une poignée de minuscules cookies de toutes les couleurs. Tous ce qu'elle avait acheté à la supérette avait disparus depuis longtemps, peut-être qu'un mois était passé, en vérité, elle avait perdue son chargeur, donc n'avait aucune idée du jour qu'on était.

Elle soupire en posant son regard sur la poche et fait glisser le continu vers sa main. La paroi du plastique se contente de desservir les céréales sur le sol.

La jeune femme se résout a un verre d'eau mais n'abandonne pas pour autant, après avoir retourner et déplacer le canapé elle tombe sur une boîte de pizza, vide évidemment.
Puis après avoir trouvée un crouton de pain aussi dur que le fer dans le coin d'un placard, et d'avoir sentie une brique de lait suspicieuse, elle se rassit dans le canapé, la sensation qu'elle ressentait depuis longtemps commencer à se définir, quelque chose de lointain qui l'avait quitter depuis bien longtemps, une curieuse motivation..

Elle se leva et son regard nagea dans la pièce avant qu'elle avoue à contrecœur 

- C'est vraiment une cave, ici.

Elle soupira, pesant le pour et le contre de ce qu'elle voulais faire, ça aller être long, c'était sur..
En soufflant elle se décida à ouvrir les stores qui plongeaient la salle dans le noir. Elle regretta amèrement cette action quand la lumière lui brûla les rétines, elle recula alors, manquant de trébucher sur un t-shirt bleu.

Quelques secondes étaient passées et elle ouvrit enfin les yeux.
Le ciel d'un bleu cyan l'accueilli et les fenêtres semblaient rayonner pour la première fois depuis longtemps. Elle s'approcha doucement prés des vitres pour se regarder. Son visage  et son corps avaient bien changer, elle avait grossit et ses cheveux étaient aussi rêches que de la paille.

Puis elle se détourna de son reflet et regarda la vue

Les immeubles alignés étaient entourés par des rues presque vides, elles convergent toutes vers la même place, celle à côté du Central Park parsemé d'arbres et de bancs aux pieds métalliques ressemblant aux pattes de lion.

Sur cette place en fayence blanche, aux carreaux brillants devenus gris, il y avait un Starbucks où elle avait l'habitude d'aller quand elle était au lycée, elle faisait toujours un détour pour s'acheter un mocka avec supplément coulit de citrouille et pépites de chocolat.
Elle continua de regarder le décor de la ville, se rappelant de chaque souvenirs de rue, avec le carton de chatons et le vieux chien noir de Walter Street. À chaque fois qu'elle passée, le vieux chien remué la queue sur le carton à côté de la poubelle, celle décorée avec les milles tatouages de Malabars collés dessus.

Elle se souvenait de chaque rue où elle joué seule, où elle comptée les chewing-gums, regardait les passants et parlé avec le sans abri de la 3ème rue, au final, il avait récupéré le vieux chien noir et maintenant il battait toujours de la queue.

Pendant peut-être 2 heures, elle resta devant la baie vitrée en souriant. Quand elle décida enfin de détourner les yeux, sa mine se confondit au dégoût en regardant la pièce délabré.

La plupart des étagères étaient tombés et leur contenu s'étaient étalés sur la moquette, des tas de vêtements couvraient des points spécifiques de la pièce et une couche de feuilles englobée le sol doux.
Dans un élan de bonté, elle rassembla les vêtements éparpillés et les feuilles pour en faire un tas, elle alla dans les toilettes où se situé la machine à laver et le sèche-linge pour s'accroupir en face de la machine, elle s'arrêta un moment pour se rappeler la combinaison de démarrage puis tenta un bouton.
Le cube mécanique émis un bruissement accompagné d'un bip puis démarra le cycle. Pendant cela, elle tentait de se rappeler sur quel bouton elle avait appuyer pour démarrer la machine.

Puis elle fit des aller-retours entre la salle et la laverie avec des tas plaqués sur son buste et les mains les maintenant contre la gravité. Les vêtements s'entassèrent jusqu'au haut du sèche linge et quand elle jugea qu'elle avait pris tout les vêtements éparpillés dans l'appartement, elle s'arrêta. Le ciel se couvrait d'un rideau violet et elle décida de se coucher, sur le canapé en laissant le ciel se coucher avec elle.

Flatiron District, New York, le lendemain, 06h06.

Elle se réveilla en grommelant, se réveiller si tôt la mettait de mauvaise humeur mais elle se força tout de même à continuer ce qu'elle avait commencer la veille : ranger.

Une lettre trônée sur la moquette devant la porte, elle la prit et la déposa sur l'immense paquet de papier sans y prêter attention.

Elle fronça les sourcil en voyant la lettre de plus près. L'écriture angélique et doré de son nom sur le papier rose et parfumée l'arrêta. Elle la retourna en constatant qu'il n'y avait pas d'autre nom que le sien et se questionna.

- Qui voudrait m'inviter, ils pourraient s'être tromper mais je connais mon prénom quand même ! Nan ! C'est pas possible, je refuse de croire que ce soit vrai, c'est une blague, c'est sûr.

Elle déglutit, ça faisait longtemps qu'elle ne s'étais pas sentie aussi vexée, un simple bout de papier avait suffit à l'énerver.

Et puis, pourquoi je serais invité ? Une pointe de curiosité la piqua avant, elle soupira, dubitative avant de prendre l'invitation et de s'assoir sur la canapé. 

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Comment allez vous ? (C'est l'auteur qui fais la réecriture de l'histoire, des mois après ;-;)

J'espère que vous avez kiffé ce chapitre, on se retrouve au chapitre 10, où je ferais une update de la réecriture.

J'ai hâte que vous lisiez la suite !

Dernière Soirée (RÉÉCRITURE EN COURS)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant