Chapitre 9: Le nettoyage d'après

7 1 0
                                    


- On a enfin les clés !

- Ouais, bah moi je pas aussi heureux que vous..

- Oh~ Arrête, c'est juste parce que c'est ton premier jour ! L'agent laissa entré la nouvelle recrue à l'intérieur de l'appartement.

- Pourquoi on doit absolument faire ce genre d'affaires ? Sérieusement, devoir nettoyer un truc pareil, c'est infâme !

L'agent le regarda, haussa les épaules et sortit une paire de gants blancs.

- C'est comme ça, un nouveau locataire arrive dans une semaine et le gouvernement s'occupe de cacher ce genre d'affaires, donc nous on s'occupe de pas laisser la trace d'un nom, on efface toute la vie des victimes et ça changera pas.

- Mais c'est horrible ! Répliqua le jeune homme en enfilant des gants.

- Je te le dit, c'est comme ça, une fois que t'aura vu ça, tu sera préparer à tout. Bon on va commencer par la cuisine !

- Je comprends pas pourquoi on est obliger de faire ça..

- Arrête de parler et active toi, dit l'homme en s'avançant vers le plan de travail, d'ailleurs fait gaffe à la pile de livres là, tu va la faire tomber si tu fais pas gaffe.

L'étudiant contourna l'obstacle et commença à sortir des sacs poubelles.

- On jette tout ?

- Nan, les vêtements seront laver et remis et en magazin, tout l'alimentaire est à jeter, après on s'occupera du canapé, puis si on avance bien, on pourra mettre tout les meubles à la décharge.

- Quoi !? Mais c'est dégueulasse de redonner des vêtements comme ça !
Y'a des enseignes qui récupère ça ?

- Du calme, on ira la semaine prochaine dans des laboratoires de nettoyage et puis ils lavent ça à la javelle.

La recrue ajouta en soupirant:
- Quand même..

- Tend moi le sac poubelle, s'il te plaît.

Le jeune homme s'exécuta silencieusement, laissant l'agent mettre un tas de détritus, ils commencèrent à jeter tout ce qu'il y avait dans les placards dans un silence lorsque le jeune reprit:
- Il y a beaucoups de cas comme ça ?

- Et ce sera pas le dernier, y'a des chances qu'on revienne ici.

La recrue était devenue blanche avant de reprendre en hésitant.

- Cet appart a été nettoyer plusieurs fois ?

- Sûrement, il n'est pas loin du centre ville.

L'étudiant se tût et continua de jeter les divers déchets qui l'entourait.
L'agent sentait une odeur de putréfaction, il resta silencieux, se contentant de regarder le jeune homme ramasser pleins de papiers et des cartons.

Ils avaient ramasser un tiers des déchets de la maison, la cuisine étant en meilleure état qu'il ne le penser, l'agent songer à l'organisation des prochains jours. Mais il redouter de s'occuper de la salle de bain, il savait que le cadavre de la victime serait remis dans l'appartement, après tout, il connaissait le métier et ses affaires, longtemps.

Il leur fallu l'après-midi pour terminer de faire la cuisine, l'un s'occupait du plan de travail, de sortir la vaisselle et de la mettre de côté, l'autre continuer de ramasser les déchets dans toute la pièce.

Le deuxième jours fut comme le premier, nettoyage globale, sacs de vêtements, beaucoups de sacs de détritus. Mais ils n'attendèrent pas pour ce mettre au travail, ils savaient ce qu'ils avaient à faire et l'étudiant commencer à se détendre.
Et pendant leur travail, ils discuter de leur vie, de tout et de rien à la fois, de leur scolarité, leur enfance. L'étudiant approuver quelque chose d'admirable à chaque fois que l'agent parler de son travail, des anecdotes qui le faisait rigoler et qui assouplissait l'atmosphère.

- Et en fait, ils continuent de chercher, chercher, mais ils trouvent pas, ils plaisantent pas mal sur ça mais les lignes de métro était complètement brouillés à cause de l'accident. Au bout de 3 heures où ils cherchent le pied du mort, un gars qui faisait son stage nous regarde, le pied dans la main et s'écrit "Je l'ai !" et il s'évanouit.

Les deux rigolèrent, avant de continuer:

- Et il s'est évanoui d'un coup ? Genre tout de Pise ? Ajouta la recrue.

- Ah ouais clairement, et bam ! Dit t'il en prenant sa main droite verticale en la laissant tomber rapidement à l'horizontale.

- Ah ouais quand même, plaisanta le jeune homme, et comment ça s'est finit ?

- Tout les morceaux du corps ont été récupéré, redonner à la famille puis les lignes ont redémarrer aussi vite que possible.

- Et y'en à pleins des anecdotes comme ça ?

- Oh ça, on en a à la pelle ! Demande à Steve, le sergent, il été pompier avant, il te racontera pleins de trucs.

- Ok je verrais avec lui.

- Et puis t'inquiète pas, il mord pas !

- Oh arrêtez, c'est votre collègue quand même !

- Si tu savez toutes mes conneries qu'il faisait en étant gosse..

- Vous vous connaissez depuis quand ?

- Au depuis qu'on est petits, si un jour on m'avais dit qu'il serais mon supérieur dans la gendarmerie je l'aurait pas cru !

Ils continuèrent de discuter jusqu'à la fin de la journée.

Le lendemain, l'agent se chargea de la salle de bain, il savait d'où venait l'odeur putride et avait demander à d'autres collègues de l'aider, la nouvelle recrue ne supporterait pas ça.

- Le dernier mec qu'on avait s'en ai pas remis, je crois qu'il est dans un bureau maintenant.

- Bah on comprend pourquoi tu ne voulais pas qu'une recrue assisté à ça.

Steve était désormais avec son ami d'enfance, ils ouvrirent la porte de la salle de bain.
Elle s'ouvrit dans un grincement, devant la baignoire où le cadavre fondait dans l'eau stagnante, une odeur piquante brûla les narines des policiers mais ils s'accroupirent.

- Son nom ?

- Rosa Garders, elle avais 25 ans.

- Elle a de la famille ? Continua l'homme alors qu'un autre prélevait des échantillons sur les dents, découvertes par des lèvres verdâtre et pourrissantes. Ses yeux véreux et ses cheveux étaient recouverts de tâches, sûrement des gouttes d'eau qui s'étaient incruster dans l'épiderme.

- Non, elle ira dans une fausse commune.

- Okay, apporte le chariot.

Un homme portant un masque bleu s'empressa de pousser devant lui un brancard rouge contenant une poche d'aspiration.

- 1..2... 3 ! En même temps, ils soulevèrent le cadavre pleins d'eau et le mirent dans la poche, ils refermèrent immédiatement la fermeture en regardant les dégâts: des traîné es de gouttes vertes étaient tombés tout le long de la baignoire.

À la fin de la semaine, l'appartement étaient près à accueillir le nouveau locataire et le cadavre fut brûlé.

Fin.

_ _ _ _ _ _

🍒 Merci beaucoup d'avoir lu jusque là, franchement je me demande si ce chapitre sera lu un jour 😅 on garde espoir 👌. 🍒

Dernière Soirée (RÉÉCRITURE EN COURS)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant