Elle ne se souvient de rien, juste une discution, son souffle remplit son ventre, elle n'arrive pas à ouvrir les yeux, ni à bouger."Tout compte fait, t'avais raison, je vais la tuer.
Je t'avais dit qu'elle aurait du répondant, elle fait partit des humains qui engouffrent leurs émotions, s'en ai encore plus délicieux."
Elle déglutit en repensant aux deux voix, son esprit est flou, une douleur s'empare de son crâne et un gémissement de douleur passe la barrière de ses lèvres. Elle ne se souvient pas d'un choc mais sa tête s'en souvient, la douleur semblant comme une aiguille s'enfonçant dans la cavité crânienne la réveille et elle ouvre les yeux.
Ses pupilles se rétractent en voyant des lumières alternantes rouges qui embaume la pièce. Une musique assourdissante l'empêche de réfléchir, le son s'engouffre dans ses oreilles mais elle ne dicerne rien, une basse fait trembler tout son corps. Le volume du son fait ressortir ses organes qui semblent pulser dans un rythme étourdissant.
Sa respiration s'efforce d'entraîner de l'air dans son oesophage mais elle reste essoufflée et déboussolée, la lumière excite ses iris.
Sa vision se fait moins trouble et elle commence à discerner ce qu'il se passe autour d'elle.Elle s'accoude sur un canapé en voyant une foule danser, elle relève la tête mais une main enfonce ses doigts dans la chair des ses joues et la force à se baisser. Son regard brumeux rentre en contact avec des iris en amandes rageuses, un regard brun soutient ses yeux fatigués.
Une douleur la prend dans le cou, elle plaque sa paume de main pâle contre sa peau, elle presse son épiderme en essayant de faire taire cette douleur. Elle serre les dents, ses muscles se contractent et sa main se crispe.
Elle a mal, un mal semblant comme une plaie ouverte prenant le vent s'agrippe à son cou sans qu'elle n'arrive à atténuer la douleur.L'homme à quelques centimètres d'elle l'observe, puis il détache la main scellée de la femme. Doucement, il l'approche de ses lèvres et sa langue d'un rose vif vient léchée une goutte rougeâtre au milieu de sa paume. Elle voit ses canines entourant la langue de l'homme en face d'elle, il la regarde, ses yeux persants s'imbibe du visage féminin alors qu'il caresse du pouce son poignet et ses veines floues.
Elle ne bouge pas, choquée de la proximité entre elle et lui, l'homme semble détachée de la situation dans laquelle elle se trouve.Elle reste paralysée alors que l'homme s'approchant d'elle, effleure des mèches de cheveux et les écrase entre ses doigts, il semble absorbée par le toucher de chaque fil fin entre son index et son pouce. Son regard est sérieux, comme si il était impossible de le déranger, comme si le temps était suspendu.
D'ailleurs le temps avait l'air suspendu ou simplement lent, elle voyait la soirée, l'ambiance, les personnes mais elle ne comprenait pas.
Comment la soirée sanglante était en train de battre son plein devant elle ? Elle pensait à une hallucination, son esprit était brouillé depuis qu'elle s'était réveillé alors ça semblait possible.
Elle avait l'impression d'être là pour être spectatrice, elle avait le ressentit d'avoir ce rôle.
Ces sourcils se froncèrent de surprise quand l'homme mordit sans douceur le cou de la jeune femme. Tous ses repères s'écroulent, elle a l'impression de ne pas être dans son corps, non, de ne pas être en haut de son corps, elle se sent dans son estomac.Elle ne ressent aucune douleur mais ses sens se brouillent, elle ne sais pas quoi penser, sa mémoire semble s'envoler. Les souvenirs deviennent flou, tout devient flou, elle ne peut qu'entendre et ressentir la langue rigueuse de l'homme gratter sa nuque. Quelques gouttes de sang chaudes s'écoulent le long de son épiderme, il ne faut même pas quelques secondes pour que les gouttes pleines d'hémoglobine disparaissent sous les lèvres masculines qui s'accroche à son cou.
Elle ne peut plus bouger, elle voit ses doigts qui tremblent, elle tente de se lever mais ses muscles fins ne bougent pas. La paralysie l'empêche de faire quoi que se soit.
Et puis, sans qu'elle s'en rende compte, ses pensées divaguent et des flashs apparaissent, des images de lycée, des souvenirs, qu'ils soient mauvais ou bons, défilent dans ses iris.Elle se rappela de sa rentrée en seconde, elle avait loupé le bus mais ne pouvait pas se faire ramener alors elle n'était pas venue lors de la rentrée mais le deuxième jours.
Elle s'était rendue compte que tout les groupes et que tout le monde était soudée, elle se retrouva seule dès le second jour, s'empêchant d'aller voir les autres car il était trop tard.
Ses yeux papillonent en se rappelant de ça, elle déteste ce souvenir.
Puis il disparaît, comme si il passait comme une voiture sur une route, il ne fait que passait.
Un autre souvenir pris sa place, son premier job, comme la plupart des gens, elle avait trouvé un job d'été près de la plage, dans un bar, elle se contentait de servir des bières et de discuter un peu. Un homme revenait souvent la voir, ils discutaient beaucoup ensemble, parlant de tout et de rien, de leur vie, imaginant celles des autres.
Ce souvenir s'arrêta brusquement pour un autre, elle voyait son appartement mais comme il était après la période de la rafale, comme une cave pleines de moisissures, elle voyait ses manuels scolaires par terre, pleins de poussière, tout était recouvert de poussière, la pièce était embaumé par une odeur putride, une odeur qui irritait et piquer le nez, elle semblait ranger mais tout était fourrer et cacher dans des meubles, pleins de détritus et de papiers de nourritures.
D'autres souvenirs prirent place, des souvenirs essentiels de sa vie défilaient, certains importants, d'autres, de simples souvenirs d'enfance, de lycée, de l'appartement.. mais elle n'eut pas le temps de se rendre compte que ses yeux se fermer.🍒 Dites moi ce que vous pensez de ce chapitre, en vrai après avoir finit cette œuvre, je vais faire une relecture et une réécriture puis elle sera officiellement terminée, j'ai hâte !!! 👀🍒
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Dernière Soirée (RÉÉCRITURE EN COURS)
VampirosOne-shot de 8 chapitres "Survivre dans une société remplie de créatures à la force surhumaine qui peut briser un crâne juste avec ses mains sans aucune pitier. Telles étaient les règles du jeu." Le gouvernement décide de sacrifier la population et d...